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Art et Culture

« Monsieur, Blanchette et le Loup » : Une recréation de José Pliya au Fitheb 2016.
Publié le jeudi 31 mars 2016  |  Fraternité
Caravane
© aCotonou.com par TOP
Caravane du FITHEB
Mardi 09 Décembre, Cotonou : Une caravane traverse la ville de Cotonou pour annoncer le Festival International de Théâtre du Bénin.




L’édition 2016 du Festival international du théâtre du Bénin a accueilli hier, la représentation du conte « Monsieur, Blanchette et le Loup ». Une création de José Pliya et une mise en scène présentée par trois comédiens.

Après la France, les Caraïbes, Parakou et Bohicon, c’est le tour de Cotonou d’accueillir la représentation du chef-d’œuvre de José Pliya, « Monsieur, Blanchette et le Loup ». Hier, dans la grande salle du Fitheb, cette pièce a été présentée au public. En effet, « Monsieur, Blanchette et le Loup » est une nouvelle création de José Pliya, inspirée de « La chèvre de Monsieur Seguin » d’Alphonse Daudet. Cette création met en scène un « Monsieur » incarné par Marc Marchand, éleveur, propriétaire de belles chèvres au pelage varié qui n’avait pour objectif que de vivre heureux avec ses chèvres. Mais, « Monsieur » a pour voisin un « Loup » vagabond et très séducteur représenté par Philippe Villiers. Après la disparition miraculeuse de plusieurs de ses chèvres, « Monsieur » ramène d’un long voyage Blanchette, une vache pas comme les autres, représentée par Karine Pedurand. Pour sa sécurité, « Monsieur » emprisonne « Blanchette » à la maison. Mais, la soif de liberté a conduit cette dernière à la mort. A travers cette représentation aux essences coloniales, José Pliya se préoccupe de savoir s’il faut rester prisonnier et vivre, ou s’il faut être libre et prendre le risque de la mort. A cet effet, il affirme : « Un conte, c’est des symboles. Chaque imaginaire a la latitude d’interpréter ce qu’il voit ». Ainsi, de la nature des vêtements à la couleur de la peau des acteurs, tout revêt un code linguistique. Selon l’auteur, ce récit, bien que vivant, est réservé aux enfants. « Le public n’a pas été un partenaire du jeu parce que c’est un spectacle pour les enfants, et la majeure partie du public était constitué des adultes », fait-il remarquer. D’un autre côté, José Pliya se dit satisfait de cette représentation qu’il tenait à faire dans son pays natal depuis un bon moment. Notons que ce spectacle sera reproduit ce jour, au lieu retenu pour le festival à Togbin.
Cyrille LIGAN (Coll.)
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