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Bénin : Le gouvernement note une croissance rapide et une inflation contenue sur les dix dernières années
Publié le mardi 5 avril 2016  |  Xinhua
Sommet
© AFP
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar
Dakar, le 12 septembre 2015. Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité. Photo: Le president du Benin, SEM Boni Yayi.




COTONOU -- L'économie béninoise a été caractérisée, sur la période 2006-2015, par une croissance rapide, une inflation contenue, un déficit public maîtrisé et des efforts d'assainissement et de modernisation des finances publiques, indique un communiqué gouvernemental sur le bilan des dix ans de gouvernance du président sortant du Bénin, Boni Yayi.

Selon ce communiqué gouvernemental publié lundi à Cotonou, la capitale économique béninoise, sur la période 2006-2015, le taux de croissance économique s'est établi en moyenne à 4,2%, avec un niveau soutenu sur les trois dernières années (6,0% en moyenne) et un pic d'environ 7,0% en 2013.

"L'accélération de la croissance économique sur les dix dernières années est notamment imputable à l'accélération des réformes portuaires: Création d'un guichet unique de formalités au Port de Cotonou, construction et mise en concession d'un nouveau quai, renforcement de la sécurité", souligne la même source.

De même explique la même source, le programme de réformes au niveau du secteur agricole a permis l'accroissement de la production agricole.

"La production de coton est passée de 191.000 tonnes en 2005 à 393.000 tonnes en 2014, soit une hausse de 105,8%", indique la même source.

Dans le domaine de l'inflation, explique le même communiqué, la moyenne du taux d'inflation sur les dix ans de gestion du président sortant, Boni Yayi, a été maintenu à 2,7%, au-dessous de la moyenne de 3,0% prescrite par l'UEMOA.

De même au niveau des finances publiques, note la même source, les recettes de l'Etat sont passées de 383,4 milliards FCFA en 2005 à 819,5 milliards FCFA en 2015, soit un accroissement de 113,7%.

"Le taux de pression fiscale est passé de 13,2% en 2005 à 15,0% en moyenne sur les dix dernières années", souligne la même source, qui précise que cette progression montre "les efforts du gouvernement pour renforcer la mobilisation des ressources fiscales".

Au niveau des dépenses, révèle le même communiqué gouvernemental, elles sont ressorties à 1242,3 milliards FCFA en 2015, dépassant ainsi pour la première fois la barre symbolique des 1000 milliards FCFA, contre 494 milliards FCFA en 2005. Il en a résulté une progression de plus de 150%.

"La croissance des dépenses est soutenue par les dépenses d'investissement et la masse salariale. Les dépenses d'investissement se sont accrues de 161% sur les dix dernières années, en passant de 144,2 milliards FCFA en 2005 à 376,9 milliards FCFA en 2015", révèle la même source, qui indique que le taux d'investissement s'établirait à 29% selon les chiffres de la Bceao contre 16,5% en 2005.

La masse salariale a connu un bond de 155% sur la période, souligne la même source, en pourcentage des recettes fiscales, critère de convergence de l'UEMOA, le ratio s'est affiché à 48,2% en 2015 contre 35,6% en 2006, soit un saut de plus de 10 points de pourcentage, en relation avec les divers avantages accordés aux fonctionnaires.

Face à cet accroissement des recettes, le déficit budgétaire s'est affiché en moyenne autour de 3,9% du PIB contre 4,4% en 2005. La dette publique du Bénin est viable avec un taux d'endettement d'environ 41,7% à fin décembre 2015, contre un plafond communautaire de 70%.

"Cette gestion de la dette publique est soutenue par une stratégie prudente d'endettement, annexée à la Loi de Finances", fait observer la même source, qui précise que cette dette publique comprenant la dette extérieure et la dette intérieure gérée par la Caisse autonome d'amortissement est évaluée à 2080,5 milliards de FCFA dont 1036,9 milliards au titre de l'encours de la dette intérieure et 1043,6 milliards pour l'encours de la dette extérieure.

Dans le domaine des échanges commerciales, les exportations de biens passent de 304,9 milliards FCFA en 2005 à 1061,4 milliards FCFA en 2014 et 1111,9 milliards FCFA attendu pour 2015, soit plus d'un triplement en l'espace de 10 ans, alors que les importations, sont passées de 456,6 milliards FCFA en 2005 à 1532,9 milliards FCFA en 2015, tirées entre autres par les importations de produits alimentaires et de biens d'équipement.
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