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Entrée en fonction des membres du 1er gouvernement de la rupture: Azannaï et les ministres de Talon aux commandes pour relever de grands défis
Publié le vendredi 8 avril 2016  |  L`événement Précis
Candide
© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies.
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres




Des hommes de qualité à des postes clés. Le président Patrice Talon semble avoir pris la mesure des grands défis à relever au cours de son unique quinquennat. Le premier gouvernement qu’il vient de monter en dit long. Un Pascal Irénée Koupaki comme ministre d’Etat et secrétaire général de la présidence, est une nomination qui suscite admiration et respect. Les nombreuses réactions enregistrées depuis hier saluent, toutes, le choix porté sur ce candidat à la présidentielle 2016, arrivé 5ème, mais qui est l’une des personnalités les plus aimées et considérées par les Béninois pour sa compétence professionnelle, sa droiture et son sens élevé de patriotisme. L’homme a fait ses preuves, sept ans durant aux côtés du désormais ex-chef d’Etat, Boni Yayi, à de postes variés et importants. Tous ceux qui l’ont pratiqué le chantent en cœur : Pascal Koupaki est un haut cadre de développement dont le Bénin a encore besoin pour des années. Cet émérite économiste, ancien fonctionnaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) reste imperturbable face à toutes agitations et cède difficilement à des chantages et autres manipulations. Le chantre de la « Nouvelle Conscience », thème qui était au cœur de sa campagne électorale, a aujourd’hui de quoi vendre aux côtés de Patrice Talon, qui lui voue sans doute une immense considération. En le choisissant comme secrétaire général de la présidence, le nouveau chef d’Etat pense certainement faire de ce digne fils du Bénin, l’un des pionniers de la rupture qu’il entend opérer au cours des cinq années à venir. Et les signes se manifestent déjà, avec la série de passations de services organisées hier entre les ministres sortants et entrants, qui se sont déroulées pour la plupart dans une rare sobriété, sans tambours ni trompètes et sans fête. Le communiqué de la présidence de la république qui a annoncé la liste des nouveaux ministres, portant la signature de Koupaki, a été ferme sur la question. Et tous les ministres s’y sont soumis hier, à la surprise générale de nombreux invités qui autrefois, venaient aussi pour se régaler de bons plats et siroter du champagne sous de bonnes notes musicales.
Il y a également un autre homme fort dans le gouvernement : Abdoulaye Bio Tchané, déjà deux fois candidat à la présidentielle, ex ministre des finances de Kérékou et ex président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Reconnu pour ses immenses connaissances dans le secteur de l’économie et des finances, expert en développement, cette personnalité dans un gouvernement est un gage d’espoir. Le président Patrice Talon, en le nommant au stratégique poste de ministre d’Etat en charge du Plan et du Développement a trouvé juste. Abdoulaye Bio Tchané, sans conteste, fera l’affaire, car dans le passé, ses responsabilités antérieures dans la gestion des affaires d’Etat ont permis au Bénin d’avancer dans plusieurs domaines, notamment, les nombreuses réformes financières engagées par le passé pour une meilleure gestion des ressources de l’Etat.

Des qualités mondialement reconnues
Il y en a également plusieurs autres dont les compétences sont indiscutables aux postes à eux attribués par le nouveau Chef d’Etat. L’on cite notamment, José Tonato, expert béninois mondialement reconnu dans la gestion de l’environnement et de l’habitat, anciennement patron de l’Onu-Habitat. Cet homme, avec ses riches expériences en la matière, ne manquera pas d’apporter une plus-value à la politique environnementale béninoise. A la tête du Ministère de l’économie et des finances, il y a un jeune pétri de talents. La nomination de Romuald Wadagni à la tête de cet important ministère, à l’âge de 40 ans, est un acte de reconnaissance de Patrice Talon à une jeunesse de valeur dont le Bénin a grandement besoin aujourd’hui. Personne ne redoute les compétences de l’homme dans les milieux financiers béninois, selon des témoignages reçus. Plus de 17 ans d’expérience au sein des firmes françaises (Paris, Lyon) américaine (Boston, New York) et africaine (Rdc) de Deloite, Romuald Wadagni occupait depuis 2007, les responsabilités de Directeur de la qualité et des risques pour l’ensemble des filiales de Deloite en Afrique francophone. Le tout nouveau ministre des mines, de l’énergie et de l’eau est aussi de la même trempe et a des qualités reconnues au plan mondial. On dit de Jean-Claude Houssou qu’il est l’un des meilleurs experts africains dans les domaines nucléaire, thermique et photovoltaïque. Ingénieur diplômé de SUP GALILEE, il rejoint EDF en 1991 où il a exercé différentes fonctions au sein de centrales nucléaires et au niveau Corporate. De 2005 à 2008, il a eu en charge la branche Management de la sûreté des installations nucléaires. Il devient de 2008 à 2012, directeur de centrale puis directeur de la production, avant de rejoindre la Direction du Développement International du groupe EDF comme chef de la Mission Accès à l’Energie dans les pays en développement.
La liste des compétences qui s’attèleront aux côtés de Patrice Talon à opérer une rupture à succès est longue. Beaucoup de Béninois le reconnaissent à l’unanimité, ne s’attardant plus sur les cas de Me Joseph Djogbénou, professeur agrégé de droit, désormais en charge du Ministère de la justice ou encore d’Aurélien Agbénonci, l’un des experts béninois les les plus côtés dans le système des Nations Unis, devenu depuis hier ministre des Affaires étrangères. D’autres, au-delà des compétences techniques, ont l’expérience de la gestion des affaires administratives béninoises à l’instar d’un Lazare Séhouéto, ministre du commerce et de l’industrie, poste qu’il connait assez bien pour y avoir déjà exercé dans le passé, avec méthode et rigueur.
Bref, avec cette première équipe gouvernementale, le président Patrice Talon donne la preuve de son engagement à opérer de profonds changements dans le pays, en compagnie d’hommes avertis.

Christian Tchanou
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