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Rebondissement dans la procédure de poursuite de Kamarou devant la HCJ: Le dossier de l’Ige substitué à un rapport parlementaire de 2005
Publié le mercredi 20 fevrier 2013   |  Le Matin




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Dans les coulisses de l’Assemblée nationale, on peine toujours à trouver la formule pour une véritable poursuite de Kamarou Fassassi devant la Haute cour de justice.

Etant donné que toutes les rues savent désormais que le rapport de l’Ige (Inspection générale de l’Etat) envoyé pour soutenir le forfait est vide de sens et n’accable aucunement la personnalité, la Commission des lois au niveau de l’Assemblée nationale serait entrain de... *C’est désormais clair que c’est un combat de David contre Goliath


*Kamarou Fassassi appelle les députés et le peuple à la vigilance

Dans les coulisses de l’Assemblée nationale, on peine toujours à trouver la formule pour une véritable poursuite de Kamarou Fassassi devant la Haute cour de justice. Etant donné que toutes les rues savent désormais que le rapport de l’Ige (Inspection générale de l’Etat) envoyé pour soutenir le forfait est vide de sens et n’accable aucunement la personnalité, la Commission des lois au niveau de l’Assemblée nationale serait entrain de vouloir soumettre à la plénière, un ancien rapport d’enquête parlementaire d’il y a cinq ans et sur lequel l’Assemblée a déjà eu à se prononcer. Ayant appris le nouveau stratagème, l’ancien ministre Kamarou Fassassi a pris le peuple béninois à témoin de ce que la nouvelle trouvaille étale au grand jour, le vilain dessein politique de l’écarter des joutes électorales et de jeter de l’opprobre sur sa personne et sa famille jusqu’à trouver la faille de l’enfermer à tord. Visiblement remonté par tout ce qu’il subit, l’homme a invité les députés à la vigilance car, le présent document est tout aussi vide que le premier. Il a également convié ceux qui disent qu’il s’agite à se mettre à sa place où sept (07) années durant, il a subit la honte de la rue avec la diffamation, les injures et toutes sortes de calomnies en toute sérénité espérant que jour, la vraie justice sera dite pour rétablir la vérité.

