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La Presse du Jour N° 1980 du 27/9/2013

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Tournée d’écoute et de mobilisation : L’UN fait le procès du régime Yayi à Agonlin
Publié le lundi 30 septembre 2013   |  La Presse du Jour




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Samedi 28 septembre 2013, une forte délégation de l’Union fait la Nation, conduite par son président Bruno Ange-Marie Amoussou, était dans la commune de Covè. L’objectif est d’écouter et de remobiliser les militants à la base pour des défis à relever.
Bruno Amoussou, Lazare Sèhouéto, Eric Houndété, Jean Roger Ahoyo, Antoine Détchénou, Zacharie Todan et bien d’autres responsables à divers niveaux de l’Union fait la Nation étaient face à plus de 300 militants venus de la région Agonlin les écouter. Cette rencontre d’échanges, qui a eu lieu à la place publique du marché de Covè, a connu la participation des sages de la localité et certains élus locaux de Houinhi, Zagnannado et Covè. Tour à tour, Sébastien Adjahatodé, coordonnateur de l’UN dans le zou, Auguste Vidégla, Lazare Sèhouéto, Eric Houndété, Antoine Détchénou et Jean Roger Ahoyo ont pris la parole. Le message était le même : travailler à ne pas perdre les acquis démocratiques face aux dérives du régime Yayi. Lazare Sèhouéto a insisté sur la veille patriotique et la mobilisation en permanence pour déjouer tous les coups fourrés du régime Yayi. Dans sa déclaration, il a dans un premier temps présenté la structuration que doit avoir l’UN du sommet jusqu’à la base afin de s’imposer sur l’échiquier politique national. Cela passe par la réorganisation des jeunes et des femmes à la base. Il a aussi dénoncé la politique de diviser pour régner qui a cours dans la région d’Agonlin. Par rapport à la situation carcérale de Désiré Vodonou, il a expliqué que la justice a déjà dit le droit mais que le pouvoir empêche l’exécution de la décision de justice. Au sujet de la défection de la RB, il a estimé que ce parti politique a fait l’option d’aller vers le ruisseau histoire d’avoir du poisson à manger. Se fondant sur les idéaux de l’UN, il pense que ceux qui sont partis vont revenir parce que l’UN est leur maison. Et on ne peut être mieux à l’aise que chez soi. Donc il a l’intime conviction que la RB va leur revenir. Mais en attendant, eux ils seront en train d’entretenir la maison. Il a aussi insisté sur le caractère fasciste du régime qui empêche la libération de l’honorable Désiré Vodonou. Les populations ont justement voulu savoir les vraies raisons qui empêchent la libération de leur fils et frère, malgré les différents jugements rendus par la justice. Eric Houndété et Lazare Sèhouéto leur ont tout simplement répondu que c’est le régime Yayi qui empêche sa libération. Invité à se prononcer sur le sujet de révision de la Constitution qui défraie la chronique, l’honorable Houndété déclare : « La seule destination de ce projet de révision de la Constitution est la poubelle ». Et il poursuit : « On nous dit que Yayi a promis à Obama et au pape de ne pas revenir en 2016. Est-ce devant Obama ou le pape qu’il a prêté serment, ou plutôt devant Dieu et les mannes de nos ancêtres ? Pourquoi laisse-t-il alors Dieu et les mannes de nos ancêtres ? Ne voyez-vous pas là quelque chose de flou ? ». Bruno Amoussou, à son tour, a mis à nu les différentes formes de perversions du régime Yayi pour endormir le peuple. De l’affaire Icc à la révision de la Constitution, en passant par les affaires tentatives d’empoissonnement, de coup d’Etat et autres, le président de l’Union fait la Nation a fait un décryptage de tous ces événements et a montré aux populations de la région Agonlin les différentes méthodes et manœuvres utilisées par Yayi et les siens pour endormir les populations afin de ne point se préoccuper de l’essentiel. Le cas le plus patent, c’est l’affaire Icc Services où, après avoir grugé les populations, il leur a été demandé de s’inscrire pour être remboursées. Résultat, les populations ont perdu tout leur temps à se faire enregistrer, et jusqu’à ce jour personne n’a été remboursé dans cette affaire. Cela s’appelle de la diversion, selon Bruno Amoussou. Idem pour les affaires tentatives de coup d’Etat, d’empoisonnement et bien d’autres où dès qu’on constate que le peuple rejette un montage, on en introduit un autre. Et les marches et messes d’action de grâce enflamment le pays.
Euloge Badou

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