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Ville de Cotonou : Haro sur les barreurs de rue ou de voie
Publié le mercredi 20 janvier 2016  |  24 heures au Bénin




Ville la plus grande et la plus commerciale du Bénin, Cotonou se distingue également par une diversité de problèmes qui portent un coup sérieux à son développement. Parmi ces problèmes, il y a celui des barreurs de rue.

Cotonou la belle pour ceux qui la connaissent ou qui y vivent, c’est un ensemble de problèmes comme la vente des produits pétroliers au bord des voies, les inondations, l’insalubrité, la pollution, l’insécurité foncière, etc. Mais il y a un qui semble être oublié par tous et qui pourtant, crée également des désagréments parfois mortels. Il s’agit de l’énervant problème des barreurs de rue. En effet, à partir du jeudi et chaque week-end, il est très facile de constater dans la ville, un certain nombre de rues ou de voies barrées. Attention ! Ici pas de confusion car il faut faire le distinguo entre les voies barrées pour raison de travaux et celles barrées par des individus pour raison de cérémonie, de concert, de réception, de show. Ce qui crée de véritables désagréments aux usagers car il devient difficile de circuler à moto, à véhicule et même à pied. Chose plus grave, ces bâches sont soient mal éclairées, soit mal signalées ou tout simplement abandonnées pendant plusieurs jours sur la chaussée. Tout récemment, dans la zone d’Akpakpa située au sud-est de la ville, citoyen a failli mourir une nuit quand sa voiture s’en est allée percuter dans le noir une bâche pleine en dessous de tables et de chaises. Autre chose qui fait mal dans cette affaire, c’est ce qui transparaît clairement comme une complicité des autorités locales, c’est-à-dire, les chefs quartiers ou d’arrondissements et évidemment les autorités municipales. Sinon, comment comprendre ces voies et rues barrées par des églises, mosquées, fêtards, voyous, politiciens avec des panneaux souvent rouillés, de couleur rouge censés indiqués qu’il n’y a pas voyage ? Dans une ville de Cotonou où les voies ne suffisent pas, où on ne circule pas très bien avec des feux tricolores qui ne marchent pas tous, on se demande s’il y a des autorités conscientes, si c’est ça le développement de la ville, si ça le 21ème siècle à Cotonou. Dans tous les cas, les ministères de l’intérieur, de la défense et de la décentralisation sont interpellés. La mairie quant à elle, sait ce qu’elle doit faire au lieu de jouer toujours à la politique de l’autruche.

Barack Godonou
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