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Présidentielle du 28 février 2016 : Sébastien Ajavon a dit oui à toutes les sollicitations
Publié le mardi 5 janvier 2016  |  La Presse du Jour
Dimanche
© aCotonou.com par Codias
Dimanche 26 Avril 2015: Ambiance électorale à Cotonou au Bénin en image
Les électeurs expriment peu à peu leurs droits de vote




Ajavon Sébastien Ajavon sera bel et bien dans la course à la succession de Boni Yayi en 2016. Il l’a fait savoir très officiellement le dimanche 3 janvier 2016 au stade de l’Amitié Mathieu Kérékou de Cotonou. Le dossier que nous vous proposons retrace le parcours de cet homme d’affaires atypique qui a choisi de présider aux destinées du Bénin pour les cinq années à venir.

QUI EST SEBASTIEN GERMAIN AJAVON ?

Sébastien Germain Marie Ayikoué AJAVON est né le 19 janvier 1965 à Cotonou, de AJAVON Michel et de CODJIA Jeanne de Dieu. Il est Béninois, marié et père de trois (03) enfants. Sébastien Ajavon est un homme direct, respectueux des codes et du politiquement correct.

Il a démarré dans les affaires aux côtés de sa mère qui fut une commerçante chevronnée, spécialisée dans la vente des produits congelés. Très vite, Il a pensé à monter sa propre structure avec la bénédiction maternelle.

Quand on interroge sa saga personnelle, on retrouve l’histoire du Comptoir AJAVON et Fils (CAJAF) dont la création remonte aux années 1992. A l’époque, Sébastien AJAVON, décide de faire de la commercialisation des produits alimentaires (volaille en l’occurrence, mais aussi des produits de la mer) sa principale activité pour avoir compris ce besoin humain élémentaire et l’absence d’offres sur le marché. Il tire rapidement de cette activité conduite de manière rigoureuse et structurée des revenus substantiels pour étendre ses activités à d’autres domaines qui s’adaptent à la situation de pays de transit que constitue le Bénin. La création en 1998 du Comptoir Mondial de Négoce (COMON) répond au souci de Sébastien AJAVON d’assurer une meilleure distribution des produits importés par CAJAF.

La société SOCOTRAC a vu le jour en 1999 dans la même foulée, l’objectif étant de favoriser l’enlèvement rapide des importations du groupe, au meilleur coût et de mieux cerner leur traçabilité. Tout le parcours professionnel de Sébastien AJAVON est guidé par l’anticipation, cela lui a toujours permis de prendre de l’avance sur les choses, les évènements, prévoir les risques liés à son secteur d’activité et diversifier à temps. Sébastien AJAVON a en outre entrepris une diversification de ses affaires. Cela l’a conduit vers le secteur agricole avec le Complexe Agricole Intégré AJAVON Sébastien Germain et vers le football par la création d’une école de football, le CIFAS, implantée à Djeffa dans la commune de Sémè-Podji et dont les apprenants étaient tous boursiers. Courant septembre 2009, avec la profession-nalisation du football au Bénin dont il a été l’un des instigateurs, il a été le président de la Ligue du Football Professionnel au Bénin.

Le groupe CAJAF – COMON – SOCOTRAC, c’est plus de 800 personnes. L’encadrement CAJAF-COMON, c’est une équipe dirigeante composée de cadres techniques chevronnés intervenants dans divers domaines : commerce, finances, administration, transport, logistique, bâtiments, relevage et manutention, agriculture, éducation.

Toujours dans le cadre de la diversification et la pérennisation de ses activités, Sébastien AJAVON a créé au Ghana, précisément à TEMA, la société COCAS qui intervient dans le même domaine d’activité et qui emploie à ce jour, après 03 années d’activités, près d’une centaine de personnes.

Depuis 2006, jusqu’à ce jour, le groupe CAJAF-COMON est le premier contributeur de l’Etat béninois. Elu président du Conseil national du patronat en décembre 2005, il est aussi le promoteur de la chaîne de télévision SIKKA TV et de la radio SOLEIL FM. Au cours de l’année 2011, il étend ses activités au domaine des assurances par la prise de participation majoritaire à la Générale des Assurances du Bénin (GAB).

Un modèle de réussite au sud du Sahara

Vue dans la conscience collective mondiale comme, fleuron de guerre, l’Afrique regorge néanmoins des figures qui bougent et boostent les lignes de la misère. Au Bénin, petit Etat de l’Afrique de l’ouest, Sébastien Germain Ajavon a vaincu la fatalité dans son pays natal où il a tracé le chemin d’une réussite africaine.

