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Pour remettre le moteur Bénin en marche : Koupaki s`impose en «mécano en chef»
Publié le lundi 22 fevrier 2016  |  La Presse du Jour
Pascal
© Autre presse par DR
Pascal Irénée Koupaki, lors du meeting à Natitingou




Un week-end bien chargé pour le Président Pascal Irénée Koupaki et son staff. Après le premier jour de la campagne officielle pour l’élection présidentielle du 06 mars prochain, où le leader de la Nouvelle Conscience, était au rendez-vous avec les électeurs, cap a été mis sur quelques localités du septentrion telles que Copargo et Nattingou, Kouandé, Pehunco, Kérou, Banikoara, Kandi et Nikki. A chaque étape, l’homme a fait savoir sa vision pour le Bénin, il était porté à la tête du pays au soir des élections de 6 mars 2016.

Pascal Irénée Koupaki est réellement l’homme qu’il faut pour diriger ce pays à partir de 6 avril 2016. C’est le moins qu’ont retenu les populations de Cotonou, Copargo et Nattingou, Kouandé, Pehunco, Kérou, Banikoara, Kandi et Nikki qui ont reçu la visite de l’homme et son staff du vendredi au dimanche dernier. Occasion pour bon nombre de population de redécouvrir le plan d’affichage, la vision et le projet de société de l’homme. A Cotonou, où le top de la campagne a été donné, Makandjou Pascal Irénée Koupaki n’a pas démenti le caractère méthodique qu’on lui connaît. A traves une imposante caravane, il a sillonné les rues de Cotonou. La caravane qui a pris départ à son domicile au Champ de foire a abouti à la plage de Fidjrossè où un meeting et un concert l’ont clôturé. Après Cotonou le vendredi, Pascal Irenée Koupaki s’est rendu samedi au deuxième jour de la campagne à Copargo et Nattingou. Le candidat de la Nouvelle Conscience déferle à nouveau sur le Bénin profond. Il entame ainsi son troisième tour du Bénin. En effet, le premier lui a permis de prendre connaissance des préoccupations des Béninois des 77 communes. Le deuxième qu’il a effectué il y a quelques jours, lui a permis d’exposer les solutions qu’il propose dans son projet de société. Ce troisième tour est l’occasion pour le candidat du peuple de solliciter les suffrages nécessaires à sa victoire le 06 mars prochain. A l’instar de Copargo et Nattingou, à Kouandé, Pehunco, Kérou, Banikoara, Kandi et Nikki, le candidat Makandjou Pascal Irénée Koupaki a supplanté tous les candidats les reléguant dans une posture de challengers. En effet, dans son discours d’entrée en campagne Koupaki a fait savoir à la population béninoise qu’ils forment un couple dont la femme et l’homme se sont longtemps observés et, séduits par leurs qualités respectives, se sont finalement rapprochés et parlés. Ils se sont engagés à faire un chemin ensemble. Ils se sont promis fidélité et vérité. « Le temps des alliances a enfin sonné. Mais comme vous le savez, lorsque l’heure des alliances sonne, les amoureux se donnent encore le temps ultime de la détermination et de l’engagement, le temps pendant lequel ils méditent une dernière fois les bonnes raisons de leur choix.Vous me connaissez bien et je vous connais bien. Nous n’allons pas nous présenter en deux semaines ; nous allons au contraire nous préparer à la cérémonie du 06 mars, à son organisation, à son succès, au respect des engagements que nous avions pris ensemble. », a laissé entendre M. Koupaki qui estime que le pays est en panne ; le moteur Bénin est en panne. C’est une panne lourde et complexe qui selon lui nécessite, que l’on descende le moteur pour le rechemiser, pièce par pièce. « Avec vous, j’ai pris le temps d’identifier les causes de la panne. Elles sont nombreuses, car, à force d’ignorer les voyants qui se sont allumés depuis des décennies, trop de pièces se sont détériorées. Nous les avions poussées à l’usure à cause de notre entêtement à rouler sans révision et sans maintenance. Le temps est à présent venu de dévisser et de remplacer toutes les pièces critiques, avec patience et persévérance, et avec le concours de toutes les Béninoises et de tous les Béninois. Nous avons déjà ausculté minutieusement chaque élément et avons apprêté les pièces de rechange. Vous y aviez travaillé et c’est ensemble que nous avons élaboré le manuel de réparation », a ajouté M. Koupaki qui a rappelé aux électeurs le devoir qui les attend. C’est un devoir patriotique, un devoir vis-à-vis du Bénin.

DISCOURS D’ENTREE EN CAMPAGNE DE KOUPAKI

Cotonou, Fidjrossè le 19 février 2016

Chers amis bonsoir,

Je suis heureux d’être avec vous cet après-midi et de me sentir bien entouré.

Nous avons parcouru ensemble un long chemin depuis deux ans en passant notamment par Cotiakou pour arriver ici aujourd’hui à Fidjrossè Plage à Cotonou. C’est quand même formidable ce que nous avons pu faire ensemble avec 30 % de CFA de banque et 70 % de CFA éthique. Le Courage, la Foi et l’Abnégation feront grandir notre cher Pays, le Bénin.

