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Lancement du 3e livre de Héribert-Label Elisée Adjovi : Le journalisme à l’honneur avec «Moi, Attaché de Presse…»
Publié le vendredi 25 mars 2016  |  La Nation






« Moi, Attaché de Presse… », les 500 meilleures revues de presse sur trois années d’actualité au Bénin. C’est le 3e livre en date du journaliste-diplomate-écrivain, Héribert-Label Elisée Adjovi, actuel chef de la Cellule de Communication du ministère des Affaires étrangères, de l’intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’Extérieur. Après deux autres consacrés à la diplomatie, l’auteur avec ce troisième livre rend hommage au journalisme, un métier qu’il exerce depuis deux décennies.

L’ouvrage « Moi, Attaché de Presse… », Mes 500 meilleures revues de presse sur trois années d’actualité au Bénin de Héribert-Label Elisée Adjovi, qui sera lancé aujourd’hui vendredi 25 mars, est un livre en deux tomes qui traite de tous les sujets de la vie nationale, qu’il s’agisse des domaines sociopolitique, économique voire culturel, etc. Ce livre, selon l’auteur, vient consacrer aussi 20 années de pratique journalistique tant en presse écrite, à la radio qu’à la télévision. Il est préfacé par l’ambassadeur du Bénin près le Saint-Siège, Théodore Comlanvi Loko, postfacé par l’ambassadeur du Bénin à Pretoria, Claude Ruben Fassinou, avec un vibrant témoignage de l’ambassadeur Emmanuel Ohin, en poste à Washington.

A travers ces pages, Héribert-Label Elisée Adjovi propose de constater, entre autres spécificités béninoises, que la politique étrangère du pays s’articule autour de quelques principes. Ces derniers sont la recherche de solutions pacifiques dans le règlement des conflits, la promotion de la démocratie et des droits de l’Homme, de la paix et de la sécurité internationales; une politique agissante de bon voisinage avec les pays limitrophes, l’intégration sous-régionale et régionale aux fins de parvenir à l’Union Africaine.
A la lecture des 500 revues de presse, l’auteur estime que ces dernières années, le Bénin a connu d’énormes progrès, justement annihilés par cette guerre sans merci que se livrent les acteurs politiques, souvent en faisant fi de la distinction nécessaire à établir entre les questions d’enjeu national et les dossiers de politique interne. Ce fourre-tout indécent, ce mélange des genres selon lui a toujours causé du tort au peuple, curieusement complice, consciemment ou inconsciemment, de ce jeu de passe-passe éhonté entre politiciens véreux et parfois mêmes apatrides, au nom du soutien indéfectible au « fils du terroir ».
A la vérité, souligne Héribert-Label Elisée Adjovi, « les politiques béninoises avant 1972, et celles de février 1990 à ce jour ne sont pas également parvenues à sortir le pays de l’ornière. Mon intime conviction est que le changement de politique, mais surtout de méthode est une condition sine qua non pour le développement de notre pays. »
Pour l’auteur de « La diplomatie béninoise à l’ère du changement » et « Ainsi croît-il », le prix le plus important à payer pour le développement du Bénin, à commencer par l’élite, c’est l’amour de la patrie et du travail bien fait. Et comme l’amour n’est pas de l’ordre de la mécanique, le réarmement moral appelé de tous ne serait qu’un vain mot sans une reconversion des esprits

Bruno SEWADE
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