Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Benin    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



La Presse du Jour N° 1824 du 13/2/2013

Voir la Titrologie

  Sondage



 Autres articles



Comment

Société

Pr Padonou Djidjoho à propos de la création de la faculté de médecine à Porto-Novo : «Mon rôle est de taper à toutes les portes pour avoir les amphithéâtres et laboratoires»
Publié le mercredi 20 fevrier 2013   |  La Presse du Jour




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Pr Padonou Djidjoho préside aux destinées de la coordination chargée de la lourde mission de donner corps à la vision du ministre Abiola. Il a lancé le processus de création de la faculté spéciale de médecine, embryon de l’Université de médecine de Porto-Novo. Approché, il rend hommage au ministre Abiola qui l’a nommé et par ricochet au gouvernement du président Yayi. «Mon rôle pendant les deux ans, c’est d’aller taper à toutes les portes qu’il faut pour au moins avoir six amphithéâtres et au moins de tenter d’installer des laboratoires de chimie pour aider la faculté à prendre un essor appréciable », a-t-il déclaré en rassurant que le gouvernement et les personnalités de la région Ouémé sont prêts à construire la faculté.

Bonjour professeur Padonou Djidjoho. Dans le processus de la création de la faculté de médecine à Porto-Novo, vous êtes choisi par le ministre François Abiola pour coordonner la dénomination d’une faculté à caractère spécial de formation en médecine. Quelle est exactement votre mission à la tête de ce groupe?

Je vais d’abord remercier le ministre de l’enseignement supérieur et au-delà le gouvernement. La décision de créer une faculté à caractère spécial de formation en médicine n’est que justice vis-à-vis de toute la région Ouémé. En principe, c’est cette région qui devrait abriter la première Université de notre pays. Pour des raisons politiques, cela n’a pas été le cas. Mais je crois que le gouvernement est en train de réparer cet état de chose par sa politique de créer des centres universitaires un peu partout dans le pays. C’est le 18 janvier que le ministre a bien voulu signer l’arrêté de création. Je dois vous dire que ceux qui étaient au courant savent bien que cette idée était déjà en discussion dans certains esprits depuis 2008. Faculté à caractère spécial, elle ne va pas fonctionner comme les autres facultés. Nous allons commencer à mettre en place les étudiants de la 6ème année qui sont seulement à un pas de la profession. Le second caractère qui est important, c’est que dans les résolutions prises lors de l’atelier qui a validé les travaux de cette faculté, il est précisé que cette faculté soit bilingue (Anglais/Français). Troisième élément, le gouvernement souhaite que les populations locales participent à la création et à l’animation de la vie universitaire. Je peux vous dire que beaucoup de nos parents contactés sont prêts à accompagner cette décision ; ils sont prêts même à construire des amphithéâtres pour assurer réellement le développement de cette faculté. On a créé l’université d’agronomie à Kétou. Cela veut dire que tout ce qui concerne l’agronomie sera pris en charge parce qu’il s’agit d’une université. Certains rêves caressent qu’un jour, on puisse parler de l’université de médecine de Porto- Novo. Et une université de médecine comprend une faculté de médecine, une faculté de pharmacie, une faculté de médecine animale et une faculté de l’écologie.

Dans l’immédiat, qu’est-ce que vous avez à faire?

Notre rôle est d’abord administratif. Faire installer la faculté. Ce qu’on a d’ailleurs commencé tout doucement. Deuxièmement, voir ceux qui peuvent nous accompagner dans la démarche. Le gouvernement nous a annoncé qu’il mettra à notre disposition les moyens pour construire le bloc administratif. Dans le même temps, il nous faut des laboratoires ; il nous faut des amphithéâtres. Le gouvernement va jouer sa partition, mais je peux vous dire déjà qu’il y a des personnalités qui se proposent pour aider l’érection du siège. Donc mon rôle pendant les deux ans, c’est d’aller taper à toutes les portes qu’il faut pour au moins avoir six amphithéâtres et au moins de tenter d’installer des laboratoires de chimie pour aider la faculté à prendre un essor appréciable.

Est-ce que vous avez déjà eu l’idée de ce que tout ce rêve va coûter ?

Non. Je n’en ai pas du tout l’idée. Mais ce que je vais vous dire, c’est que le site est en train d’être choisi.

Le choix se fera entre combien de sites ?

Il y a plusieurs sites. La mairie nous propose un site à « Lokpodji » où il va falloir investir beaucoup d’argent pour l’assainissement. Il nous propose un autre site à Gbèkon. Il y aurait un 3ème à « Louho » et un 4ème à Tokpota derrière le Ceg Ouando. Mais dans le même temps, tenant compte de l’inter-communalité, Adjarra avait déjà donné un site de 20 hectares à la faculté de médecine de Cotonou. Je crois que nous pouvons récupérer cela. Actuellement, les autorités d’Avrankou nous proposent quelque chose.

A quoi peut-on s’attendre à la sortie de l’atelier de ce jour ?

C’est l’éveil des médecins spécialistes qui sont à Porto-Novo et à Sakété pour leur dire de se réveiller. Ceci parce qu’on veut leur envoyer leurs jeunes frères à qui ils vont passer la main.

Propos recueillis par Tobi P Ahlonsou

 Commentaires