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Bourse du travail à Cotonou hier : La Cstb demande la lumière sur certains scandales sous le régime Yayi
Publié le mercredi 20 avril 2016  |  La Presse du Jour
Paul
© Fraternité
Paul Essè Iko, SG la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb)




La Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (Cstb) a tenu la réunion de son 1er Bureau directeur national (Bdn) ordinaire de l’année 2016 hier mardi 19 avril 2016 à la Bourse du travail à Cotonou. Les syndicalistes ont abordé plusieurs sujets dont les différents scandales à l’ère de Yayi et exigent qu’une transparence soit faite par le gouvernement de la Rupture.

Les Syndicalistes ne veulent pas que le système d’impunité se poursuive. C’est pourquoi ils ont rejeté la continuité du système de gouvernance de Yayi Boni à en croire le Secrétaire général de la Cstb, Paul Essè Iko. Pour lui, avec le nouveau président de la république, plusieurs dossiers devraient être mis sur le tapis afin de situer les responsabilités. Pour ce faire, les nombres scandales économiques et crimes de sang observés sous le régime du président Boni Yayi doivent être éclaircis ; en occurrence Icc Service, Cen-Sad, Maria Gléta, machines agricoles, avions présidentiels, affaires Dagnivo, Agbossou Sohoudji, affaire El Hadj Fawaz, concours frauduleux.

« Que les auteurs soient identifiés et punis et victimes indemnisées », a confié Paul Essè Iko. En outre, les syndicalistes soutiennent la lutte contre l’impunité est le point de départ de la rupture. Ce qui devrait également se traduire par la mise en place d’un dispositif de bonne gouvernance permettant la lutte contre le chômage, la précarité de l’emploi, le bradage du patrimoine public et relèvement des conditions de vie des travailleurs. Au cours de cette réunion, les syndicalistes ont mis un cachet spécial sur l’exigence et les combats pour l’élection et la révocabilité des Dg et directeurs des administrations et entreprises publiques. A ce point, ils retracent que le 1er gouvernement de la Rupture comporte des hommes et femmes connus comme des éléments clés du système d’impunité, de pillage des entreprises publiques et d’oppression des travailleurs. « Ce gouvernement ne symbolise point encore la Rupture », a dit le secrétaire général de la Cstb. Car ce dernier soutient que les nominations partisanes sont encore manifestes ; il donne l’exemple de la Dec enseignement secondaire, le Cnsr.

Par ailleurs, la Cnstb a félicité les résultats du combat des travailleurs et jeunes sous la direction de Laurent Mètognon et de Jacques Ayadji. De même, elle a félicité les travailleurs de la Dec enseignement secondaire qui s’opposent au retour de Monsieur Mahugnon Cakpo, du Cnsr qui ont refusé M. Wilfried Padonou à l’annexe spéciale de Cotonou. « La lutte contre l’impunité, contre la continuité du système de pillage de fraude doit être le contenu essentiel de notre combat. Rejetons tout ce qui est continuité », a conclu Paul Essè Iko. Il faut dire qu’à la suite du Sg Iko, le Sg de la Fesyntra-Finances, Laurent Mètongnon et le Sga Cstb Kassa Mpo , ont tour à tour faire savoir la détermination de la Cstb à se battre pour la bonne cause des travailleurs et du peuple béninois tout entier.

Joseph-Martin Hounkpè
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