Parti de rien, il compte aujourd’hui parmi les Africains les plus fortunés. C’est un prototype parfait d’un «self made man».A cinquante ans, Sébastien Germain Ajavon est patron de plusieurs boîtes, allant du domaine des médias, à l’éducation en passant par l’agroalimentaire. En 1992, il s’intéresse à la commercialisation des produits alimentaires. C’est le début d’une histoire. Comptoir Ajavon et Fils (CAJAF) naquit à l’époque des mains du jeune homme, Sébastien Ajavon. Douze ans après, il étend ses activités à d’autres domaines qui s’adaptent à la situation de pays de transit que constitue le Bénin. Il s’agit entre autres, de la vente des camions gros porteurs. En 1998, la famille CAJAF grandit et devient internationale. Un autre pan de l’histoire révèle au grand jour, le Comptoir Mondial de Négoce (COMON). Ceci pour assurer une meilleure distribution des produits importés par CAJAF (Comptoir Ajavon et Fils). Le groupe se spécialise à la fois dans l’importation et la commercialisation des produits de la volaille au Bénin, mais aussi, dans la sous-région. La mayonnaise prit. Sébastien Germain Ajavon et son empire s’enracinent. Ses entreprises prospèrent et son portefeuille grossit inexorablement et évidemment. De par sa détermination et l’accompagnement de ses collaborateurs et cadres chevronnés, payés à prix d’or, le magnat béninois a pion sur rue dans son pays. Ses efforts et prouesses sont mis au service de la communauté. Mieux, pour mettre sa témérité au service du monde des affaires dans son pays, il accepte, à la demande de ses pairs, de diriger le patronat national du Bénin. On lui reconnaît des prouesses. La jeunesse de son pays sait lui vendre ses lauriers. Sébastien Germain Ajavon est devenu à tout le moins, un exemple de réussite. Son ascension n’a pas surpris, telle sa détermination était sans faille. A l’écoute de ses concitoyens, Sébastien Germain Ajavon ne reste insensible aux misérables conditions de vie dans son pays. Issu d’une famille modeste du sud du Bénin, marié et père de trois enfants, Sébastien Germain Ajavon est administrateur général des sociétés CAJAF SA, COMON SA, COCAS Limited, CAI ASG et SIKKA TV, directeur général de la société SOCOTRAC, fondateur de l’Institut universitaire Ajavon Sébastien et de la radio Soleil Fm basée à Djeffa.

Développement du Football au Bénin

Le Bénin en général et plus particulièrement sa jeunesse, n’a que trop souffert des crises cycliques du football. Pour marquer une rupture nette avec ce temps nébuleux et renouer avec l’ère de la promotion et du développement de la discipline, il est souhaité l’avènement d’un mécène à la « ASG ». Et pour cause ! Un regard rétrospectif jeté dans un passé récent de l’histoire du football au Bénin, nous permet de déceler l’époque de la glorieuse avec l’initiative du football professionnel.

Après la parenthèse du règne de Martin Adjagodo, marquée toutefois par une légère performance, l’évidence de l’existence de ressources pour améliorer la pratique du jeu était notoire. L’avènement de MoucharafAnjorin devait permettre d’inscrire le Bénin dans cette dynamique de l’ascendance de notre football. La forte capacité de mobilisation et d’anticipation de ce président Anjorin, a permis de réaliser de belles performances avec la participation heureuse de notre pays à des phases finales de Coupe d’Afrique des Nations-CAN- de catégories et du monde. Dès lors, les acteurs ont décidé d’inscrire la pratique de cette discipline dans une dimension professionnelle, plus efficace et efficiente par les bons résultats qu’elle pourrait produire. C’est à ce moment précis, que les esprits ont convergé vers l’identification d’un homme ayant les moyens et prédisposé à soutenir de quelques manières le football. C’est alors qu’un appel pressant a été formulé à l’endroit du richissime homme d’affaires Sébastien Germain Ajavon, pour qu’il vînt apporter sa riche contribution à l’édification d’un football professionnel, surtout que la vision de celui-ci, exprimée à travers l’érection du CIFAS (Centre International de Football Ajavon Sébastien) corroborait la tendance.

