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Le député Clément Houinou Ebo au sujet du candidat de l’Afa :« Le Général Amoussou fait la fierté des forces armées »
Publié le mercredi 17 fevrier 2016  |  Le Matinal
Fernand
© Autre presse par DR
Fernand Amoussou




Les qualités de l’ancien chef d’état major général des forces armées béninoises à la loupe. C’est le député Clément Houinou Ebo qui s’est livré à l’exercice. Selon ses dires, « Fernand Amoussou fait la fierté des forces armées béninoises ».
Il est Général d’armée. Mais son nom évoque d’abord la paix. Fernand Amoussou n’est pas seulement le soldat qui a fait honneur au Bénin sur la scène internationale à travers ses missions de maintien de la paix sous mandat des casques bleus de l’Onu.

Il n’est pas seulement la figure qui incarne le mieux l’héritage des meilleures années du Général Mathieu Kérékou, le démocrate, l’homme de la conférence nationale, le chantre de la liberté d’expression.
Il est aussi celui qui a su restituer sa fierté à toute une corporation, celle des hommes en uniforme. Les circonstances révèlent les grands hommes, et au carrefour où se trouve le Bénin, un homme émerge de l’ombre à pas feutrés, et son discours neuf et beau, révèle plus que le soldat de la paix, un orateur accompli et un grand orateur. Candidat à la présidentielle, le Général Fernand Amoussou multiplie des sorties, des interventions, des débats, dans les universités, dans les cercles de réflexion, sur les antennes des radios et télévisions et laisse découvrir un homme éloquent, cultivé, intelligent, doté d’un sens exceptionnel de l’analyse et d’une vision clairvoyante pour son pays.

Un grand manager

J’ai eu, moi aussi, le privilège de le côtoyer de plus près depuis quelques années, et chaque jour qui passe, il se révèle à moi comme un homme affable, un grand visionnaire et un grand manager, sans doute, à mon sens, l’homme dont ce pays a besoin, comme le Général Charles de Gaulle se fut révélé l’homme de la situation de la France humiliée lors de la deuxième guerre mondiale. Lui qui a su trouver du tréfonds de son âme, la force de rendre à la France sa dignité. Il m’apparaît comme l’homme de la situation, tel le Général Mathieu Kérékou se fut révélé par son discours et son action, d’abord en 1972, ensuite au moment de la Conférence nationale en 1990, et enfin, quand les Béninois ont voulu saluer sa sagesse, en le ramenant aux affaires en 1996. Les circonstances ne sont pas les mêmes, mais le Bénin se trouve à la croisée des chemins, et l’homme qui prendra en main la destinée de nos dix millions de compatriotes doit être un homme de poigne, un homme de rigueur, un homme d’expérience et un homme de vision. L’émission ‘‘Zone Franche’’ de la chaîne de télévision Canal 3, diffusée il y a quelques jours, aura eu le mérite de révéler au grand public qu’au-delà du Général d’armée, il est un homme d’une intelligence vive. Sur cette émission de grande audience, il s’est montré particulièrement à l’aise, tant dans le fond que sur la forme, faisant admirer quelques-unes des idées fortes qu’il entend mettre en œuvre s’il est élu président de la République. Gratuité de l’éducation jusqu’à 16 ans, une banque dédiée à la jeunesse et dont l’Etat se porterait garant des prêts, l’exonération fiscale pour les entreprises qui emploient les jeunes, la révision du statut pénal du chef de l’État et de ses ministres pour faciliter les poursuites judiciaires en cas de détournements de deniers publics. Des idées, il en a. De la suite dans les idées aussi. Par exemple, quand il parle de promouvoir l’agriculture, il prend le soin de préciser qu’il ne fait pas allusion à l’épineuse question du coton. Pour Fernand Amoussou, cette culture est un cercle vicieux : « Ceux qui cultivent le coton vendent leur coton pour payer les dettes des intrants coton. » Il indique donc que la priorité doit être, non pas à une culture qui ne profite qu’à quelques privilégiés, mais à une agriculture qui permettra au Bénin d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Avec Fernand Amoussou, la fonction première de l’agriculture sera de régler le problème de la faim au Bénin. ‘‘Mon souci majeur est que chaque Béninois puisse manger à sa faim’’.

Un passionné de la paix

Impossible de revenir ici sur toutes les idées forces que le Général-candidat a développées au cours de cette émission. Ce que l’on retiendra, au-delà de la pertinence de ses solutions pour une meilleure gouvernance, au-delà du caractère concret de ses propositions, c’est surtout la personnalité de l’homme lui-même : un homme en tenue, passionné des questions de paix et de sécurité. Ancien chef des troupes de l’Onu en Côte d’Ivoire, il a été un témoin privilégié du basculement de la crise ivoirienne dans la violence et, fort de cette expérience, il tire la sonnette d’alarme : « La violence en Côte d’Ivoire a été la conséquence d’une mauvaise gestion des élections. » Et quand on lui parle de ces candidats qui annoncent déjà le K.o au profit d’un tel candidat et autres potentielles raisons de dérapage, Fernand Amoussou prend un air grave et lance les mots d’ordre pour que la paix et la quiétude sociale sortent indemnes du processus électoral en cours. Il s’adresse alors directement au peuple, celui en âge de voter : « C’est vous et personne d’autre qui allez choisir le prochain président de la République. Sortez massivement pour prendre vos cartes d’électeur. Ne déléguez ce pouvoir à personne. Le jour des élections, sortez en grand nombre. Allez voter et après, restez pour sécuriser votre vote… ». Le Bénin est à la croisée des chemins. Notre démocratie en voie d’essoufflement a besoin d’oxygène. Elle a besoin de rendre le pain disponible pour tous, sans quoi la paix qui reste son seul acquis à ce jour risque de tomber en péril. Quand le Général Amoussou aborde la thématique de la paix, on voit un homme qui y a consacré toute sa vie. Il le dit d’ailleurs en ses propres mots : « Ma vie entière est dédiée au service de mon pays. Je n’ai fait que cela. Je n’aspire qu’à cela. Je veux me mettre au service de mes compatriotes, pour la préservation de la paix… » Et vient alors l’heure de la profession de foi, pour le candidat qui rêve de réhabiliter la valeur travail dans un climat où il estime que toutes les valeurs se sont érodées au profit de l’argent. Le Général Fernand Amoussou fait la promesse formelle de mettre son mandat de président de la République, s’il est élu, sous le signe de l’intégrité et de l’exemplarité : ‘’on est chef par l’exemple, en appliquant à soi-même, ce que l’on exige des autres.’’ Et quand vient le moment de conclure, il met la main sur le cœur et promet, qu’en homme de parole, il fera exactement tout ce qu’il a dit. Naturellement, ceci ne sera possible que si le peuple électeur saisit la portée du message et prend conscience de la chance qu’il a, d’avoir un fils de la trempe du Général de la paix, Fernand Amoussou qui a servi avec loyauté, bravoure, efficacité, et qui ne demande qu’à se mettre au service de ses compatriotes pour pratiquer au meilleur niveau et avec excellence le seul art qu’il maîtrise plus que tous les autres : Servir.
Soldat de la Paix et du Développement, je vous salue, Général Fernand ! En avant, pour la victoire ! »

Clément Ebo Houinou
Ancien député Psd
(4ème législature)
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