Grâce à vous, avec vous et à vos côtés, ce chemin a été palpitant, chaleureux et riche de toutes les couleurs nationales. Grâce à vous, les routes du Bénin n’ont plus de secret pour moi. Je tiens humblement à vous dire que j’ai beaucoup appris à vos côtés. Je tiens à vous dire merci, merci du fond du cœur, merci pour votre accueil, votre hospitalité, vos soutiens, souvent anonymes mais bénis par Dieu.

Chers concitoyens, chers amis,

Nous nous connaissons bien parce que nous sommes partis tôt ensemble à la recherche de réponses pour sortir notre pays de la léthargie dans laquelle il est plongé depuis bien longtemps. Nous formons un couple dont la femme et l’homme se sont longtemps observés et, séduits par leurs qualités respectives, se sont finalement rapprochés et parlés. Ils se sont engagés à faire un chemin ensemble ; ils se sont promis fidélité et vérité. Le temps des alliances a enfin sonné. Mais comme vous le savez, lorsque l’heure des alliances sonne, les amoureux se donnent encore le temps ultime de la détermination et de l’engagement, le temps pendant lequel ils méditent une dernière fois les bonnes raisons de leur choix.

Vous me connaissez bien et je vous connais bien. Nous n’allons pas nous présenter en deux semaines ; nous allons au contraire nous préparer à la cérémonie du 06 mars, à son organisation, à son succès, au respect des engagements que nous avions pris ensemble.

Le 06 mars au soir, aucun électeur Béninois ne pourra dire qu’il s’est trompé de choix. En effet, c’est la première fois depuis 26 ans d’expérience démocratique, que les enjeux d’un scrutin présidentiel paraissent aussi clairs chez nous. C’est d’ailleurs un paradoxe au regard du nombre de candidats en lice. Partout où je suis passé à l’intérieur du pays, je n’ai pas senti ce nombre vous inquiéter. La quantité des candidatures ne semble plus vous poser un problème dans le choix d’un homme.

Vous avez appris, à juste titre et par la force des choses, à réduire, à trier, à catégoriser pour aller vite. Pour gagner en relief, il faut accepter de perdre en extension, dit l’adage. Vous m’aviez exprimé votre détermination à aller à l’essentiel pour que la voiture Bénin, dont le moteur est trop longtemps resté en panne, reprenne très vite la route.

Oui chers concitoyens, notre pays est en panne ; le moteur Bénin est en panne. C’est une panne lourde et complexe qui nécessite, comme je l’ai souvent rappelé ces derniers temps, que l’on descende le moteur pour le rechemiser, pièce par pièce.

Avec vous, j’ai pris le temps d’identifier les causes de la panne. Elles sont nombreuses, car, à force d’ignorer les voyants qui se sont allumés depuis des décennies, trop de pièces se sont détériorées. Nous les avions poussées à l’usure à cause de notre entêtement à rouler sans révision et sans maintenance. Le temps est à présent venu de dévisser et de remplacer toutes les pièces critiques, avec patience et persévérance, et avec le concours de toutes les Béninoises et de tous les Béninois. Nous avons déjà ausculté minutieusement chaque élément et avons apprêté les pièces de rechange. Vous y aviez travaillé et c’est ensemble que nous avons élaboré le manuel de réparation.

C’est ce manuel de réparation que nous avons appelé : Bâtir ensemble le Bénin nouveau. Le Bénin apprenant, entreprenant et innovant. Nous en avions longuement discuté ces derniers jours et continuerons de le faire pendant les 15 prochains jours. Ce Bénin nouveau, vous en connaissez déjà la fondation : c’est la gouvernance éthique et de qualité totale. C’est là la vraie rupture ; le point de rupture pour construire un nouveau système porteur de progrès et de bien-être pour chacun. C’est la seule fondation solide capable d’asseoir les bases de la Maison Bénin transformée. Tôt ou tard, nous n’aurons pas le choix, il faut passer par là. C’est l’ultime voie du redressement de notre pays.

Chers concitoyens, le 06 mars prochain, notre pays va poser un acte déterminant pour la postérité. J’ai l’intime conviction que nous atteignons un virage majeur. Chacun de nous doit en être conscient et s’armer de prudence. C’est pourquoi nous devons rétrograder notre vitesse, revenir quasiment au point mort, afin de négocier, dans la sécurité, ce croisement important de notre histoire.

Le 6 mars prochain, chacun de nous, dans l’intimité de l’isoloir, doit prendre conscience qu’au-delà d’un homme, c’est pour le Bénin qu’il vote. Le Bénin doit être le dernier sens que prend chaque bulletin de vote. C’est le seul bien que nous avons en commun ; c’est l’héritage précieux que nous ont laissé nos aïeuls.

Chers amis, depuis 3 ans, je m’entretiens avec vous tous les jours. Je vous ai expliqué, sans relâche et avec un sens aigu de responsabilité, les raisons profondes de mon engagement au service de notre pays. Croyez-moi, si j’ai encore une seule ambition après 40 ans de carrière, c’est celle d’agir avec les moyens et la légitimité qui sont ceux d’un président de la République.

