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Priorités pour l’agenda présidentiel 2016 à 2021 : La rupture réclamée à l’unisson
Publié le vendredi 5 fevrier 2016  |  La Presse du Jour
Annick
© 24 heures au Bénin par DR
Annick Balley Directrice de Maïsha TV chaîne panafricaine à Bamako




La Fondation Friedrich Ebert a organisé sa 8ème soirée politique sur « quelles priorités pour l’agenda présidentiel au Bénin de 2016 à 2021 ». A la veille du scrutin présidentiel du 28 février 2016, c’est à l’unisson que tant les panelistes que les citoyens participants ont appelé à une rupture avec la gouvernance actuelle de l’Etat à tous les niveaux.


Il faut refonder la gouvernance au Bénin à partir du 6 avril 2016 peut –on conclure de la soirée politique organisé par la fondation Friedrich Ebert hier jeudi 4 février à son siège à Cotonou. Les quatre panelistes sous la conduite avec doigté du débat par Mme Annick Balley ont amené les participants à constater que la gouvernance au Bénin a perdu les pédales. Tant et si bien qu’il a été constaté que le service publique n’est pas convenablement assuré aux citoyens. La séparation des pouvoirs est mise à mal. Pire, les moyens de l’Etat sont distraits sans qu’aucune sanction ne suive. L’assistance a déploré que les dirigeants utilisent les moyens de l’Etat pour se soigner à l’étranger par exemple pendant que l’hôpital public de référence de Cotonou voit mourir des citoyens pour manque d’élément de traitement du sang à transfuser. Dans le même temps l’argent de l’eau a connu des soupçons de mauvaise gestion mais les présumés auteurs impunis narguent le peuple. Le juriste Serge prince Agbodjan,


Le Professeur Dandi Gnamou , le journaliste politologue Expédit Ologou et la jeune leader Joannie Bewa ont souhaité que le sens de l’Etat consacré dans la Constitution soit restauré. Que la confiance renaisse chez les citoyens et que la crise de confiance cède place à la restauration des valeurs au sommet de l’Etat. La moralisation de la vie publique ou la modernisation de l’Etat doit être la priorité du prochain président. Mais pour que ce dernier donne des résultats, il faudra l’encadrer et ne plus le laisser échapper aux citoyens. En conclusion, presque tous les participants ont opté pour la rupture. Un député qui a rallié la mouvance et dont le point de vue a été désapprouvé par les participants a même dû partir précipitamment. Le nouveau Représentant Résident de la Fondation Friedrich Ebert Dr Klaus-Peter Treydte peut vraiment se réjouir d’avoir contribué au débat en cette période de préparation au choix du nouveau Chef d’Etat du Bénin.
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