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Mauvaise gestion des ressources humaines au sein des FAB : Azannaï et Lafia doivent arrêter la saignée
Publié le vendredi 22 avril 2016  |  Le Clairon
Candide
© aCotonou.com par CODIAS
Candide Azannaï, président et fondateur du parti politique Restaurer l`Espoir, candidat pour les legislatives prochaine sur la liste de l`Union fait la Nation photo prise lors du Sortie officielle du parti des Forces Démocratiques Unies.
Cotonou, le 14 mars 2015 au Palais de Congres






Au fil du temps, l’anomie se légalise en République du Bénin. La mauvaise gestion des ressources humaines s’enracine dans les pratiques et devient la denrée la plus usuelle dans le rang des corps militaires et paramilitaires.

Par : Is-Deen O. TIDJANI

Aujourd’hui, il est fréquent de remarquer que les hommes en armes sont beaucoup plus utilisés à des fins qui n’en valent point la peine. En effet, force est de constater que de nos jours, les militaires, gendarmes et policiers sont beaucoup plus utilisés à des postes de garde de corps au lieu d’être employés à des postes de maintien d’ordre ou de sécurité du territoire. Dans cette démesure, les hommes en arme, sont affectés même à des individus qui n’en ont pas besoin, et ce, en violation de toutes les règles en la matière.

En réalité, selon les textes en vigueur en République du Bénin, les gardes de corps sont mis uniquement à la disposition de certaines personnalités. Dans ce registre de personnalités ayant droit aux gardes de corps, on retrouve le Président de la République, le Président de l’Assemblée Nationale, les présidents des institutions constitutionnellement reconnues : (Cour Constitutionnelle, Haut Cour de Justice, Cour Suprême, HAAC, CES, Médiateur de la République ), les présidents des commissions parlementaires (loi, finance, plan, éducation, etc…), les membres du bureau du parlement (le questeur, etc…), les président des tribunaux, les procureurs de tribunaux, et les procureurs généraux, les Officiers supérieurs, les Officiers généraux de la police, de la gendarmerie, de l’armée, et les ministres de la république. Seulement ces autorités référencées supra, ont droit à des gardes du corps.

Mais en violation de ces textes, on remarque aujourd’hui que des gardes du corps payés aux frais du contribuable, sont affectés à de simples députés, aux maires, aux Directeurs Généraux d’entreprises d’État, et même à de simples chefs services. La dénorme a atteint un niveau aussi élevé et même des présidents des institutions anticonstitutionnelles (les institutions dites budgétivores) sont dotées de gardes de corps.

On en était là quand des gens qui n’ont pas droit à un seul garde du corps, exigent deux voire trois gardes de corps pour eux seul et en réclament aussi même pour la sécurité de leurs conjoint(e)s. Plus grave, ces gardes de corps réclamés à cor et à cri par les intéressés soi-disant pour assurer leur sécurité, sont transformés du jour au lendemain en boy à tout faire.

A la tâche, il est ordinaire de constater que des ministres, Députés, DG et surtout les chefs services qui n’avaient pas droit à ce dispositif de rapprochement sécuritaire, transforment leur garde de corps en portes baguages. Il ne se passe plus de minutes où lon ne remarque ces gardes de corps avec des tonnes de téléphones, ou sacs de leur patron dans les mains. Pendant ce temps, les unités de maintien de l’ordre manquent cruellement de personnel sur les scènes de maintien d’ordre, ou pour des actions précises.

A cet effet, il convient de souligner que même le Chef d’Etat-major Général, le Général Awal Nagnimi n’est pas fier de l’attribution des gardes de corps à certains individus. Selon des indiscrétions, << Le CEMG Nagnimi attribue parfois les gardes de corps à contre cœur>>. Une situation qui mérite régulation. Face à cette maldonne, il serait bien que s’inscrivant dans la logique de la rupture, le ministre de la défense Candide Azannaï et son homologue de l’intérieur Sacca Lafia, coordonnent leurs actions avec les responsables hiérarchiques des Forces Armées Béninoises pour arrêter la saignée. Il est temps de mettre fin au bordel. Cela urge.
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