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Déclarations de candidats et personnalités après leur vote
Publié le lundi 21 mars 2016  |  La Presse du Jour
Patrice
© aCotonou.com par DR
Patrice Talon et Lionel Zinsou




Patrice Talon : «C’est une impression de satisfaction que j’éprouve avec beaucoup de fierté. Depuis le premier tour les choses se passent plutôt bien. L’organisation est bonne. Il faudrait le reconnaître et il faudrait qu’on félicite la Céna principalement et la Cour constitutionnelle également d’autant que nous avons vu la Cour travailler avec beaucoup de calme et de sérénité. Il y a eu beaucoup de tension dans les cœurs mais, les résultats proclamés par la Cour ont confirmé la tendance annoncée par la Céna. Tout cela montre que dans l’ensemble nous sommes en train de progresser et que notre modèle n’est pas si mal que ça, bien au contraire. Il suffit qu’on le veuille. Les choses se passent bien parce qu’on l’a bien voulu, aussi bien les membres de la Céna, de la Cour Constitutionnelle, tous les électeurs dans l’ensemble et les candidats. Toutes les fois que nous prenons à cœur de nous en sortir, nous y parvenons. J’ai l’impression que la renaissance de notre pays est déjà en cours. Tout se passe si bien que pour moi, c’est prémonitoire. Que celui qui incarne l’idéal que nous portons tous aujourd’hui, la Renaissance gagne. C’est bien moi et je vais gagner, et notre pays va renaître effectivement».
Nassirou Bako Arifari : «C’est un sentiment de satisfaction. Satisfaction d’accomplir un devoir de citoyenneté, un devoir de responsabilité. Satisfaction aussi pour la tenue effective de ce scrutin de ce second tour. Je pense que notre pays a fait le grand pas dans la voie de la démocratie. Nous devons tous travailler dans le sens de la consolidation de la paix sociale. J’ai posé un acte certes citoyen, mais aussi un acte de respect de la parole donnée. Le seul appel que j’ai à lancer, c’est que chacun vote selon sa conscience».
Pascal Irénée Koupaki : «Le vote s’est bien passé et je m’en réjouis. Vous avez vu vous-mêmes que le bureau de vote est organisé, il y a du calme. Je suppose que partout dans le pays, il en sera ainsi. En tout cas, je le souhaite. Parce que nous devons voter dans la paix, dans la tranquillité. Et je suis venu accomplir ce devoir citoyen avec mes compagnons de tous les jours. Vous avez l’habitude de les voir toujours à côté de moi avec mon épouse et tous les autres. Donc, je souhaite que tout se passe bien et que dans des temps raisonnables, sans pression aucune sur les institutions que ce soit la CENA (Commission électorale nationale autonome) ou la cour constitutionnelle, que les résultats soient disponibles dans les délais raisonnables. Et que les béninois se mettent au travail. Parce qu’on n’a pas encore commencé à travailler. Je vous l’ai dit, je le dis encore ce matin. Nous allons nous mettre au travail à partir du 6 avril 2016 et la physionomie de notre pays va changer, son image sera un peu plus nette. Et les Béninois auront un plus de joie dans les cœurs, dans les visages et vous le lirez avec plaisir. Je vous remercie».
Komi Koutché : «Nous sommes à l’ultime étape constitutionnelle de ce processus électoral pour la présidentielle de 2016. Nous voici au second tour. Bien évidemment qu’à l’issue du processus, la démocratie béninoise va s’en sortir encore grandie. Il n’y aura pas de vainqueur, ni de vaincu. C’est la démocratie qui va gagner. Ce que je peux dire également, c’est que la victoire de la jeunesse va s’exprimer bien évidemment. Ce sera également pour le Bénin, une étape très décisive parce que, comme vous le savez, depuis bientôt deux ans, nous sommes dans un cycle électoral. Ce qui empêche le fonctionnement normal de l’administration. Nous avons certes travaillé à maintenir en équilibre les grands indicateurs caractéristiques de la gouvernance dans l’Etat, de notre Etat. Mais il est clair que l’horizon qui part de maintenant jusqu’en 2019, est un horizon totalement débarrassé des cycles électoraux. Ce sera un horizon pour le Bénin, pour pouvoir amorcer avec une plus grande stabilité dans le fonctionnement de l’administration. Et bien évidemment, le développement et la consolidation des indicateurs macro-économiques. Je voudrais vous remercier, surtout vous les hommes de la presse, pour tout l’accompagnement professionnel que vous avez pu accorder à ce processus. Et comme vous le savez, notre démocratie, c’est la denrée la plus chère que nous avons à vendre, donc chacun de nous doit travailler à la préserver».
Sébastien Ajavon : « (…..) Nous déplorons beaucoup les cas de fraudes et malversations au haut niveau de l’Etat mais nous devons rester sereins. Le peuple tranchera et le Bénin vaincra. Que Dieu nous prête vie et vous verrez dans quelques temps ce qui va se passer de façon positive au Bénin».
Lionel Zinsou : «C’est beaucoup d’émotions pour moi parce que la grand-mère est née un dimanche des rameaux à Cotonou. Je suis content d’avoir accompli mon devoir civique ici à Cotonou. La paix, c’est vraiment ce qui nous rassemble tous et nous devons tous la préserver. C’est un jour de paix, d’espoir et un jour qui sera suivi d’autres jours de paix de d’espoir».
Issa Salifou : «Ils ont commencé à 7h comme prévue et j’espère que ça va se poursuivre comme ça. Je pense qu’aujourd’hui, une page est en train d’être tournée. Nous allons avoir d’ici ce soir ou au plus tard demain, un nouveau président élu à la tête de notre pays. C’est ça qu’il faut saluer. Tel que ça se passe dans le calme nous pensons et souhaitons que ça se poursuive dans le calme et se termine dans le calme. Les gens ne savent pas que les bureaux de vote ont ouvert et que tout a commencé. Je demande à la population béninoise de sortir massivement pour ce second tour et que les choses se passent dans le calme et que ce soir, on ait un nouveau président pour notre pays».
Valentin Aditi Houdé : «Le vote de ce jour revêt un caractère sérieux. Il nous conduit à l’alternance au pouvoir. Nous avons en présence deux frères, deux amis, deux compatriotes. Il est de notre devoir d’opérer un choix. C’est ce que nous sommes venu faire. Je souhaite tout cœur que tout se passe dans la paix. Je souhaite que le perdant accepte son échec et félicite le gagnant pour que nous vivons dans la paix ».
Théodore Holo : « C’est le même constat. Partout où je suis passé, le vote a commencé à l’heure. Tout se passe dans le calme. J’espère que tout finira également dans le calme. Que le meilleur gagne (……). Vous savez que j’ai une obligation absolue de neutralité. Vous savez, le président de la Céna qui est le responsable de l’organisation de l’élection a déjà lancé un appel au calme. Nous avons eu l’occasion de faire un travail avec les candidats, un séminaire. Nous les avons appelé à s’approprier les règles du jeu, à respecter les exigences du code électoral. S’il y a des contestations, le juge électoral est là. Les électeurs doivent aussi respecter les exigences. Nous sommes dans un état de droit. Nous arriverons un jour, comme aux Etats unis ou en 2000, Bien que Agore a eu le sentiment d’avoir gagné les élections, dès que la Cour suprême a dit que c’est Georges Bush, personne n’a brûlé de pneus, personne n’a incendié des maisons. C’est ça les exigences d’un Etat de droit. Naturellement, le juge électoral doit aussi motiver. Sa décision pour donner la légitimité et de l’impartialité. (….)».
Propos recueillis et transcrits
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