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Premier gouvernement de Patrice Talon:Des Béninois apprécient
Publié le vendredi 8 avril 2016  |  ActuBenin.com
Benoît
© Autre presse par DR
Benoît Dègla, Conseiller Spécial à la sécurité du Chef de l`Etat




Les Béninois apprécient diversement la composition du premier gouvernement du président Patrice Talon. Interrogés, ils ont déploré la faible représentativité des femmes et le come-back de certains anciens ministres de Yayi. Par ailleurs, ils ont souhaité que les maux qui constituent des handicaps au développement soient bannis des habitudes.
Benoît Dègla, député à l’Assemblée et porte-parole des Fcbe : « Que la lutte contre la corruption ne soit plus un vain mot »

« Vous aviez lu le projet de société du candidat. Vous aviez écouté tous ses discours basés essentiellement sur la rupture, sur une nouvelle gouvernance, les grands chantiers engagés par rapport aux réformes et pour faire. Ça, il doit s’appuyer sur des hommes et des femmes. Et là nous constatons qu’il a fait le choix de 21 personnes qu’il considère aptes à l’accompagner dans sa mission. C’est sa prérogative à lui. C’est lui qui connaît qui est bon et qui peut servir à tel ou tel endroit. Il l’a fait. Nous prenons acte. Nous souhaitons vivement que tel que c’est dit en 5 ans, on puisse faire effectivement un certain nombre de réformes, qu’on puisse donner un sens nouveau à la gouvernance dans notre pays. Que la lutte contre la corruption ne soit plus un vain mot et que dans les actes cela se traduise en fait concret. Pour tout président, un 1er gouvernement, ce n’est pas facile. Ils sont très nombreux à vous avoir accompagné et parmi ceux là, il faut choisir une quinzaine, une vingtaine de personnes. Ce n’est pas chose aisée maintenant s’il l’a fait. Nous lui souhaitons beaucoup de courage. Vivement que le gouvernement entre en action. Le temps presse depuis sa prise de fonction. Cinq ans, ce n’est pas une éternité par rapport aux dossiers, par rapport à la densité de son projet de société. Nous lui souhaitons une bonne chance. En tant que député, nous allons jouer notre partition. Mes attentes, c’est simplement de voir à le niveau de réalisation de toutes les promesses qui ont été faites, de voir sur quoi les réformes ont porté et jusqu’à quelle profondeur. Je suis satisfait que nous ayons un gouvernement mis en place par un président investi. Le président a fait le choix d’un certain nombre de personnes connues ou pas connues. On constate qu’il y en a beaucoup qui viennent de la diaspora. Le Bénin, il est ce qu’il est. Nous souhaitons vivement que ceux-là qui viennent d’arriver, qui n’ont pas beaucoup travaillé au Bénin, qu’ils comprennent que nos réalités sont autres et qu’ils n’auront pas du mal à pénétrer nos réalités et à faire en sorte que le Bénin bouge avec le président ».

Joël Ataï Guèdègbé : président de l’Ong Nouvelle éthique : « C’’est un gouvernement plus technique que politique »

« C’est une équipe plus réduite. On pouvait avoir plus de femmes, moins d’anciens ministres connus, mais à y voir de près, c’est un gouvernement de compétences, plus technique que politique dans la compétence.. Le souci du président Talon était de mettre en place une équipe capable de l’aider à reprendre en main la situation, à se mettre immédiatement au travail sans trop tâtonner. Personnellement, je reste convaincu qu’on aurait pu avoir un seul ministère de l’éducation nationale. Le président Talon n’a pas tenu compte de toutes les formations politiques du pays, mais de celles qui l’ont soutenu pour la conquête du pouvoir. Il essaie de faire avec ce qu’il a sous la main. Il essaie de composer de manière optimale l’équipe à même de l’aider à démarrer. Je pense que c’est beaucoup plus une affaire de redémarrage d’une machine. Monsieur Talon sera, de toute façon, le seul responsable puisqu’il est le seul élu ».

Dieudonné Lokossou : Sg Csa-Bénin : « Je n’ai pas très bien apprécié le nombre de portefeuilles réservés aux femmes »

« Je crois qu’il a tenu compte d’un certain nombre de contingences dans le pays. Il a amené l’équipe gouvernementale de 28 à 21. Je crois que là, c’est le peuple qui gagne un peu. Je n’ai pas très bien apprécié le nombre de portefeuilles réservés aux femmes. Sur 21, c’est minable et comme un gouvernement ne dure que dans le temps, peut être qu’avant la fin, il va pouvoir amélioré. Je pense c’est lui le chef de l’Etat qui a élaboré son programme. C’est lui qui a pris des engagements solennels devant le peuple et le monde entier. Il doit pouvoir faire preuve de vigilance pour qu’on ne le conduise pas dans le décor ».

Patient Ganaba : instituteur : « Le chef de l’Etat a exactement fait selon le vœu des populations de l’Atacora et de la Donga »

Il a précisé que les populations de cette région du pays sont très fières et heureuses de la nomination de Ange N’Kouéi au poste de ministre de la culture et du tourisme. Aussi poursuit-il sans hésitation que l’homme qui occupe le portefeuille du tourisme et de la culture sera à la hauteur des missions qui lui seront confiées. Il a également parlé du retour triomphal d’Adidjatou Mathys au gouvernement. Selon lui, c’est une chance pour le pays du fait de ses expériences. Il n’a pas occulté de citer également le retour en force du cadre compétent dont l’expérience va beaucoup payer. Il s’agit d’Edouard Ouin-Ouro au poste de Secrétaire général du gouvernement.

Inoussa Asséréou Bossou : directeur du Ceg 1 de Natitingou : « le gouvernement du Président Patrice Talon est vraiment l’expression du nouveau départ »

. La preuve se traduit, selon lui, à travers la promotion de certaines personnalités nommées ministres. Il a fait savoir qu’en dehors des 7 anciens ministres, le nouveau chef de l’Etat a fait la promotion des cadres inconnus sur l’échiquier politique. Or, poursuit-il, la question qui se pose actuellement est bien politique. Pour lui, les réformes institutionnelles sont d’abord politiques et il faut des hommes politiques pour orienter ces reformes idoines pour l’animation des débats dans notre pays. Tout en avançant que les mêmes causes produisent les mêmes effets, le professeur Bossou déclare avoir peur que la volonté d’asseoir la logique de la rupture ne soit pas une illusion politique au soir des 5 ans de gouvernance de Patrice Talon.
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