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Dossiers Pvi et Sodeco : Koupaki répond à Yayi
Publié le vendredi 18 mars 2016  |  La Presse du Jour
Pascal
© aCotonou.com par DR
Pascal Irénée Koupaki, le candidat de la nouvelle conscience




Hier, jeudi 17 mars 2016, au siège de campagne du Rassemblement Nouvelle Conscience, Pascal Irénée Koupaki, engagé dans la coalition de Rupture pour le second tour de l’élection présidentielle, a, face à la presse, réagi aux informations véhiculées sur les réseaux sociaux relativement aux dossiers de Programme de vérification des importations de Nouvelle génération (Pvi-Ng) et de Sodeco lesquelles indiquent que le président Boni Yayi lui fait porter la responsabilité des dites affaires. En substance, Pascal Irénée Koupaki affirme fermement que les déclarations du chef de l’Etat sont loin de la vérité.

Déclaration de Pascal Koupaki

Mesdames et Messieurs Bonjour,

J’ai du interrompre ma participation aÌ la campagne électorale pour le second tour de la Présidentielle 2016 pour venir répondre aux Compagnons et Compagnonnes du Rassemblement Nouvelle Conscience (RNC) et aux Responsables des partis et mouvements politiques partenaires.

De temps aÌ autre, par le passeì, on cite mon nom dans les dossiers aÌ scandales du régime finissant.

J’ai réagi aÌ trois occasions : en avril 2015 sur la Chaine Canal 3, en décembre 2015 par un Communiqueì et le vendredi 4 mars 2016 au cours d’un entretien avec deux journalistes, entretien diffuseì par les Chaines LC2, Golfe TV et Canal 3.

Vous me connaissez et vous savez que je ne suis pas un homme d’éclat, et que je tiens aÌ ma fiertéì, ma dignitéì et aÌ l’éthique dans la gestion des affaires publiques qui relèvent de ma compétence. Je ne peux pas être pris aÌ défaut.

Je voudrais rappeler le contenu du Communiqueì du 7 décembre 2015, largement diffuseì dans la presse.

COMMUNIQUE

Cotonou, le 7 décembre 2015

«De sources dignes de foi, il me revient avec insistance, que certains membres du Gouvernement de mon pays ont entrepris de salir le nom, Makandjou Pascal Irénée Koupaki, en distillant des informations fausses auprès de certaines institutions internationales, certains partenaires bilatéraux du Bénin et certaines hautes personnalités béninoises, en rapport avec les scandales financiers de ces dernières années. L’objectif viseì est manifestement de me décrédibiliser auprès de l’opinion publique nationale, sous régionale et internationale.

Je suis informeì de ces agissements et je demande aÌ leurs auteurs bien identifiés d’avoir de la retenue. Je les invite aÌ parler de ce qu’ils savent au lieu de se faire les porte-voix de personnes de l’ombre sur des sujets qu’ils ignorent. Il vaut mieux se préparer aÌ la révolution culturelle, dans la méditation».

Le Président de la République m’a appeléì après avoir pris connaissance de ce communiqueì et m’a dit qu’il allait demander aux Ministres d’arrêter cette cabale.

Depuis hier matin, certaines informations circulent sur les réseaux sociaux avec comme titre «AFFAIRES PVI ET SODECO : YAYI POINTE UN DOIGT ACCUSATEUR VERS KOUPAKI». Je vous en donne lecture.

Les affaires PVI (Programme de Vérification des Importations) et SODECO (Sociétéì de Développement du Coton) qui ont tenu en haleine le peuple béninois ne sont pas encore rangées. Et ce, en dépit de la condamnation du Bénin par la Cour commune de justice et d’arbitrage de l’Ohada. Hier, mardi 15 mars 2016, en visite dans des chantiers d’infrastructures sportives aÌ Abomey-Calavi et Adjohoun, le Chef de l’Etat les a remis sur la table et a, cette fois-ci, accuseì quelqu’un d’autre que l’homme d’affaires Patrice Talon. Il s’agit de l’ancien Premier Ministre Makandjou Pascal Irénée Koupaki. A en croire le Président Boni Yayi, sans le dire explicitement, ce serait l’ancien numéro 2 du gouvernement qui a signéì ces deux contrats décriés plus tard par l’Etat béninois et qui avait conduit aÌ leur résiliation de façon unilatérale. «J’ai responsabiliseì un certain nombre. Il y en a même aÌ qui j’ai concédéì le pouvoir de diriger le conseil des Ministres pendant cinq ans sur sept ans. (…) Ce sont eux qui ont pris des décisions, si je ne suis pas laÌ. En complicitéì avec le Secrétariat Général, ils ont pris des décisions qui aujourd’hui, est la mauvaise gouvernance que nous appelons le PVI qui nous a ruinés, la SODECO qui nous a détruit la filière coton (…), le Port qui s’est effondreì », a déclaréì Boni Yayi devant les milliers de jeunes, femmes, hommes réunis sur la nouvelle aire de jeu synthétique installée aÌ Adjohoun.

Je ne serais pas intervenu ce matin si ces propos avaient étéì tenus par un citoyen ordinaire. J’aurais dit : c’est encore des dénigrements sans fondement, des balivernes. Mais ces propos ont étéì tenus le mardi 15 mars 2016, en pleine campagne électorale, par le Chef du gouvernement auquel j’avais appartenu. Le Chef du gouvernement est l’autoritéì de tutelle du Secrétaire général du Gouvernement.

J’ai un profond respect pour la fonction présidentielle et l’office ministériel. Il faut sacraliser ces fonctions de gouvernance dans la République. Je me dois cependant de clarifier ces propos tenus le mardi 15 mars aÌ Adjohoun devant des jeunes en quête de repères, de modèles.

Je dis et j’affirme que ces propos sont loin de la réalitéì des faits. Ces propos font économie de véritéì. C’est cela qui est grave lorsqu’on cherche coute que coute un bouc émissaire. Je ne suis pas le bon bouc émissaire. Nous devons être des hommes de foi et de véritéì pour servir le peuple avec un minimum de droiture. On ne m’entrainera pas dans la poubelle.

Je suis dans la Coalition pour la rupture. Je sais que cela ne plait pas. Qu’importe ! Je n’ai pas répondu aux appels de pied pour intégrer l’alliance de la continuitéì. J’ai choisi de faire campagne pour celui qui est proche des axes majeurs du projet de sociétéì du Rassemblement Nouvelle Conscience (RNC) et donc ses alliés. Il faut prendre acte de ma position et passer aÌ autre chose.

Passer aÌ autre chose ! Oui, je retourne sur le terrain pour faire campagne pour Patrice Talon.

Après la campagne, je suis prêt aÌ un débat contradictoire public entre tous les signataires des textes réglementaires relatifs aÌ ces dossiers.

Je vous remercie.
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