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Présidentielle de 2016: Soglo et Tévoedjrè mauvais donneurs de leçons
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  24 heures au Bénin
Nicéphore
© Autre presse par DR
Nicéphore Soglo, le Maire de Cotonou




En Afrique, vieillesse rime avec sagesse ; mais à coup sûr, à voir le cas atypique du Bénin on s’aperçoit que l’inverse se produit parfois. C’est du moins ce dont on se rend compte quand on observe les agissements des octogénaires Nicéphore Soglo qui se mêle de tous les coups politiques et Albert Tévoedjrè qu’on croyait fini après avoir quitté volontairement la médiature pour se reposer.

Ce débat nauséabond portant sur la démission du Premier ministre finit par fatiguer les Béninois. Il y a comme un acharnement gratuit contre la personne du Premier ministre qui n’est en aucun cas obligé de quitter ses fonctions pour briguer la magistrature suprême. Les ténors de cet appel que sont être autres Albert Tévoedjrè et Nicéphore Soglo sont dans un mauvais rôle : le respectable président Soglo sans doute est dans une bonne blague et Tévoedjrè dans un rêve les yeux ouverts.

Nicéphore Soglo, puisque c’st de lui qu’il s’agit, désigné premier ministre de transition par la conférence nationale pour gérer les affaires courantes en attendant une élection constitutionnelle en mars 1991 avait trouvé, chemin faisant que le pouvoir est succulent et qu’il ne pouvait plus s’en passer. Il a décidé d’être candidat et les langues s’étaient déliées en son temps, arguant qu’il est favorisé par les moyens de l’Etat dont il est détenteur en tant que chef du gouvernement.
Les voix se sont élevées dont celle de Tévoedjrè, opposant bon teint contre sa décision d’être candidat et ensuite de l’être pendant qu’il détient le pouvoir d’Etat. Le Haut Conseil de la République l’a débouté et avec lui, tous ceux qui osaient hausser la voix.

15 ans après, l’histoire se répète avec un premier ministre, non chef du gouvernement, donc, qui n’est premier ministre que par une préséance motivée par la volonté de Boni Yayi d’établir une hiérarchie entre les ministres. En conséquence, n’étant pas premier ministre chef du gouvernement, Lionel Zinsou ne dispose pas la lourde artillerie gouvernementale qui fonde le pouvoir entre ses mains pour en faire usage pour sa notoriété politique. Juste quelques deux véhicules, un chauffeur et un garde de corps, comme tout autre ministre.

On voit donc que ni Nicéphore Soglo, ni Albert Tévoedjrè ne sont habilités à faire la leçon à qui que ce soit dans la République. Soglo pour avoir fait pire et Tévoedjrè pour avoir subi et gardé le silence en 2001 lorsque Bruno Amoussou, alors ministre d’Etat, l’équivalent du premier ministre aujourd’hui briguait la magistrature suprême tout en gardant son poste de ministre des ministres sans que cela ne fasse bruit à cause de la jurisprudence en la matière.

Le faux débat consiste à lui coller l’utilisation des moyens de l’Etat pour le contraindre à démissionner. Ayant perdu le combat des autres côtés et voyant l’arrivée imminente de Lionel zinsou à la Marina tentent désespérément de lui coller quelque chose pour le discréditer aux fins de lui arracher le bénéfice de l’intégrité dont il faut preuve depuis son arrivée au gouvernement de Boni Yayi.

En outre, le code électoral ne stipule pas que cette démission est obligatoire. Et c’est justement en cela qu’on voit plutôt la main des forces de l’ombre tirer les ficelles pour des raisons inavouées. Le candidat Lionel Zinsou est donc l’objet d’attaques non fondées dont les dessous sont connus.

En effet, c’est essentiellement la force politique de l’homme qui fait peur. Et selon le camp adverse, il faut trouver toutes les raisons du monde pour lui coller une histoire. Fatigués par rapport au faux débat sur sa nationalité, les détracteurs ont alors pensé que sa démission va être le talon d’achille qu’on pourrait exploiter et le dissuader. Mais c’est sans compter avec l’abnégation de Lionel Zinsou qui ne pense pas au chantage. Pour lui, le Bénin a besoin de travailler pour son développement. Les commérages et chantages sont du dilatoire et ne feront pas avancer le pays. Lionel Zinsou ne tombera pas dans ce piège.
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