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Djougou attend l’élection de son maire, de ses adjoints et des 12 chefs d’arrondissement
Publié le lundi 11 avril 2016  |  ABP




Djougou - L’annulation par la Cour suprême de l’élection du maire de la commune de Djougou, Micaël Bassabi Djara, de ses adjoints et des chefs d’arrondissement, le lundi 04 avril dernier, suite à un recours déposé par les conseillers de l’Alliance pour un Bénin triomphant (ABT) fustigeant la procédure de ladite élection est loin de faire l’unanimité au sein des populations. L’élection du maire de Djougou, de ses adjoints et des 12 chefs d’arrondissement de la localité du 27 juillet 2015, supervisée par une équipe préfectorale conduite par le secrétaire général des départements de l’Atacora-Donga, Ashanti Machoudou, n’est plus valide. C’est ce qu’on retient de la décision du lundi 04 avril dernier de la Cour suprême. Cette décision fait suite à une audience tenue grâce aux conseillers de l’Alliance ABT qui ont porté recours au lendemain de ladite élection. A en croire l’une des têtes pensantes de ce recours, Bio Kérékou joint au téléphone ce lundi matin par l’ABP, la première irrégularité reprochée à ce vote est que le représentant du préfet des départements de l’Atacora-Donga en la personne du secrétaire général Ashanti Machoudou a outrepassé ses prérogatives en se mettant dans la peau des conseillers des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE). Cette ingérence de l’autorité préfectorale s’est matérialisée, a-t-il soutenu à travers sa lecture du procès-verbal de la séance des conseillers cauris tenue la veille de l’élection pour désigner leur candidat unique au poste du maire, un procès-verbal que Alassane Zoumarou des FCBE a dit ne pas reconnaître. La deuxième illégalité, a poursuivi M. Kérékou, ce sont les procurations délivrées aux élus FCBE qui étaient bel et bien présents lors de l’installation du conseil communal. « C’est conscient du fait que force reste à la loi, que nous avons décidé d’introduire ce recours et la Cour suprême s’est basée sur ces deux aspects pour nous donner raison », s’est-t-il réjoui. Selon une source proche du préfet des départements de l’Atacora-Donga qui a requis l’anonymat, la Cour suprême n’a pas encore notifié la décision d’annulation de l’élection du maire de Djougou, de ses adjoints et des 12 chefs d’arrondissement de Djougou à la Préfecture. Mais ce qui est sûr, dira la source, la Préfecture n’aura plus un grand rôle à jouer puisque l’installation du conseil communal que la tutelle est autorisée à faire est toujours valide, c’est seulement l’élection qui doit être reprise. « La décision que la Cour enverra à la tutelle dira clairement l’attitude à tenir », a-t-il conclu. Cette décision ne fait pas l’unanimité au sein de la masse. Certains citoyens ont confié lors d’un micro-trottoir que la décision est la bienvenue parce qu’elle permettra aux conseillers de l’alliance ABT de prendre les rênes de la mairie de Djougou. D’autres par contre pensent que cette décision portera entorse au développement de la commune, «puisque cette nouvelle élection ne fera pas la promotion du mérite surtout si l’actuel maire doit être changé et au-delà du mérite la bonne ambiance ne pourra plus caractériser les débats des sessions ». En attendant que la date de la prochaine élection de l’équipe dirigeante de l’exécutif communal soit fixée, les différents services de l’hôtel de ville, l’actuel maire et ses adjoints et les chefs d’arrondissement fonctionnent normalement, a-t-on constaté. Constat confirmé par le secrétaire général de la mairie, Zoumarou Housséni. Il faut noter que le maire Micaël Bassabi Djara n’a pas voulu se prononcer sur cette décision de la Cour suprême mais dit simplement prendre acte.

ABP/IM/TB
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