Pendant 7 ans et 4 mois, j’ai servi mon pays aux côtés du Président Boni Yayi que je remercie une fois encore pour cette opportunité qu’il m’a offerte d’agir dans les limites et avec les moyens qui étaient les miens. Tout n’a pas été facile, mais tout reste possible. Il nous faut encore plus de volonté politique. Pour agir efficacement, le modèle de gouvernance que je propose se fonde sur la volonté non négociable, de se soustraire des liens serviles qui plombent l’action publique chez nous. Toutes les forces de développement sont utiles pour notre pays ; mais chaque force sera efficace d’autant plus qu’elle opère dans les limites du champ de compétence qui est la sienne.

Nous devons rester unis pour être forts, y compris pendant cette période de confrontation et de contradiction politique. La contradiction ne doit pas nous déchirer mais éclairer nos identités, particularités et convictions sur tous les plans : politique, philosophique, économique, socioculturel.

Une campagne électorale doit être le temps de l’exposé des visions et non des divisions. Le 06 mars prochain, nous irons choisir un homme pour conduire, durant les cinq prochaines années, la destinée de notre pays. Les 15 prochains jours ne doivent pas être des jours de guerre, mais de paix. Notre responsabilité, en tant que candidat, est d’inviter nos partisans et sympathisants à bien se tenir, à placer le Bénin au-dessus de toutes autres considérations. Aucun Président de la République ne peut gouverner à partir du 06 avril, un Bénin désuni et désorganisé. Il nous faut donc de la retenue.

J’invite chaque électrice et chaque électeur au cours de cette campagne électorale qui s’ouvre, à la sérénité et au sens patriotique pour que la paix triomphe dans notre pays. J’invite fraternellement chaque compétitrice et compétiteur à cette élection présidentielle à œuvrer pour la paix, et rien que pour la paix. Nous devons être pour la population, un modèle de discipline et de fraternité républicaine.

Mais il n’y a de paix que là où règnent la justice et le respect des règles. Le Bénin grandira en sortant d’une élection paisible, transparente et incontestée. Là encore, la responsabilité de chaque Béninoise et de chaque Béninois est engagée, quel que soit son rang social.

Toi électeur, tu dois battre campagne dans le respect de l’autre et de ses opinions que tu ne partages pas. C’est l’esprit de la Nouvelle Conscience que je prône. C’est un esprit républicain de partage et d’acceptation du droit à la différence.

Toi candidat, tu ne dois pas considérer les autres compétiteurs comme tes adversaires, mais comme tes concurrents. Aucun territoire communal ne doit être la chasse gardée d’un candidat. Le Bénin est sans frontières internes, et chacun doit pouvoir circuler librement et aller où il veut et quand il veut sans s’inquiéter. Ce n’est pas un combat d’anathèmes ni de coups bas, mais un combat d’idées sur fond de vérité.

Toi acteur public en charge de faire respecter les règles et principes en vigueur dans cette période électorale, quels que soient ton rôle et ton niveau de responsabilité, je t’invite à l’impartialité totale, à l’équité et au sens du devoir patriotique. Produis donc et délivre à chaque électeur, dans les plus brefs délais, sa carte pour conforter la paix et faciliter l’expression de son devoir citoyen. Sois conscient de ta mission car, on ne joue pas impunément avec le destin de tout un peuple. Le Bénin reste le seul intérêt supérieur qui doit être le mobile de notre engagement public et citoyen.

Voilà ce que devront être nos partitions respectives pour que cette période électorale se déroule bien. Pour ma part, j’y veillerai scrupuleusement. Je sais maintenant que vous partagez ma vision d’une nouvelle conscience, d’une gouvernance éthique et de qualité totale. C’est une garantie pour l’amélioration du bien-être de tous les béninois.

Chers concitoyens, chers amis, chers électeurs, je ne saurais terminer mon propos sans rappeler le devoir qui nous attend. C’est un devoir patriotique, un devoir vis-à-vis de notre pays. Nous sommes capables, dans un sursaut collectif, de redonner du souffle à notre pays, de le remettre sur le chemin du vrai développement.

Pendant mes nombreuses tournées à l’intérieur de notre pays, vous m’aviez dit que vous étiez prêts à travailler pour faire redémarrer le moteur Bénin. Vous m’aviez dit que vous aviez été en apprentissage et que vous vous sentiez prêts à assumer votre rôle de mécanos adjoints pour redonner vie au moteur Bénin en panne. Vous m’aviez dit que vous étiez à la recherche du mécano en chef pour conduire le moteur en atelier de réparation à partir du 06 avril 2016.

En ce jour où démarre la campagne électorale, je voudrais vous réaffirmer que je serai le mécano en chef qui conduira les travaux de réparation du moteur Bénin, pour le bien-être de tous.

Vive une campagne électorale apaisée !

A nous la victoire pour que l’aube soit véritablement nouvelle!

Je vous remercie.
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