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Course pour la Marina/28 Février 2016 : Koupaki, le candidat idéal, en toute conscience
Publié le vendredi 8 janvier 2016  |  Matin libre
Pascal
© aCotonou.com par DR
Pascal Koupaki




Le Bénin est à la croisée des chemins. D’où l’urgence d’un sursaut patriotique, afin de retrouver la voie du salut. Et cette voie, n’est autre que celle de notre conscience ; de notre «Nouvelle conscience ». En toute conscience.

Citant Aimé Césaire dans La tragédie du roi Christophe, le professeur Albert Tévoèdjrê affirmait que « l’ennemi de ce peuple, est son indolence, son effronterie, sa haine de la discipline, l’esprit de jouissance et de torpeur ».Bien sûr, Césaire parlait de nos cousins haïtiens. Mais apparemment, les maux dénoncés semblent inscrits dans nos gènes. Comme quoi les liens de sang transcendent tout. Tels cousins…Premier Etat noir indépendant au monde, Haïti est aussi aujourd’hui, le pays le plus pauvre du sous-continent américain.

L’homme d’Etat

Il s’agira donc avant tout, de conjurer le mauvais sort qui nous guette. Et la prochaine élection présidentielle, nous en offrent l’occasion. En effet, dans la kyrielle de candidatures suscitées ou annoncées, rares sont celles qui sont soutenues par de projets de sociétés crédibles. Or après dix ans d’errance et de navigation à vue, un sursaut patriotique s’impose. Autrement, nous allons droit dans le mur. Voici pourquoi, au-delà du tintamarre assourdissant et même avilissant que l’on observe actuellement dans le pays, il importe avant tout de regarder à la loupe, les quelques rares réformes proposées, pour nous sortir de l’ornière. Evidemment, abstraction faite du camp au pouvoir, qui nous propose la continuité dans la gabegie, la corruption, le vol et le viol à travers son fameux slogan « après nous, c’est nous », à peine trois projets de rupture radicale se dégagent, dont celui de Pascal Iréné Koupaki. Cet homme, faut-il le rappeler, s’est engagé sur les difficiles chemins de la rédemption, dès sa sortie de l’équipe gouvernementale. Bien sûr que l’homme a été huit années durant, un des premiers piliers des différents gouvernements de Boni Yayi. D’aucuns y trouvent là son principal défaut, puisqu’il serait forcement comptable, de la mauvaise gouvernance durant la décennie Yayi. Evidemment, c’est là un raisonnement assez trivial. Néanmoins, d’aucuns et parfois pas des moindres, n’hésitent point à enfoncer cette porte ouverte. Oubliant que ministre de Finances au début de l’ère Yayi, Koupaki a assaini la trésorerie publiques, rudement mise à l’épreuve par le gouvernement sortant. Tous les partenaires techniques au développement, dont l’ambassadeur d’Allemagne d’alors, n’ont pas hésité à décerner un satisfécit à ce technocrate hors pair…Comme ministre d’Etat, chargé du développement ou de la coordination de l’action gouvernementale, Koupaki a plus que convaincu, tant par sa maîtrise des dossiers que par son dévouement. On lui doit la résolution de nombreuses crises sociales, et l’aboutissement heureux du dialogue avec les partenaires sociaux. D’ailleurs, rares sont les syndicalistes qui ne lui rendaient pas hommage. Des plus radicaux au plus modérés. Pour ce qui est des dossiers à scandales qu’on lui impute, ceci parfois cyniquement du haut du sommet de l’Etat, l’homme s’en est largement expliqué, lors d’une émission télévisée, qui est restée gravée dans les mémoires. Défiant au passage, tous ses contradicteurs éventuels… Depuis c’est le silence radio. D’ailleurs, cette émission a du reste consacré la naissance d’un homme d’Etat. Car ce jour, Koupaki a convaincu aussi bien par sa posture, que par la pertinence et la concision de son argumentaire. Et cela a fait mouche.

L’œil de la conscience

C’est donc en homme d’expérience, donc qui « connaît véritablement la maison » que Koupaki a conçu son projet de société, avec pour sous bassement la Nouvelle conscience. On ne saurait dire, qu’il ne sait pas de quoi il a parle. Lui qui a est parti des finances, pour finir comme Premier ministre, aux côtés de Yayi Boni. Un parcours semé d’embuches, et de pièges de tout genre… Il a largement eu le temps d’observer et de scruter. Son diagnostic ne peut gagner qu’en pertinence. Ne soyons pas alors étonné, qu’il ait pu réussi à convaincre, un « vieux renard » de la trempe du professeur Albert Tévoèdjrè ! Que dire alors de nombreuses notabilités du pays, et les cadres ayant servi à ses côtes et connaissant l’homme dans toutes ses dimensions ? En un mot comme en mille, Pascal Iréné Koupaki a le profil idéal, et surtout les reformes qu’il faut, pour sortir notre pays de la ruine. Même dans la mouvance présidentielle, nul ne doute de cette vérité. D’ailleurs nombre de barons de la mouvance présidentielle, ne cachent point que le meilleur candidat de leur camp, aurait été l’ancien Premier ministre…En face aussi, cette assertion est aussi acceptée. Et il n’est pas rare d’entendre dire que Koupaki était le candidat idéal des deux hommes d’affaires, actuellement dans la course présidentielle. C’est dire que Koupaki, est indiscutablement le point de convergence possible, pour les différents camps en compétition. Alors le sursaut qui s’amorce actuellement, suite à la concertation initiée par le président Soglo, ne sera qu’un coup d’épée dans l’eau, s’il ne débouche sur une plate-forme commune de discussions et de propositions. Cette assise, après avoir souligné l’essoufflement de notre processus démocratique, a souligné avec force, l’urgence des Etats généraux, en vue d’amorcer une nouvelle transition .Le camp Koupaki a fait la même analyse, pour déboucher sur une proposition identique. C’est dire qu’il y’a des idées, et un homme ayant les potentialités, pour porter cet idéal. Il est temps donc, que chacun interroge profondément sa conscience. Tout en se disant, que l’œil de la conscience, nous poursuivra en temps opportuns, jusque dans nos derniers retranchements. Le temps étant désormais compté pour tous, le sursaut patriotique, c’est ici et maintenant.

G.A./Coll
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