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Mouvement d’humeur hier à la Direction des examens et concours (Dec)
Publié le vendredi 15 avril 2016  |  La Tribune de la Capitale
Marche
© aCotonou.com par TOP
Marche de l’opposition pour réclamer les élections
Jeudi 11 décembre 2014, l’opposition marche à Cotonou pour réclamer l’organisation des élections au Bénin




La nomination de Mahougnon Kakpo réfutée par le personnel

Chaude journée hier à la Dec à Porto-Novo ! En effet, le personnel de cette unité de production a bruyamment manifesté contre la nomination du professeur d’université Mahougnon Kakpo en tant que directeur par le tout nouveau ministre de l’enseignement secondaire Lucien Kokou, en remplacement de madame Cathérine Saré Bio alors que la Dec est à deux jours de l’organisation des premiers examens.
De quoi s’agit-il ?
Nos sources nous renseignent que c’est par téléphone que Tossou, le Directeur adjoint de cabinet aurait informé la directrice la veille pour lui demander de passer service hier à 15 heures au professeur Kakpo qui avait dirigé la Dec pendant 6 ans. Pour Adoté Menssan, chef service des examens et concours, porte-parole des manifestants, il est inadmissible, que celui-là qui n’est même pas de l’enseignement secondaire et qui a dirigé la Dec dans une atmosphère de terreur de 2007 à 2012 puisse être nommé par le régime de la Rupture par un arrêté pris par la tutelle. Un arrêté qu’il aurait contesté en son temps lorsqu’il s’était agi de le remplacer le 10 avril 2012 par l’actuelle directrice. Une situation qui avait entraîné un bras de fer qu’il avait engagé avec l’ancien ministre de l’enseignement secondaire Soumanou Djemba. Et, ce n’est qu’après la prise d’un décret qu’il a finalement lâché prise. Voilà qu’il revient dans la maison par le truchement d’un arrêté qu’il avait combattu. Pour le porte-parole des manifestants, cette nomination arbitraire a des allures de revanche. Dans cette veine, il a confirmé à la presse que de 2007 à 2012, l’ancien Dec aurait fait ouvertement, une gestion clanique et discriminatoire faite de tension permanente dans la maison. Selon lui, c’est à croire que le ministère de l’enseignement secondaire n’a pas de cadre compétent pouvant remplacer leur directrice, qui, il est vrai est appelée à faire valoir ses droits à la retraite depuis le 1e Avril 2016.
Passation avortée
Les membres du cabinet du ministre que sont Soulé Allagbé, directeur de cabinet et Sanni Sourakatou, le secrétaire général qui étaient hier à Porto-Novo pour superviser cette passation de charges ont reçu une fin de non recevoir de madame la directrice qui aurait exigé le décret de nomination de son successeur. Selon nos sources, le professeur Mahougnon Kakpo serait aussi venu mais était en embuscade dans les parages dans son véhicule. Face à cette situation, le personnel de la Dec a décidé de faire un sit-in ce jour dans l’enceinte de leur direction au cas où la nomination du professeur Kakpo qui a un antécédent grave avec eux sera confirmée. Mieux, ils projettent des mouvements de grève dès la semaine prochaine pour bloquer les activités. Les mêmes sources nous renseignent qu’après ce cuisant échec, le cabinet projetterait de revenir à la charge ce jour. C’est sûr donc qu’il y aura encore du Rififi dans l’air ce jour à la Dec. Affaire à suivre.
Bachirou Assouma

