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La Nouvelle Tribune N° 2496 du 19/2/2013

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Adoption de la loi sur les unités administratives : les explications de vote de certains députés (vidéo)
Publié le mardi 19 fevrier 2013   |  La Nouvelle Tribune




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Quelques députés, notamment Candide Azannai, Edmond Zinsou, Eric Houndété, Antoine Kolawolé Idji, Issa Azizou et Rosine Soglo ont donné leur position par rapport au vote de cette proposition de loi. Lire les extraits de leurs explications de vote.

Candide Azannai, député de la majorité parlementaire

« J’ai la certitude que ce travail a été fait sans aucune base scientifique. Un Etat ne peut pas travailler sans s’appuyer sur son expertise et on ne peut pas créer des villages sans les délimiter. Je pense que ce travail est à moitié fait et mal fait. En 2008, à l’issue des élections, nous avions dénoncé des villages qui auraient été frauduleux. A la fin des élections, le gouvernement a pris des initiatives heureuses en mettant sur place une commission interministérielle pour s’occuper de ces questions de délimitations et aussi de créations des unités administratives. Depuis 2009 à aujourd’hui, personne n’a demandé le sort de cette commission et ses résultats. Le second problème qui s’est posé est le problème de 2011 où avec le rapport de l’OIF, le rapport interne de ceux qui se sont occupés de la Lépi, il a été révélé qu’il y a eu une quarantaine de villages et de quartiers fictifs. Alors, lorsque nous savons que nous sommes à la veille du quatrième Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH), nous devons capitaliser, mettre à profit l’expertise nationale que détient l’INSAE. Cela n’a pas été fait M. le président. Je pense qu’en dehors de cela, la question est de prendre les 40 villages ou quartiers de 2011, de prendre ceux fictifs de 2008 et d’aller dans le sens d’une loi pour la régularisation de ces cas fictifs qui ont créé d’énormes problèmes. Nous ne l’avons pas fait. Et pour endormir le cabri, nous avons utilisé une anesthésie d’éléphant. Et tout le monde pense que ça a été bien fait. C’est faux. Je dis, c’est faux. Ce qui s’est passé est de se servir de la fraude de 2008 pour voiler un peu ce qui est dénoncé par le rapport de l’OIF en 2011».
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