L’opérateur économique Sébastien Germain Ajavon accepta d’accompagner cette vision, celle de faire de notre football, une référence aux plans continental et mondial. Ensemble avec les responsables d’alors, ils décidèrent d’initier le football professionnel, à l’image de ce qui se fait dans les grandes nations citées en exemple de par le monde. A côté des activités régaliennes du comité exécutif de la fédération, il décida de la création de la Ligue professionnelle. La chose paraissait trop ambitieuse pour les moyens à mettre à disposition. Mais l’homme Ajavon, a pris ses responsabilités en mettant à disposition, les moyens suffisants pour la nouvelle aventure. Tous les joueurs étaient systématiquement des salariés, avec l’avantage d’être assurés à la sécurité sociale (Lui-même étant à l’époque président du Conseil d’Administration de la Caisse nationale de sécurité sociale) ; les arbitres émargeaient au budget de la Ligue entièrement financée et supportée par cet homme. Le football béninois bénéficiait d’un meilleur encadrement technique soutenu par des moyens subséquents. Conséquence, la qualité du jeu développé s’est nettement améliorée, avec la régularité dans les championnats. Sur les cendres du dégoût et de la désinvolture renaît la confiance du public sportif qui, prend peu à peu l’habitude des stades. L’expérience fut édifiante, ce fut la belle époque des grands rêves !

Par ailleurs, pour permettre aux joueurs de travailler dans des conditions acceptables, il améliore l’ état piteux des aires de jeu qu’il sécurisa du coup par l’érection des grilles tout autour des différents stades qui accueillaient les matches , en attendant d’en construire d’autres dans certaines localités.; son initiative devait faire école ailleurs sur le continent.

L’implantation d’un centre des sports pour jeunes répond bien à une politique : celle qui permet à notre Etat de disposer d’une pépinière d’acteurs sportifs formés, moulés puis disciplinés. C’est pourquoi il a mis en place cette structure gigantesque comprenant au moins trois aires de jeu entièrement synthétiques, et des pensionnaires entretenus par ses soins et encadrés par des experts expatriés avérés. En principe, une telle initiative méritait de la part de notre gouvernement, un accompagnement sérieux justifié par des facilités accordées à cet opérateur économique et qui plus est, le premier contributeur privé du Budget national. Mais ce qui se développa au grand dam de ce dernier est ahurissant ; la méchanceté ambiante des hommes et la mesquinerie sont autant de facteurs décourageants et dégradants qui empêchent le mécénat et annihilent les bonnes initiatives. ASG n’a pu échapper à cela. A preuve, on a systématiquement refusé de délivrer aux jeunes formés au CIFAS, des licences pour permettre à ces jeunes talents d’aller se valoriser ailleurs où ils étaient attendus par des recruteurs.

Mais aujourd’hui, avec l’avènement du Comité de normalisation mis en place, le peuple considère qu’il y a une autre opportunité qui s’ouvre, surtout pour cette jeunesse en quête d’emploi. C’est pourquoi, les jeunes, dans leur large majorité, souhaitent le retour ou simplement l’avènement du Mécène ASG aux affaires. C’est le vœu le plus ardent exprimé à travers tout le pays !

la corruption et le courage pédagogique d’un téméraire

Lutter contre la corruption au Bénin, c’est braver la tempête et la foudre et mettre en mal des personnes, en remettant en cause de nombreux intérêts. Pour être sorti vainqueur du bras de fer avec l’Etat dans le dossier des 35 milliards FCFA et pour avoir obtenu le limogeage de Auguste Ali Yérima, Directeur de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) en 2014, Sébastien Germain Ajavon est devenu l’un des acteurs incontournables de la lutte contre la corruption.

Le développement d’une nation est la résultante des efforts conjugués des différentes couches socioprofessionnelles. Il se fonde sur les pratiques éthiques et morales sans lesquelles, on ne saurait parler de bonne gouvernance politique et économique. Des choix qu’épouse Sébastien Germain Ajavon contre qui, sera agitée une sordide histoire de redressement fiscal et qui deviendra le pionnier de la lutte contre la corruption à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Le dossier des 35 milliards FCFA

Au cours d’une sortie médiatique, le 1er août 2012, le chef de l’Etat, Thomas Boni Yayi a accusé Sébastien Germain Ajavon de fraudes fiscales au profit de sa société CajafComon, jetant ainsi sur lui un discrédit au plan international. Rétablissant la vérité, Sébastien Germain Ajavon explique dans un point de presse que, dans le cadre de ses activités, son entreprise fait débarquer au port de Cotonou plus de 1500 conteneurs par mois dont les marchandises sont régulièrement dédouanées avant que 90% de celles-ci ne soient réexportées vers le Nigéria.