Après l’ouverture de leur première session ordinaire de 2016 le mardi dernier
Les députés se retrouvent ce jour en plénière
C’est parti pour trois mois d’intenses activités. Au total, 62 points à éplucher par les 83 élus du peuple. Les points les plus saillants à examiner lors des plénières sont : le projet de loi portant statut du Barreau de la République du Bénin ; la proposition de loi modifiant et complétant la loi N°2011-37 du 10 juin 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin ; la proposition de loi modifiant et complétant la loi N°2008-07 portant code de procédure civile, commerciale, sociale, administrative et des comptes et l’examen des rapports de la chambre de l’instruction de la Haute cour de justice relatifs aux dossiers des ex ministres Alain François Adihou et Armand Zinzindohoué. D’autres viendront s’y ajouter au fur et à mesure que les Commissions permanentes déposeront leurs rapports. De facto, ce sera une occasion pour les cinq nouveaux députés de siéger pour une seconde fois dans l’hémicycle après leur baptême de feu du mardi dernier à l’ouverture solennelle de cette session. Il s’agit de l’ancien chef du premier arrondissement de Parakou de 2004 à 2009, Amadou Issoufou, élu de la 8e circonscription et doublure de Sacca Lafia, Guy Dossou Mitokpè, suppléant de Candide Azannai, Orden Alladatin, suppléant de Me Joseph Djogbénou, Domitien N’ouémou, suppléant de feu Eric N’dah et Justin Adjovi, la doublure de Marcel de Souza. On ne peut que souhaiter à ces élus du peuple, une bonne reprise.
Bachirou Assouma


Naissance d'un Front des sentinelles pour suivre les actions du régime de la rupture
Front des sentinelles de la République, c'est le nom de leur creuset. De jeunes militants de la société civile et des hommes politiques viennent de le créer pour contrôler les actions du gouvernement de la Patrice Talon. La sortie officielle du Front a eu lieu ce mercredi 13 avril 2016 à Cotonou.
Les Sentinelles de la République entendent veiller à la réalisation du projet de société du nouveau président de la République, notamment ses réformes politiques annoncées.
Mais le Front se veut aussi une force d'opposition. Il compte "amener le chef de l'Etat à se désengager de la gestion de ses entreprises privées" et "celles-ci ne devraient plus participer aux appels d'offres pour les marchés publics pour les cinq années à venir", a déclaré le secrétaire général du Front.
Le Front des sentinelles de la République est la deuxième organisation qui se déclare opposée au gouvernement de Patrice Talon après Martin Rodriguez, le premier à créer un parti d'opposition au régime du "Nouveau départ".

Vincent Agué

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Baccalauréat, session unique de Juin 2016
116865 candidats composeront dans 149 centres de composition
(Les préparatifs vont bon train)

Ça promet ! Les préparatifs pour l’organisation de ce premier diplôme universitaire en sont les preuves. Ils seront 116865 candidats repartis dans 149 centres de composition à affronter le Baccalauréat en session unique de Juin 2016. En effet, d'après l'arrêté interministériel N°004/MESRS/MESFTPRIJ/MEMP/ DC/SGM/DEC-ESRS/OB/DEC-ESFTPRIJ/MEC-EMP/SA du 17 février 2016, les épreuves du Baccalauréat session de juin 2016 se dérouleront de la manière suivante :
les épreuves pratiques des séries E, F1, F2, F3, F4 et G1 et de la filière Eau et Assainissement du Baccalauréat professionnel se dérouleront à partir du lundi 06 juin 2016. Les épreuves écrites de la session normale quant à elles auront lieu du lundi 20 juin au jeudi 23 juin 2016 pour toutes les séries. En qui concerne les
épreuves écrites de la session de remplacement organisée pour les candidats inscrits à la session normale et, pour cas de force majeure ou pour raison de santé n'ont pu subir les épreuves de la session normale, elles auront droit de cité du lundi 18 juillet au jeudi 21 juillet 2016 pour toutes les séries.

Les inscriptions

Les inscriptions ont eu lieu du jeudi 17 décembre 2015 au vendredi 29 janvier 2016 et ce suivant l'arrêté interministériel N°002/MESRS/MESFTPRIJ/CAB/DC/SGM/OB/SPC du 01 décembre 2015.
A la suite de ce processus, 115322 candidats sont régulièrement inscrits à l'examen du Baccalauréat session de juin 2016 après le traitement des dossiers (dépouillement, saisie, collationnement) et le rejet des dossiers :
• des candidats ajournés ;
• les candidats qui ont demandé et obtenu des attestations de non inscription au Bénin et qui ont quand même déposé des dossiers de candidature ;
• les fraudeurs pris en flagrant délit de l’édition 2015 ;
• les candidats qui se sont inscrit avec des certificats scolaires autres que ceux de leurs établissements réels qui ont pu être identifiés.

