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Les vrais ennemis de la SBEE sont les travailleurs de cette maison
Publié le jeudi 28 avril 2016  |  Le Clairon
Camille
© Autre presse par DR
Camille Kpogbémabou, Directeur General de la Société béninoise d’énergie électrique (Sbee)






Par : Is-Deen O. TIDJANI

Le phénomène du délestage est de retour, et ce, de façon sauvage en république du Bénin. L’énergie électrique est devenue depuis quelques jours, rare comme l’or, qu’il faut prendre de la patience avant d’en découvrir les premières pépites. Dans cette nouvelle posture, les droits des consommateurs béninois ne sont plus respectés. Le courant électrique vient maintenant à compte goûte. Il vient le temps d’un clignement de l’œil et part pour une éternité. Ce faisant, presque toutes les activités sont aux ralentis. Avec à la clé, d’énormes préjudices et dommages dans le rang des consommateurs. A l’origine de ces déboires que vivent les consommateurs béninois, on apprend que c’est parce que la société béninoise d’énergie électrique (SBEE) que dirige Camille Kpogbémabou traîne de lourdes ardoises vis-à-vis de ses créanciers. Telle une traînée de poudre, on a appris sur la place publique et de la bouche du Dg/Sbee Camille Kpogbémabou, que la Société Béninoise d’Energie Électrique (SBEE) traîne une redevance de 40 milliards vis-à-vis de la Communauté Électrique du Bénin (CEB) et surtout vis-à-vis du Togo, du Ghana et du Nigeria, les plus gros fournisseurs du Bénin en énergie électrique. Une dette qui donnerait le vertige à quiconque, surtout quand on remarque « l’opulence » dans laquelle vive certains agents de cette structure.

Le vrai problème de la SBEE, ce sont ses propres agents

Les premiers ennemis de la SBEE ne sont rien d’autres que ses propres agents. Voilà des travailleurs d’une structure dite agonisante, mais qui ne savent pas faire de l’économie. Au moment où l’on apprend que la maison roule sur des dettes, et que les créanciers frappent à la porte avec « menaces de fermeture de robinet », c’est en ce même temps que le Directeur Camille Kpogbémabou organise des dîners de gala à l’attention de son personnel. Des dîners pour lesquels on aura loué des espaces et festoyé avec des additions bien salées, juste pour satisfaire les caprices que de quelques agents inscrits dans le même registre que l’actuel DG. C’est à croire qu’à la SBEE, non seulement on se fou royalement des créances de ses fournisseurs, mais qu’on ne sait pas aussi faire amande honorable vis-à-vis de ses créanciers en réduisant ses frasques.

Sur tout un autre plan, ce sont les agents de la SBEE qui constituent les fossoyeurs des caisses de cette maison. Et pour cause, dans l’application de leur convention collective, les agents de la SBEE bénéficient de certains avantages. Entre autres, il s’agit de la consommation gratuite d’un certain nombre de kilowattheures par tous les agents. On se souvient que très récemment, le DG Kpogbémabou a pris la décision d’octroyer plus de 2000 Kilowattheures de consommation mensuelle au fondateur de la SBEE. Mais dans la pratique, voilà l’une des haches qui tuent la société. En effet, les agents de la SBEE bénéficient gratuitement de ce quota de consommation gratuite de l’énergie électrique. Mais en lieu et place d’une consommation personnelle, ils revendent plutôt ces kilowattheures à d’autres clients pour bénéficier de l’usus, du fructus et même de labusus. Aujourd’hui, force est de constater que <>, tel que le recommande une sagesse, font plutôt du commerce sur le dos de la société. Dans la pratique en effet, il est usuelle de remarquer que des agents de la SBEE qui bénéficient de consommation gratuite d’un certain kilowattheure, donnent le courant à d’autres clients de leur zone d’habitation, et perçoivent ces redevances à l’insu de la société. Une situation a d’ailleurs révélé dernièrement qu’un agent de la SBEE qui bénéficie de la consommation gratuite de kilowattheure a donné à lui seul, le courant à quatre-vingt (80) autres personnes par la pratique de toile d’araignée. Et cet agent indélicat perçoit à la fin de chaque mois des frais de consommation chez ces « nombreux clients » alors même qu’à la Sbee, il ne paye aucune redevance. Voilà une situation qui ruine sérieusement la maison Sbee pendant que ces agents se remplissent les poches et se beurrent sur le dos de ladite société. A côté de cette pratique, il y a un autre phénomène qui ruine à petit coup la Sbee. Il s’agit dans ce cas du comportement de ces agents chargés de relever les indexes de consommation des clients et de procéder au besoin, à la mise hors tension (coupure) des ménages insolvables. Ici, il se trouve de ces agents qui préfèrent faire des compromissions avec des clients indélicats assorties de quelques billets de banque. Pendant ce temps, ces agents qui sont envoyés pour couper les clients insolvables préfèrent prendre entre 2000, 3000 voire 5000 et accorder un moratoire à durée indéterminée à ces clients insolvables. Résultats, on découvre parfois des clients de la SBEE qui doivent jusqu’à 10 mois de factures impayées et qui ont encore le courant, alors qu’en principe, déjà à deux mois de factures impayées, tout client insolvable devrait être mis hors tension (couper). La situation reste critique à la Sbee et les cas que nous avions mis à nu ne sont que la face émergée des problèmes de cette maison. D’autres problèmes plus ou moins importants sont encore là.
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