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Contentieux dans le secteur des Gsm au Bénin : Sévérin Adjovi perd définitivement face à Moov
Publié le mardi 19 avril 2016  |  Matin libre
Sévérin
© Le Matinal par DR
Sévérin Adjovi, Maire de Ouidah et président du Rassemblement des démocrates libéraux (Rdl)




Occupée par la dernière élection présidentielle au Bénin, la presse béninoise n’a pas couvert le bras de fer judiciaire ayant opposé Etisalat Bénin S.A. à SARCI. En effet ce vieux contentieux a été remis au goût du jour par le Maire de Ouidah dans cette période préélectorale pour revenir dans la partie.

Etisalat Bénin, précédemment détenu par le groupe émirati Etisalat, a été racheté fin 2014 par le groupe Maroc Telecom dans un jeu d’écriture comptable qui a vu Maroc Telecom lui même être racheté par Etisalat. Cette société née sur les cendres de Telecel Benin S.A. opère via le réseau de téléphonie Moov. SARCI, de Sévérin Adjovi qui a donc attaqué Etisalat Bénin en justice pour obtenir plus de 200 milliards de FCFA pour son éviction de la société Telecel Bénin et a procédé à la saisie des comptes au cours du Mois de Décembre et par la suite privant les employés et fournisseurs de revenus sur la période de fête de fin d’année et créant une asphyxie économique sans précédent puisque certaines saisies furent étendues aux comptes des distributeurs de la marque. Sa prétention portait sur le fait qu’étant associé dans Telecel Benin, filiale d’Atlantique Telecom, vendue à Etisalat, il avait naturellement droit dans la nouvelle entité Etisalat, aujourd’hui détenue par Maroc Telecom. En instance comme en appel, les juges ont rejeté cette prétention et levé les saisies opérées sur les comptes d’Etisalat Bénin. Selon les juristes, même dans l’éventualité d’un recours en cassation, le juge de la Cour Suprême ne statuant que sur la forme, SARCI a perdu définitivement la partie au fond.

Cette décision venue dans ce contexte de relance des activités économiques à l’orée d’un nouveau mandat politique, va permettre à l’investisseur marocain de travailler en toute sérénité sur des projets novateurs comme le déploiement de la 4G ou l’amélioration des offres Internet, à l’instar des autres opérateurs. Cette situation avait même fait émettre des doutes sur la longévité de la présence du groupe marocain au Bénin dans le cas d’une éventuelle condamnation à verser les prétentions estimées à plus de 200 Milliards. Sans parti pris, ce verdict témoigne de l’indépendance de la justice au Bénin ce qui concourt à assurer un climat des affaires favorable aux investisseurs dans notre pays. En effet, les investissements marocains aujourd’hui s’étendent du GSM (moov) aux banques (Boa-Bmce, Banque Atlantique, Attijariwafa) en passant par les eaux minérales (Oulmès-Fifa) et les assurances (Saham) sans compter leur présence dans les BTP. Quel aurait été l’impact du verdict contraire ?Le silence de cette affaire, aura aussi révélé le poids considérable qu’occupe la politique dans le domaine de l’information.

Worou BORO
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