Un redressement fiscal sans fondement

En principe, les TVA perçues sur les marchandises réexportées au Nigeria doivent être reversées à l’opérateur économique. Pour avoir réclamé trois ans durant, de 2009 à 2012, le remboursement des 13 milliards FCFA représentant le montant des TVA qui lui est dû, il porte le dossier devant la justice qui exige alors de l’Etat béninois un dédommagement de 50 milliards FCFA à son profit. Indignés, les inspecteurs des impôts en charge de ce dossier lui flanquent un redressement fiscal d’un montant de 35 milliards FCFA.

Présenté comme un mauvais exemple, il faut l’asphyxier et l’obliger à infléchir certainement sa position au point d’en arriver à demander pardon. Il aurait alors versé dans l’empire des actes de corruption, une gangrène qu’il combat. Mais, preuves à l’appui, il se disculpe de cette infamie dont l’accable l’Exécutif. C’est alors que l’Etat mis K.O, se résout à annuler le redressement fiscal faussement agité contre lui et lui propose le remboursement des 13 milliards FCFA selon un échéancier. Son innocence est prouvée et confirmée. Il n’est mêlé à aucune histoire de corruption, ni au plan national, ni au plan international et surtout pas, à l’un quelconque de tous les dossiers de corruption ayant éclaboussé le régime de Thomas Boni Yayi qu’il a invité à protéger les opérateurs économiques béninois. Une manche est gagnée.

Le patronat en guerre contre la corruption à la CNSS

Au Bénin, c’est la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) qui gère la pension des employés du secteur privé admis à faire valoir leur droit à la retraite. Administrée par un Conseil d’administration, son Directeur général est nommé par le pouvoir Exécutif en Conseil des ministres. De nombreuses années durant, des malversations ont émaillé la gestion de la CNSS. Siégeant au Conseil d’administration de la CNSS, le Conseil national du patronat (CNP-Bénin) découvre et dénonce de nombreux cas de malversation. Lors du point de presse organisé par le CNP le 23 juillet 2014 au Bénin Marina Hôtel de Cotonou et en présence des Chefs d’entreprises et autres invités, Annick Yèkpè, administratrice, représentante du CNP-Bénin à la CNSS, dénonce: «Depuis 2012, la masse salariale dans cette structure a doublé (3 à 6 milliards) avec un salaire moyen de 2 millions le mois ». Pour Violette Djidjoho, membre du CA : « Nous ne voulons pas faire du Conseil d’administration de la CNSS une caisse de résonance, car l’enjeu est de taille. Nous ne voulons pas être comptables d’une gestion hasardeuse qui engagera la vie des retraités dans 10 ans … Pour qu’il y ait transparence dans la gestion, la CNSS devrait être gérée par une Commission tripartite à savoir :les employeurs, les travailleurs et l’Etat à travers le ministère du Travail qui doit jouer le rôle régalien. Il faut laisser la gestion de la CNSS aux travailleurs et au Conseil d’administration pour des résultats probants ». Aristide Adjibi, autre membre du CA, critique l’absence d’un système informatique peu performant alors qu’un milliard de FCFA a été débloqué pour cela. Avant d’ajouter : « Toutes nos tentatives pour instaurer une gestion transparente au sein de la Caisse, sont restées vaines. On nous empêche de faire le travail. On note la forte implication du ministère de tutelle dans la gestion de la Caisse…».

Des mesures

Dépêchée pour auditer la CNSS, la défunte Inspection générale d’Etat (IGE) tire des conclusions qui font dire à Sébastien Germain Ajavon : « Tous les points soulevés par les divers documents du Conseil d’administration sortant ont été confirmés à plus de 90% par les observations de la commission de l’Inspection Générale d’Etat (IGE)dépêchée à la CNSS par suite du rapport de fin de mandat et des actes connexes ». Des mesures sont proposées pour mettre fin au désordre sévissant à la CNSS. Entre autre, la mise sur pied d’un Comité chargé d’étudier les textes afin de faire une proposition de loi à l’Assemblée nationale pour rendre uniforme le statut de la CNSS conformément aux normes de l’OHADA pour que le Directeur général soit nommé par le Conseil d’administration et non plus par le Président de la République. Sébastien Germain Ajavon, acteur de la lutte contre la corruption, avertit : « Nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous allons montrer au gouvernement que nous, au niveau du secteur privé, nous sommes bien organisés et qu’on ne peut pas continuer à dilapider les cotisations des travailleurs. Nous irons jusqu’au bout…Nous allons œuvrer pour une Caisse plus crédible et qui va garantir l’avenir de nos travailleurs ». Les responsabilités établies, le combat contre la corruption à la CNSS a abouti au limogeage du DG/CNSS, Auguste Ali Yérima.

