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Flambée du prix du « kpayo » : Les Béninois appelés à souffrir le martyr durant trois semaines (La Sonacop toujours incapable de satisfaire les consommateurs)
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  La Tribune de la Capitale
Essence
© Autre presse par DR
Essence frelatée




Marc KOSSOU

L’essence de contrebande communément appelée « Kpayo » a connu une flambée de prix depuis le mardi dernier. De 300 F cfa le litre, ce liquide vital qui fait démarrer les motos et voitures, est passée à 800 voire 1.000 F cfa sur les étalages aux abords des rues de la ville de Porto-Novo. A l’origine de cette situation, une pénurie de cette denrée au Nigéria. En effet, selon la presse nigériane, la situation sera rétablie d’ici la moitié du mois d’avril, donc dans trois semaines. Pour l’heure, les Béninois sont appelés à souffrir le martyr car même la société distributrice des produits pétroliers n’arrivent pas à satisfaire à la demande des consommateurs. A la pompe, le prix n’a pas connu de hausse ; néanmoins, l’offre suffit à peine pour couvrir la demande. Un tour sur les quatre stations-services dont dispose la commune de Porto-Novo, dans la journée d’hier et le constat est désolant. Des milliers de propriétaires d’engins à deux roues comme plusieurs roues en file indienne devant ces stations de vente du carburant. Sur les quatre stations-services, seules disposent du carburant mais n’arrivent pas à satisfaire à la demande des consommateurs. Dans la foulée, seules les stations-services privées arrivent à satisfaire à la limite de leur capacité les consommateurs. La Société nationale de la commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) dans ce temps brille par une incapacité à couvrir les demandes. Il n’est plus à rappeler les conséquences d’une telle crise sur l’économie nationale. En effet, de nombreux fonctionnaires n’ont pas pu se rendre à leur service, parce que coincés dans les rangs à la quête de carburant pour leur véhicule. Face à cette situation, les autorités ont choisi le silence. Depuis le début de cette crise, ni le ministre des mines, ni son homologue du commerce et même le directeur général de la Sonacop ne sont montés au créneau pour expliquer aux Béninois la situation et profiter pour faire par des solutions prises par le gouvernement pour juguler un tant soit peu cette crise. En attendant, la réaction des autorités compétentes, les Béninois doivent faire face à cette situation à choisissant de prendre ce liquide à 1.000F Cfa le litre sur les étalages aux bords des rues, soit en faisant la queue dans les rares stations-services dont dispose le pays et espérer être satisfaits.


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