Le traitement des dossiers a permis de déceler plusieurs problèmes à savoir :
• l'inscription des candidats par des établissements non autorisés ou non fonctionnels ;
• la formation des candidats dans la série F3 et la filière Eau et Assainissement par des établissements privés qui ne disposent d'aucun matériel de travaux pratiques ;
• les effectifs des inscrits pour plusieurs établissements privés qui dépassent de loin les effectifs réels des élèves inscrits.

Le total des inscrits est en nette diminution par rapport à l'année 2015 à savoir 116865 candidats.
• La série D compte à elle seule 50185 candidats soit un pourcentage de 43,51 %. On constate que, depuis deux ans, cet effectif connaît une légère diminution par rapport aux années antérieures.
• La série C compte 3505 candidats contre 3243 en 2015 et 2177 en 2014. Ceci est la conséquence des mesures d'incitation prises pour relancer cette série à travers l'octroi des bourses et demi bourses aux candidats admis avec au moins la mention assez bien dans ladite série.
• Les effectifs des G1 (947 en 2016 contre 992 en 2015 et 1412 en 2014), G2 (4054 en 2016 contre 4814 en 2015 et 5998 en 2014) et G3 (456 en 2016 contre 666 en 2015 et 889 en 2014) sont en nette diminution depuis quelques années.
• En dehors de la série F3 (électrotechnique) et de la filière Eau et Assainissement dont les effectifs sont en nette augmentation par rapport aux Baccalauréat 2015, les effectifs des autres séries du Baccalauréat de l'enseignement technique sont plus ou moins stationnaires.
• Le nombre de filles est de 37916 soit un pourcentage de 32,87 %.

Les tableaux ci-dessous donnent les effectifs par département, par série et la comparaison par série avec l’édition passée.

Les centres de composition
Les candidats sont répartis dans 149 centres de composition contre 147 en 2015 et 135 en 2014. Trois nouveaux centres d'écrit ont été créés.

• Les communes d'Abomey-Calavi et de Natitingou ont vu la création d'un nouveau centre à savoir le Collège Catholique Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus / Calavi et le CEG 2 Natitingou.
• La commune de Zakpota connaît pour la première fois la création d'un centre de composition à travers le CEG Zakpota et comporte 741 candidats.

En dehors du centre du Collège catholique Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus / Calavi qui remplit toutes les conditions, les deux autres centres devront faire quelques efforts supplémentaires.

L'ouverture des centres a pour objectifs de contenir le flux des candidats et de rapprocher les centres de composition des candidats. Par exemple, les candidats de Kérou et de Péhunco qui parcourent des dizaines de kilomètres pour se rendre dans le centre du CEG Péhunco, les candidats de Ségbana qui doivent se rendre à Kandi, les candidats de Bonou qui doivent se rendre à Adjohoun. Dans les années à venir, des centres devront être créés dans ces régions pour soulager la peine des candidats et leur permettre de composer dans de bonnes conditions

Les travaux en cours à venir
A ce niveau, de sources dignes de fois, il y aura tout comme l’année dernière, le scanning des photos, la multiplication des sujets, la validation des listes des correcteurs, l’impression et la distribution des convocations.

Les défis
Des réflexions sont en cours pour maîtriser les flux car au lieu d'être préparés pour passer le Baccalauréat, les candidats vont plutôt tenter leur chance ! Cette situation explique le nombre d’ajournés de plus en plus croissant à chaque session et le faible taux de réussite à chaque session.

Des réflexions doivent être engagées afin :
• d'éviter les sauts de classes anarchiques aux enfants ;
• de relever le niveau des élèves ;
• d'assainir les inscriptions aux examens ;
• de relever les taux de réussite.

C'est à ce titre que certains réaménagements ont été introduits à savoir :
• tous les candidats doivent justifier d'un minimum de niveau avant de s'inscrire à l'examen.
• Seuls les élèves des classes de terminale peuvent s'inscrire comme candidats officiels. On ne peut que souhaiter que tout se passe sans anicroche comme l’année dernière.
Bachirou Aassouma
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