Conseil national du Patronat du Bénin

Un homme de vision, des actes de maturité pour la promotion du développement. Réélu pour un second mandat de cinq (05) ans, Sébastien Germain AJAVON, le Président des sociétés CAJAF et COMON, officiellement été installé le mercredi 21 décembre 2011, a donné les signes de son nouvel engagement, quant aux défis qui articuleront ses actions à la tête de l’institution.

Créé le 13 septembre 1984, le Conseil National du Patronat du Bénin (CNP-Bénin) est né de la volonté d’organisations, d’associations et de groupements professionnels d’employeurs du Bénin, en vue de la défense des intérêts et la promotion du secteur privé. Le CNP-Bénin a végété dans unelongue période d’hibernation jusqu’au moment où, pour la première fois, l’ensemble des acteurs du secteur a réussi à identifier l’homme qu’il fallait pour donner de nouvelles orientations à l’institution. L’avènement de Sébastien Germain AJAVON à la tête du CNP-Bénin coïncidait avec un autre avènement tout aussi important, celui de l’élection d’un autre Chef d’Etat dont le profil soulevait beaucoup d’espoir.

Au cours du premier mandat de l’opérateur économique Sébastien Germain AJAVON, il a été essentiellement question du repositionnement de l’institution au cœur de l’activité économique, administrative et sociale. Ainsi, le CNP-Bénin a pu intégrer et jouer un rôle prépondérant au Conseil d’Administration de la Caisse nationale de Sécurité sociale-CNSS- où il a aidé les entreprises privées à être à jour de leurs cotisations patronales.

Au Conseil national du Travail, il a contribué au respect des textes législatifs et réglementaires du Travail en vigueur au Bénin en aidant les entreprises à mettre en place des stratégies de mise en conformité.

Pour ce qui concerne son projet de mise en place d’un « Cadre Permanent de concertation Patronat-Gouvernement, le Conseil national du Patronat a accompagné l’effort de restructuration et de recherche de solutions aux problèmes qui freinent le développement des affaires. Ce qui devait conduire plus tard à l’initiative d’une table ronde pour l’assainissement du dialogue entre les deux entités Public et Privé.

La qualité d’intervention du CNP-Bénin sur différents chantiers a convaincu les membres qui ont résolu de prolonger en renouvelant leur confiance à celui qui est venu révolutionner le climat par des initiatives qui restent toutefois inachevées.

Un nouveau mandat, pour plus d’engagement et de visibilité

Cette nouvelle mandature reste marquée par plusieurs actions, dont les effets positifs restent au bénéfice d’abord du monde des affaires, ensuite du développement économique.

L’action qui a le plus mis l’institution sur orbite est sa riche participation aux travaux de la Table ronde économique pour asseoir le dialogue Public-Privé. Cette Table ronde qui a réuni l’ensemble des acteurs économiques pour une réflexion franche et objective sur l’économie nationale béninoise, permet de mettre en place une plateforme transversale permanente de dialogue entre le secteur public et le secteur privé et d’arrêter une feuille de route consensuelle d’actions à mettre en œuvre pour d’une part booster l’assainissement de l’environnement des affaires au Bénin et, d’autre part, créer les conditions de la relance économique du pays.

Mais la suite est décevante car, les conclusions des travaux assorties de recommandations et un chronogramme sont soigneusement rangées au placard, sans suite.

Par ailleurs, en 2013, le CNP-Bénin a initié un projet dénommé « EMPLOIS POUR TOUS ». Ce noble projet a pour objectif d’apporter une aide au recrutement en facilitant les échanges entre employeurs et demandeurs d’emplois.

