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Dix ans de gestion du président Yayi Bon : Martin Assogba invite Patrice Talon à faire des audits pour mieux réussir son quinquennat
Publié le mardi 26 avril 2016  |  La Presse du Jour
Conférence
© aCotonou.com par TOP
Conférence de presse de Martin Assogba
Jeudi 27 Février 2014, Cotonou : Le Président de l`ONG ALCREER, donne une conférence de presse suite à son retour de son séjour sanitaire en France. Photo : M. Martin Assogba, Président de l`ONG ALCREER




Le président Martin Assogbade l’Ong Alcrer a tenu une conférence de presse hier, lundi 25 avril 2016 au Centre de promotion de l’artisanat (Cpa) de Cotonou. Au menu, il a abordé plusieurs sujets de l’actualité, dont le bilan des dix ans de gestion du président Yayi Boni. Ayant exposé la situation socio-économique moins reluisante sous l’ère yayi, le conférencier invite Patrice Talon à faire des audits pour clarifier certains dossiers et à se mettre bien au travail afin que les Béninois apprécient mieux son quinquennat.

Le président de l’Ong Alcrer n’a pas approuvé les dix ans de gestion du régime Yayi, malgré la reddition des comptes et la lutte contre la corruption. Pour lui, les deux mandats de l’homme ont renforcé la corruption et l’impunité. C’est pourquoi, il exige une vérification minutieuse de la gouvernance sous Boni Yayi. S’adressant au Président Talon et à ses collaborateurs, il leur a rappelé que le paiement des dettes intérieures doit permettre de relancer l’économie nationale et de donner un nouveau souffle aux entreprises. Cependant, conseille-t-il, il faut vérifier la contractualisation desdites dettes à travers les audits des Agences, des Fonds, le non respect du Code des marchés publics, la relecture des actes pris dans le secteur portuaire et enfin le renforcement des Organes de contrôle en leur donnant les moyens pour les missions d’audits. Sur la question, le conférencier a précisé qu’en ce qui concerne l’Auditeur général, on doit procéder par appel à candidatures conformément à l’article 7 du décret instituant la création du Bureau de l’auditeur général. Toutes choses qui, dit-il, permettront de mettre en place un style de contrôle efficace pour prévenir les risques de fraude et de corruption, le paiement des factures fictives, le dépassement des prévisions budgétaires, les risques de surfacturation et des marchés gré à gré à des millions de Fcfa et l’absence des matériaux acquis à grands frais. Parlant du Fonds d’appui au développement des communes (Fonds Fadec), Martin Assogba pense qu’il faut faire un état des lieux dans toutes les communes. A l’en croire, l’Agence nationale de lutte contre la corruption est inopportune et inopérante. Car, explique-t-il, elle est une institution budgétivore, vu qu’elle ne peut enclencher aucune poursuite judiciaire contre quelqu’un quand bien même les preuves auraient existé. Il en est de même, dit-il, de la Haute Cour de justice qui doit être aussi bannie, car elle ne juge personne. L’autre sujet d’actualité abordé au cours de cette sortie médiatique est la réconciliation entre le Président Patrice Talon et l’ancien président Boni Yayi en Côte d’Ivoire sur initiative du Président Alassane Ouattara et son homologue du Togo, Faure Gnassingbé. Selon lui, il n’est pas question pour le Chef de l’Etat Talon de baisser les bras face aux casseroles laissées par les différentes autorités sous le régime Yayi. Il préconise d’ailleurs que des dispositions soient prises pour empêcher que les autorités ayant commis des délits d’initié dans l’exercice de leurs fonctions s’évadent du pays en attendant les publications des résultats des audits. EN bref, Martin Assogba a invité le nouveau gouvernement à respecter le peuple béninois et surtout à exécuter rigoureusement pour le développement du pays.

Junior Fatongninougbo
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