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La salle de conférence de la Confédération africaine des sports boules (CASB) a servi de cadre à une important point de presse animé par Claude Azèma, ancien Président de la Fédération française de pétanque et jeu provençal (F F P J P) et actuel Président de la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal et Président de la Confédération Mondiale des Sports Boules. C’était hier jeudi 5 mars dans l’après-midi. Il avait à ses côté, l’honorable Idrissou Ibrahima, le président de la CASB.
Le bilan de la première participation des sports boules aux Jeux africains de septembre 2015 à Brazzaville, la construction d’une grande usine de fabrication de boules au Bénin et l’organisation par le Bénin du Championnat du monde des sports boules en 2018. Ce sont les trois axes qui ont constitué l’essentiel du point de presse donné par Claude Azéma qui avait à ses côtés, l’honorable Idrissou Ibrahima.
S’agissant du premier point, les deux présidents à savoir Claude Azéma et l’honorable Ibrahima Idrissou ont apprécié à sa juste valeur la présence et donc la reconnaissance des sports boules par l’Union des confédérations sportives africaines (UCSA) comme faisant partie désormais des sports de compétition lors des jeux africains.
Le second point s’est surtout focalisé sur la construction dans un futur proche d’une usine ultra moderne de boule d’une valeur de 6 milliards de FCFA au Bénin, précisément à Parakou. Le contenu du projet a été porté à la connaissance des journalistes, et invités présents au point de presse. Cette nouvelle qui honore le Bénin est le fruit de la détermination et de la combativité de l’honorable Idrissou qui a réussi à arracher ce projet pour son pays le Bénin. Intervenant sur ce point principal, l’ingénieur en métallique, le français Vartan Berbérian dira : « … C’est une nouvelle boule qui devrait être beaucoup plus jolie, plus esthétique et plus technique que les boules existantes ». Toujours selon l’ingénieur, le nom pressenti pour être donné à la nouvelle boule qui va révolutionner la pratique des sports boules en Afrique est Mandela si évidemment, la famille Mandela n’y voyait pas de problèmes. De son côté, Jean-Yves Noël, ingénieur en construction n’a pas manqué de donner ses appréciations sur ce projet techniquement réalisable. Quant à Frédéric Codjia du Cabinet Audit, il a dans un exposé succinct lever le voile sur le financement de ce projet. Abordant le coût du dudit projet il a laissé entendre : « Le coût du projet est de six milliards dont 94% sont à rechercher sur le marché financier, l’étude des perspectives financières a révélé un compte d’exploitation qui dégage des résultats positifs et progressif, la valeur ajoutée est de 66% du chiffre d’affaire et la rentabilité nette du projet d’environ 99% en moyenne ». Pour Claude Azéma, « La réalisation de l’usine de fabrique de boule est un apport industriel très important… Cela va rehausser l’image du Bénin à l’extérieur ». Intervenant à ce niveau, c’est un Ibrahima Idrissou très rassurant qui dit : Un projet ambitieux et rentable qui offre un retour d’investissement.
En ce qui concerne le 3ème point c'est-à-dire la Coupe du monde des sports boules au Bénin en 2018, les choses commencent par bouger puisque, un site devant abriter la compétition a été identifié au stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou. La construction d’un bouledrome aux normes internationales est donc envisageable car, élément fondamental sans lequel, aucune coupe du monde ne peut avoir lieu au Bénin. Tout en félicitant le président de la République, Patrice Talon pour son élection, Claude Azéma a souhaité que les relations s’intensifient entre les instances faîtières des sports boules et le Bénin.
Parlant toujours des sports, l’honorable Claude Azéma qui plaident pour l’intégration des sports boules aux Jeux olympiques a émis le vœu tout comme Ibrahima Idrissou de voir les sports de mains être placés au même niveau que le football, le sport dit sport roi.
Kolawolé Maxime SANNY
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