« Mais c’est aujourd’hui que je comprends que les gens ne veulent jamais aller sur le chemin de la justice, mais cherchent plutôt des moyens détournés pour m’enfermer à tord, il y a lieu que je me défende. Je parie que tout le monde aurait fait la même chose à ma place. Je tiens à ce que tout le peuple béninois sache ce qui se passe réellement. Le reste peut advenir. Mais aucun combat ne me fait peur. Je sais que l’homme ne pourra jamais décider à la place de Dieu », a souligné le ministre Kamarou Fassassi avant de poursuivre « Ce 19 février, il a été envoyé à la commission des lois de l’Assemblée nationale, une brochure contenant le rapport d’une commission parlementaire d’enquête et de contrôle sur l’acquisition d’une centrale électrique basée à Takoradi au Ghana. Ledit rapport est signé du président Kolawolé A. Idji. J’ai appris que c’est sur la base de ce document que l’Assemblée nationale veut demander à la plénière de m’envoyer devant la Haute Cour de justice. Cela ne m’émeut du tout pas. Au contraire, j’ai du dégoût et du dédain pour ce qui se fait. Je voudrais rappeler que c’est depuis 2007 que le gouvernement a décidé de ma poursuite devant la Haute cour de justice. Le chef de l’Etat avait envoyé en cette année, une correspondance dans laquelle il est écrit que j’ai été mis en cause dans le rapport de vérification de la gestion administrative, comptable, financière et matérielle de la Société béninoise d’énergie électrique (SBEE) alors que j’étais ministre des mines, de l’énergie et de l’eau. Dans ce rapport rien ne m’interpelle. Absolument rien. J’ai toujours dit que je suis prêt à répondre si c’est un Dg ou un collaborateur qui cite mon nom. Mais il n’y a rien de tout cela. Dans le dossier de l’Ige, Kamarou Fassassi n’est aucunement épinglé ou cité pour encore moins dans les recommandations. Rien ne m’inquiète. D’ailleurs, tout le monde le sait déjà, que ce dossier de l’Ige est une coquille vide devant les députés. Alors, on a choisi autre chose pour endormir les gens pensant que les Béninois sont aussi nigauds. C’est vraiment déplorable. Je dois commencer par faire observer que pour ce qui est du rapport de la commission parlementaire de 2005, rien et absolument rien ne m’accable non plus. La commission a eu à faire 13 recommandations et en aucun point de ces recommandations, Kamarou Fassassi n’est reconnu coupable de rien. Mieux, la commission n’a jamais dit de poursuivre X ou Y. Je vais vous dire. L’acquisition du groupe SIIF a été approuvée par le gouvernement béninois dont je faisais à l’époque partir. En dehors du Dg, il y avait le ministre des finances de l’époque, un représentant de la cellule de passation des marchés publics et moi-même en tant que ministre des mines, de l’énergie et de l’hydraulique. Nous étions donc pour ce projet, plusieurs signatures au nom du gouvernement béninois. Alors pourquoi veut-on aujourd’hui s’attaquer à ma seule personne ? Franchement, même si on est aveugle, le seul récit prouve que l’on veut tout faire pour me mettre hors jeu pour les prochaines échéances électorales. Car, les spécialistes de la question m’ont déjà dit que la procédure enclenchée a pour durée de 2 à 3 voire même 4 années. On comprend net, que les élections les plus proches se seront déjà déroulées. Il faut voir dans ce dossier, la malhonnêteté et la méchanceté humaine. Entre temps, c’est sur la base des travaux de l’Ige, qu’on a voulu me faire du tord. Mais voyant que le plus petit des Béninois a compris la supercherie, on veut se pencher sur un rapport déjà approuvé par le parlement. Encore que, dans le nouveau rapport, rien ne m’ébranle », a expliqué Kamarou Fassassi qui persiste et signe que personne ne lui fera peur et qu’il est près à aller loin. « Je suis désormais décidé. Je sais que c’est un combat de David contre Goliath et que le David que je suis n’a même pas la lance pierre à la main. C’est l’histoire du chêne et du roseau de la Fontaine. Mais je suis persuadé que j’en sortirai gagnant au nom de l’Eternel. Le présent document est sorti pour faire croire qu’il y a un dossier Kamarou Fassassi. Avec le recul, je dois dire qu’aujourd’hui, les faits me donnent raison. La centrale SIIF sauve le Bénin d’un délestage plus sévère car, elle marche toujours contrairement au groupe électrogène de 5 mégawatts acquis sur financement de la Boad alors présidé par Monsieur Boni Yayi. J’allais même oublier. A la page 54 du document actuellement exhibé au parlement, j’ai en ma qualité de ministre, eu à dire que le mégawatt revienne au groupe Mri à 1,1milliard alors que la centrale SIIF qui coûte 15 milliards induit le coût du mégawatt à 0,4 milliard soit 4 fois moins cher que le groupe Mri. Il faut dire que ce groupe acquis sur financement Boad à l’époque de Boni Yayi a coûté 09 milliards. Et a éclaté quelques mois après son installation. Maintenant, c’est ce dossier qu’on ressort et au lieu que le gouvernement s’intéresse à ça, on veut s’attaquer à Kamarou Fassassi. C’est malhonnête », a poursuivi l’ancien ministre qui, une fois encore martèle que c’est toujours une coquille vide devant les députés. Je ne sais pas pourquoi depuis, aucune commission ne s'est préoccupée du groupe acquis sur financement de la Boad quant Yayi était président. C'est vraiment la politique de deux poids deux mesures. c'est deux choses et on laisse l'un pour s'attaquer à l'autre. Pour ceux qui prétendent être indignés par sa démarche de porter l’information à la portée de tout le peuple béninois, Kamarou Fassassi souhaiterais qu’ils se mettent à sa place. « Moi je n’ai rien dit depuis sept ans. J’ai laissé les gens médire de moi. J’ai toujours été serein pensant qu’un jour, la vérité finira par s’éclater. Mais depuis, je ne vois rien venir. Pire, on transforme l’affaire en une nébuleuse. Pour le respect que je dois au peuple et à ma famille, j’ai décidé de dire ce qui est, pour empêcher les gens de transmettre et de faire ce qui n’est et ne doit pas être. Déjà on m’a pris mon passeport, je ne sais au nom de quelle loi ? Je pense que nous ne devons pas continuer par nous taire. On veut m’écarter. On veut m’embastiller. C’est désormais clair. », a-t-il conclut très frustré de la manière dont on conduit ce dossier qui en réalité n’en est pas un.

J.D

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