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Interdiction de portable dans les postes de vote: Martin Assogba désapprouve la décision du dernier Conseil des ministres
Publié le jeudi 3 mars 2016  |  La Nation
Conférence
© aCotonou.com par TOP
Conférence de presse de Martin Assogba
Jeudi 27 Février 2014, Cotonou : Le Président de l`ONG ALCREER, donne une conférence de presse suite à son retour de son séjour sanitaire en France. Photo : M. Martin Assogba, Président de l`ONG ALCREER





Le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba a fustigé la décision du dernier Conseil des ministres interdisant le port du téléphone dans les postes de vote le jour du scrutin. Au cours d’une conférence de presse qu’il a animée mercredi 2 mars à Cotonou, il appelle les candidats à se prémunir de cette décision qui «cache des intentions».

Les résultats du scrutin présidentiel du dimanche 6 mars prochain doivent être le reflet des intentions des Béninois exprimées dans les urnes. C’est le combat qu’entend mener le président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba qui a voulu partager avec tout le peuple béninois ses coups de gueule, ses inquiétudes quant à l’issue de la prochaine élection. « Il n’est pas question de respecter cette décision qui interdit l’utilisation des téléphones portables dans les postes de vote», a insisté Martin Assogba. Cependant, il a nuancé que les téléphones ne peuvent être utilisés dans l’isoloir.

Pour l’éminent acteur de la Société civile, la décision en question est une violation flagrante du Code électoral, notamment en son article 13 qui stipule que seule la Céna a la mission de conduire le processus électoral jusqu’à la fin. Il s’agit donc d’une ingérence du gouvernement dans le processus électoral où il n’a que pour rôle de donner les moyens aux institutions concernées dans le processus, conformément à l’article 14 du Code électoral.
Par ailleurs, Martin Assogba s’étonne du mutisme et du laxisme des candidats qui devraient à son avis dénoncer cette décision pour sauver leur argent et leurs voix. En conséquence, il leur conseille de se préoccuper de leurs représentations dans les postes de vote au détriment de l’achat de conscience. «Ils doivent tout faire pour moins gaspiller leurs sous pour l’achat de conscience et prévoir un budget pour bien traiter leurs représentants dans les postes de vote», a-t-il dit. Car selon lui, «la plus grosse veille revient aux candidats». Mais une chose est de se faire représenter, l’autre est pour Martin Assogba que les représentants soient des gens instruits et bien éveillés. Car d’éventuels recours seront tributaires du travail qu’auraient fait ces représentants.
Aussi, le président de l’Ong Alcrer a-t-il saisi l’occasion pour se prononcer sur la disponibilité ou non des cartes d’électeur. Martin Assogba qui dit avoir joint le président du Centre national de traitement est convaincu que tous les électeurs ne pourront avoir les cartes, notamment les nouveaux majeurs dont il plaint vraiment le cas.
Aux citoyens, le président de l’Ong Alcrer conseille de ne pas détruire les affiches des candidats. Parce que, dit-il, ce n’est pas démocratique¦

Claudel HOUNTON (Stag)
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