Le CNP-Bénin s’est inscrit dans la dynamique de la promotion du secteur privé et travaille toujours à assainir l’environnement des affaires par diverses actions. « Nous serons donc au front pour vous assurer que les orientations, la politique et les choix économiques soient favorables à l’exercice des activités des entreprises et leur permettent d’être performantes. », se voulait déjà, ASG, prémonitoire.

Quand le milliard et demi se confond en social

C’est à travers la fondation qui porte son nom que Sébastien Ajavon intervient depuis cinq ans dans le social. De 2010 à 2015, près d’un milliard et demi de francs Cfa auront été consacrés à des actions humanitaires par le magnat des produits congelés au Bénin, obsédé par le bien-être de ses compatriotes.

Dépenser sans compter pour que les plus démunis se sentent mieux dans leur peau et pour suppléer l’Etat. C’est la philosophie de Sébastien Ajavon qui, pour parvenir à cette fin, a monté la Fondation que dirige de main de maître Mme Patricia S. Pofagi. Construction de modules de classes pour les écoles primaires et collèges publics, appui à des structures religieuses, aux sinistrés lors des catastrophes naturelles comme l’inondation de l’année 2010, à l’organisation des fêtes de noël pour les enfants en situation difficile… figurent au nombre des activités qu’elle embrasse. Pour le renforcement des conditions d’enseignement dans les établissements publics, la Fondation ASG n’a pas lésiné sur les moyens pour faire construire et équiper des laboratoires, de même que les salles de classe en mobiliers divers. 35 collèges et une dizaine d’écoles primaires d’enseignement public du Bénin jouissent aujourd’hui de ses œuvres sociales. De Ouaké à Zè en passant par Parakou, Kpomassè, Savalou, Klouékanmè, Djakotomey, Comè, Grand-Popo, Glazoué, Dangbo, Zogbodomey, Ifangni, Kétou, et même Cotonou et Porto-Novo (la liste n’est pas exhaustive), ce sont des millions de Béninois qui sont impactés par ces réalisations.

La vérité est que Sébastien Ajavon ne fait pas de discrimination régionale ou ethnique. Toutes les communes peuvent bénéficier des actions de la Fondation dont « la vision, selon sa directrice, est de contribuer à l’édification d’une société où chacun bénéficie d’une éducation de qualité et vit dans un environnement sain avec un accès équitable à l’eau potable ». La preuve, en cinq années d’activités, une trentaine de communes sur les 77 que compte le pays, ont déjà bénéficié de projets financés avec l’onction de Sébastien Ajavon qui est convaincu que la misère, la pauvreté et l’indigence peuvent être combattues avec foi et abnégation. C’est pourquoi, à son tableau de chasse, il y a aussi la santé et l’environnement, les sports et les loisirs.

En 2013, par exemple, un bloc de maternité a été construit au Centre de santé de Gbéhoué à Grand-Popo (sud ouest du pays) ; des vivres, médicaments, moustiquaires ont été offerts au Centre St Camille des malades mentaux de Bohicon (métropole du centre du pays). L’équipement des structures de pré-collecte des ordures ménagères en matériels de travail à Grand-Popo devrait permettre de mieux assainir l’espace vital. Le sport n’étant pas en reste, l’aire de jeu de Dédokpo à Cotonou a été aménagée en partenariat avec MTN, le géant de la téléphonie mobile. Dans la même veine, elle offre des équipements sportifs aux collégiens.

La cerise sur le gâteau, c’est l’appui qu’apporte la Fondation ASG aux dix meilleurs écoliers en situation difficile admis au Certificat d’études primaires en 2010 dans la commune de Sèmè-Podji( commune d’implantation du siège de Cajaf- Comon, l’entreprise-mère). Initialement lourde de 500.000 francs Cfa, l’enveloppe que consacre Sébastien Ajavon à ces dix jeunes collégiens est passée en 2015 à 2 millions francs Cfa.

En effet, de 2010 à 2015, on est passé de 205.557.352 Fcfa à 357.144.031 Fcfa d’investissements parce que Sébastien Ajavon ne sait pas se garder de partager. C’est aussi pourquoi, on s’interroge : la prospérité partagée ne ferait-elle pas partie de son programme génétique ? Ceux qui ne s’en doutent pas, inondent logiquement le secrétariat de Mme Pofagi de dossiers de demandes d’appuis à des projets divers. Ainsi, il aura fallu à peine cinq ans à Mme Pofagi pour démontrer que la Fondation de Sébastien Ajavon est l’instrument, par excellence, d’un altruisme digne d’une légende.
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