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Bilan : les top et les flops de Boni Yayi au Bénin
Publié le mercredi 10 fevrier 2016  |  Jeune Afrique
La
© La Nation par DR
La route Akassato-Bohicon




En dix ans, Boni Yayi a mis une bonne partie du pays en chantier. À l'heure du bilan, que lui laisse-t-il en matière d'infrastructures routières, énergétiques et économiques ?

À son arrivée au pouvoir, en 2006, Boni Yayi avait donné le ton. « Mon ambition est de faire du Bénin un pays de services », avait-il assuré. Deux quinquennats plus tard, tout le monde reconnaît, y compris ses détracteurs, qu’il a été le chef de l’État le plus ambitieux que le Bénin ait connu en matière d’infra-structures. Reste que, pour beaucoup de Béninois, en voulant trop embrasser Boni Yayi a mal étreint.

Le réseau routier élargi

C’est sur le volet routier qu’il a été le plus actif. « En dix ans, le président aura contribué à étendre le réseau routier national de 1 000 km, contre seulement 1 820 km en quarante-cinq ans pour ses prédécesseurs », souligne ainsi Gustave Sonon, le ministre des Travaux publics et des Transports.

Alors que le président Yayi met la pression sur les opérateurs pour que les principaux axes soient achevés avant la fin de son mandat, plus de 950 km de chaussées bitumées ont en effet été construits entre 2006 et 2015 (pour un montant total de 395 milliards de F CFA, soit plus de 600 millions d’euros), et 675 km ont été réhabilités, modernisés ou élargis (pour 458 milliards de F CFA), en particulier autour des principaux corridors qui relient Cotonou aux capitales sous-régionales : deux en direction du nord (l’un vers Niamey, l’autre vers Ouagadougou et Bamako), trois selon un axe est-ouest, permettant de mieux connecter le pays à ses voisins togolais et nigérian. La desserte de Cotonou et la circulation dans la capitale économique ont été considérablement améliorées, avec notamment la construction de trois échangeurs et d’un troisième pont.

Beaucoup fustigent cependant les conditions d’attribution de certains marchés et leur coût. Par exemple, celui de la route Akassato-Bohicon (desserte de l’hinterland), qui a été « réévalué » de 52 milliards à 107 milliards de F CFA, soulevant de virulentes critiques de la part du Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-TTP).
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