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Le braconnage est une menace immédiate pour la survie des éléphants d’Afrique, selon la CITES
Publié le jeudi 3 mars 2016  |  Xinhua




Le braconnage à son niveau actuel constitue un risque immédiat pour la survie des éléphants d'Afrique, car la population d'éléphants sur l'ensemble de ce continent continue de décliner selon la tendance globale du braconnage observée en 2015, a déclaré jeudi la Convention internationale sur le commerce des espèces animales et végétales en danger (CITES).
Les nouveaux chiffres de la CITES montrent une augmentation régulière du nombre d'éléphants tués illégalement depuis 2006, avec un pic en 2006, et une stabilisation depuis à un niveau qui est bien trop élevé.

D'après la CITES, les informations les plus favorables viennent d'Afrique de l'Est, une sous-région qui a observé une amélioration pour la quatrième année d'affilée en 2015, avec un nombre de naissances naturelles désormais plus élevé que le nombre de décès par braconnage.

Toutefois, même dans cette sous-région la situation est mitigée, avec une augmentation du niveau de braconnage manifeste en Tanzanie, et des niveaux de braconnage plus faibles au Kenya.

Les niveaux de braconnage les plus importants ont été enregistrés en Afrique centrale et de l'Ouest. Le niveau de braconnage en Afrique du Sud reste en-dessous du seuil soutenable, toutefois on observe une tendance à la hausse préoccupante du braconnage d'éléphants pour la première fois dans le parc national de Kruger en Afrique du Sud.

Bien que la population globale d'éléphants du parc de Kruger ne soit pas en déclin, cette situation pourrait changer si les tendances observées en 2015 se poursuivent, selon la CITES.

"Les populations d'éléphants d'Afrique restent confrontées à une menace immédiate pour leur survie en raison des niveaux élevés inacceptables de braconnage", a déclaré le secrétaire général de la CITES, John E. Scanlon.
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