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Présidence de la République du Bénin : Encore 40 jours de pouvoir pour Yayi
Publié le vendredi 26 fevrier 2016  |  La Presse du Jour
Inauguration
© Présidence de CI par DR
Inauguration de l`Amphithéâtre Alassane Ouattara à l`université d`Abomey-calavi de Cotonou
Lundi 19 janvier 2015. Cotonou (Bénin). Le président béninois Boni Yayi et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont procédé à l`inauguration de l`amphithéâtre Alassane Ouattara, don du chef de l`Etat de la Côte d`Ivoire aux étudiants béninois.




La fin de règne de Boni Yayi est proche. Le Chef de l’Etat a encore 40 jours à passer à la tête du Bénin. Les jours sont désormais comptés pour l’actuel président de la République. Yayi est en train de passer ses tous derniers jours à la Marina. Dans 40 jours, il devra céder la place à son successeur. Venu au pouvoir le 6 avril 2006 et réélu en 2011, Yayi est en train de finir ses deux mandats constitutionnels. C’est évident qu’il n’est pas actuellement en lice pour la présidentielle du 6 mars prochain. C’est vrai qu’après sa réélection, la «refondation» de Yayi a été longtemps liée à une tentative de révision de la constitution, qualifiée d’opportuniste par ses adversaires politiques, devant lui permettre de briguer un troisième mandat. La bataille politique a été rude. Et l’opposition a fini par avoir gain de cause, au grand dam de la majorité présidentielle et de son leader. Un frein définitif a été mis à ce projet après l’élection au poste de président du bureau de l’Assemblée nationale de Me Adrien Houngbédji au détriment du candidat de Yayi, Komi Koutché. Pour certains, c’est le coup fatal porté au «complot» de la mouvance. Cependant, le Chef de l’Etat, aidé de ses ministres, députés et autres, n’a cessé de répéter que sa vision est de doter la Constitution du Bénin de nouveaux éléments pour impulser le développement du pays. Yayi n’a cessé de répéter qu’il a déjà pris l’engagement devant «les grands» de ce monde, de respecter la constitution de son pays, donc de ne pas se représenter à une élection présidentielle. Aujourd’hui, s’il en avait l’envie ou pas, le compte à rebours a commencé pour Yayi. Des dix ans de règne, il ne lui reste que 40 jours. Et c’est un euphémisme de dire que ceux qui aspirent lui succéder sont nombreux et pressés. La course à sa succession est lancée. Les 33 candidats officiels sont sur le terrain à la rencontre de leurs compatriotes. Dans le lot, le président sortant a désigné et soutient le candidat Lionel Zinsou. Yayi voudrait bien lui passer la main le 6 avril prochain. Pas sûr que toute autre issue de cette élection lui plairait.

Jean-Marie Sèdolo
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