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La paix, un enjeu majeur pour la présidentielle
Publié le lundi 15 fevrier 2016  |  Autre presse
Conférence
© Autre presse par Ministère de Côte d`Ivoire
Conférence internationale pour le renforcement de la cybersécurité et la cyber protection
Lundi 08 février 2016. Grand Bassam. La Côte d`Ivoire abrite la conférence internationale pour le renforcement de la cybersécurité et la cyber protection.




Par : Mathieu DAHANDE

A mesure que s’approche les présidentielles de 2016, les menaces sur la paix grandissent. Au-delà de simples rumeurs, le risque de débordement s’accroit quotidiennement. Les derniers évènements de Parakou sont évocateurs. La militarisation des lieux publics, l’interdiction des meetings, les attaques et les répliques des divers camps, l’annonce assourdissant du K.O mal accueilli au sein de l’opinion. Voilà des actes qui compromettent dangereusement la paix et la stabilité dans notre pays. Il n’en faut pas plus pour embraser une nation. Les béninois ne mesurent peut-être pas encore le danger qui guette le pays. En Côte d’Ivoire, les choses ont commencé de cette manière et la guerre a duré plus de dix années. D’autres exemples dans la sous-région prouvent bien que le fossé entre la paix et la guerre n’est pas du tout grand. La prise de conscience doit commencer depuis le sommet de l’Etat. Le président de la république ne doit pas perdre de vue qu’il a hérité d’un pays en paix et donc qu’il doit pérenniser les acquis. Si l’alliance entre les FCBE, le PRD et la RB relève du jeu démocratique, il faut comprendre aussi que les défections au sien de certaines formations politiques répondent bien aussi à la même logique démocratique. Et comme la logique le voudrait, l’attaque demande la réplique ou la contre-attaque. Et surtout si cette attaque vient du sommet de l’Etat, et d’un ancien ami ou allié, elle ne peut que susciter la révolte. Il faut donc éviter d’attaquer pour ne pas recevoir de répliques. Les organisations de la société civile ont pris très tôt les taureaux par les cornes avec les messages de paix délivrés un peu partout. Mais la classe politique ne semble pas suivre un tel rythme. Dans un pays ou la jeunesse est dans sa grande majorité au chômage, le risque de débordement est toujours très élevé. Il faut inviter les autorités au plus haut niveau à travailler pour la préservation de la paix et de la stabilité nationale. Les élections passeront mais le Bénin restera. Tout béninois doit avoir cela à l’esprit et y travailler personnellement.
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