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Bénin : la locomotive Bolloré rattrapée par la concurrence ?
Publié le jeudi 4 fevrier 2016  |  Jeune Afrique
Cotonou
© Autre presse par DR
Cotonou : Bolloré rachète la maison de feu Hubert Maga




Le groupe français avait repris les chemins de fer, mais la justice a donné raison en appel à son rival béninois, Petrolin. Et ordonné la suspension des travaux.

«Entre l’État, qui dit ne pas vouloir respecter la décision de justice, et la crainte de voir les travaux de réhabilitation suspendus, nous vivons une situation très pénible », confie Benoît Gandaho, conducteur de train. Depuis l’annonce de la reprise de l’Organisation commune Bénin-Niger (OCBN) des chemins de fer par le groupe français Bolloré Africa Logistics (BAL), les cheminots béninois avaient pourtant repris espoir.

Mi-août 2015, l’industriel français et les États du Bénin et du Niger ont en effet signé les conventions de concession, de construction et d’exploitation (pour une durée de trente ans) de la ligne ferroviaire Cotonou-Niamey, donnant naissance à Bénirail, la société de gestion créée pour remplacer l’OCBN, au capital de 106 millions d’euros. Le pacte d’actionnaires entre BAL (qui détient 40 %), le Bénin et le Niger (10 % chacun) prévoit l’entrée au capital d’investisseurs privés des deux pays que les États devront proposer dans un délai de deux ans – à défaut, la participation de BAL pourrait être portée à 80 %.

La ligne Cotonou-Niamey nécessite la rénovation de 430 km de voies entre Cotonou et Parakou, ainsi que la construction de 630 km de rails entre Parakou et Niamey. Un investissement hautement stratégique pour BAL, qui s’est engagé à financer 100 % du projet. En effet, le tronçon entre Cotonou et Niamey représente 1 060 km sur les 2 700 km de la boucle ferroviaire qui reliera à terme la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger, le Bénin et le Togo. Et le coût de ces travaux de rénovation-construction est estimé à 1 milliard d’euros, sur un montant global de 2,5 milliards d’euros pour l’ensemble de la boucle reliant Abidjan à Lomé.
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