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Quelle lecture faire des decisions du 1er conseil des ministres du gouvernement du president patrice A. G. Talon ?
Publié le mardi 19 avril 2016  |  La Presse du Jour
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© Autre presse par DR
Le premier Conseil des ministres du gouvernement du président Patrice Talon se tient ce mercredi 13 avril au palais de la Marina à Cotonou




Les élections Présidentielles dernières au Bénin, ont consacré notre pays comme une véritable Nation de démocratie en Afrique. Le Peuple Béninois s’est exprimé pour indiquer au monde politique béninois et dire tout à la fois au monde entier qu’il est seul Souverain détenteur du pouvoir politique et des orientations pour impulser son véritable développement. Aujourd’hui le Bénin fait peau-neuve dans l’alternance que se donne le peuple en amenant au sommet de l’Etat l’Homme qui répond le mieux à ses espoirs et qui à mis à jour, une équipe qui force déjà l’admiration de tous les fils et filles de ce pays.

C’est dire que ce qui se passe dans notre pays depuis le 28 Février 2016 jusqu’au moment où nous mettons sous presse cet article, est digne d’un film d’aventure, où l’heureux dénouement des intrigues fait lire dans les visages des spectateurs le bonheur de voir la fin d’un processus d’actions stressantes voire déshumanisantes. Le bonheur pour nous autres après le film des élections passées c’est l’installation du nouveau régime qui a démarré ces activités un peu comme sur des chapeaux de roues. Nous observons que les béninois dans leur entièreté ont apprécié l’équipe ministérielle formée par le Président Patrice TALON. Ce faire est symptomatique d’une adhésion totale du peuple à la nouvelle voie qu’indique son nouveau Leader qui prône le nouveau départ, leitmotiv inaliénable pour atteindre les objectifs essentiels pour redonner au Bénin la place qui est la sienne dans le concert des Nations de démocratie.

L’équipe du Chantre du Nouveau Départ, tout de suite s’est mise au travail pour sortir après son tout premier conclave gouvernemental, des conclusions et décisions qui enflent la polémique.

La suspension des concours, recrutements et autres décrets depuis 2015

Nous nous souvenons comme hier que le Chantre du Nouveau Départ, dans sa campagne pour les élections présidentielles, avait affirmé dans son projet de société qu’il mettra un point d’honneur pour travailler à donner aux fils filles de ce pays les mêmes chances pour jouir devant la loi des choses et des fruits de la Nation. Les décisions issues du conseil des Ministres ne sont que le reflet des préoccupations du Président Patrice TALON qui brûle, d’apporter un mieux être à tous les Béninois dans la justice et l’équité. Le Gouvernement en prenant cette mesure de suspension veut voir en un premier temps le bien fondé des récriminations et protestations enregistrées au sujet de ces concours, à partir d’investigations minutieuses et responsables pour faire la part des choses. La mesure de suspensions prise ne peut être déjà à cette étape des investigations comprise comme une annulation desdits concours ; si c’était le cas le Gouvernement aurait statué et tranché dans le vif sans prendre au prime abord une décision de suspension. Nous ne comprenons pas pourquoi les gens marchent sur la présidence aussitôt après la présentation à la pesse des conclusions du 1ER Conseil de Gouvernement TALON. C’est sans doute parce que ces compatriotes n’ont pas fait une lecture objective des conclusions du conseil des ministres. Qu’il nous soit permis de les inviter à nous prêter attention dans les lignes qui suivent.

L’école à la quelle j’ai appartenue pendant bien longtemps m’a appris qu’une mesure de suspension n’est pas un acte suppression ; et elle ne peut l’être que lorsque des éléments de fautes et de causes avérées, relevés la justifies. C’est vrai le Français est délicat et c’est pour cela que je nous invite à faire un peu plus attention et à avoir de la retenue dans tous les actes que nous allons posés désormais dans notre société. Il faut marcher pour de raisons réalistes, motivantes et justes. A l’évidence rien n’appelle à déclencher ce remue-ménage orchestré par nos compatriotes qui doivent comprendre que cette décision du Gouvernement est à leur actif. Aussi force est de reconnaitre que le gouvernement défunt vers les tous derniers jours a pris des décisions précipitées qui ne respectent aucune orthodoxie en la matière eu égard aux circonstances et aux différentes cibles bénéficiaires. La démarche du Gouvernement est tout à fait responsable ; elle vise à clarifier la situation pour séparer le bon grain de livrai, et faire en sorte que des mesures d’équité soient prises, pour rétablir tout le monde dans la vérité de ses droits. Nous devons comprendre que ce vent démocratique, du Nouveau départ qui souffle aujourd’hui chez-nous est un courant politique morale, qui nous invite à une nouvelle conscience pour développer ce qui nous occupe et préoccupe non plus dans des élans empreints de suspicions d’opacité et de confusion ; mais d’évoluer désormais dans un environnement saint, positif qui rejette et refuse la facilité, le flou la dissimulation et autres maladresses où la mauvaise foi et le doute s’acoquinent pour faire ombrage aux bonnes actions et à la compétence.. Dans tous les cas plus rien ne sera comme avant. Le droit à la parole est consacrée depuis chez-nous il ne sera nullement occulté aujourd’hui ; plus que jamais le béninois devra s’exprimer dire ce qu’il pense mais de façon juste et claire pour se faire entendre, écouter et respecter.

Pour notre part, nous en appelons encore à cet esprit de responsabilité dont fait montre l’équipe du nouveau départ, pour apporter à toutes ces mesures de suspension des concours, les solutions les mieux indiquées et appropriées pour corriger les maladresses administratives frauduleuses ; réinstaller les mérites dans leurs droits, et redonner à notre administration le visage qui doit être le sien : le visage de la sérénité dans la transparence, la probité et le travail bien fait. Nulle ne sera de trop dans cette campagne de salubrité nationale. Nous invitons les nouveaux gouvernants chaque ministre en ce qui le concerne à mettre les petits plats dans les grands, pour travailler sans désemparer, et opérer toutes les réformes attendues pour répondre aux besoins légitimes du peuple. Il ne serait pas superflu de dire et rappeler que toutes les mesures et décisions qui seront prise doivent viser comme aujourd’hui, l’intérêt général, pour l’évolution de la nation béninoise et ses fils. Faire les choses dans cette norme, ne serait que justice.

Cyrille Amédée CHEOU (98 17 75 83).
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