Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Dialogue inter-religieux et Mesures sécuritaires contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest : L’expertise de Tévoédjrè sollicitée par les Chefs d’Etat africains
Publié le lundi 9 mai 2016  |  L`événement Précis
Le
© Autre presse par DR
Le président du Centre panafricain de prospective sociale, le professeur Albert Tévoèdjrè




Le président du Centre panafricain de prospective sociale, le professeur Albert Tévoèdjrè, ancien médiateur de la république du Bénin, a été reçu en audience ce vendredi 06 mai 2016 par le président togolais, Faure Gnassingbé. C’est dans le cadre de l’expérimentation de la nouvelle approche sécuritaire dont il est l’auteur pour renforcer la lutte contre le terrorisme en Afrique de l’Ouest.

Face à la recrudescence des actes de terrorisme dans la sous-région ouest-africaine, les chefs d’Etat et de gouvernement font la prospection des compétences pouvant aider à renforcer les mesures sécuritaires. C’est dans cette optique et en prélude au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la sous-région ouest-africaine prévu au Nigeria pour discuter des problèmes sécuritaires que l’expertise du professeur Albert Tévoèdjrè est sollicitée. Ainsi, après la Côte-d’Ivoire le vendredi 29 avril 2016 où il a été reçu par le président Allassane Ouattara, le président du Centre panafricain de prospective sociale a foulé le sol de la présidence togolaise ce vendredi 06 mai 2016. Il est allé proposer au président togolais sa nouvelle approche sécuritaire basée sur le dialogue inter-religieux et culturel en vue d’une lutte efficace contre le terrorisme. « J’ai discuté avec le président de la République d’un projet d’importance prioritaire concernant la politique de la paix. Jusqu’à présent, avec l’affaire de Boko Haram et d’Al Qaïda, il y a beaucoup d’efforts de sécurité qui coûtent tellement chers. Mais la guerre ne finit jamais, il faut arriver à ce qu’une politique de vivre ensemble puisse émerger par le dialogue inter-religieux et culturel », a laissé entendre le professeur Tévoèdjré à sa sortie de l’audience avec le président Gnassingbé. Il a ensuite précisé qu’il s’agit de l’émergence d’une politique de vivre ensemble par le dialogue inter-religieux et culturel. Il s’est également réjoui des échanges tenus avec les deux présidents africains. « Le chef de l’Etat a pris en charge ce dossier. Et je suis sûr que dans quelques jours, les Africains auront une voie particulière dans les opérations de paix à travers une politique compréhensive, qui tient compte de la paix et de la sécurité mais aussi du vivre ensemble à travers des actions de développement gérées et montées par les responsables religieux de tous les bords », a-t-il ajouté. Il faut noter que le Centre panafricain de prospective sociale implanté au quartier Avakpa à Porto-Novo est un centre de promotion de la paix et du dialogue inter-religieux et culturel. Il a été créé par le Prof Tévoèdjrè depuis qu’il a déposé le tablier à l’organe présidentiel de médiation devenu Médiateur de la république du Bénin.

Une valeur qui fait la fierté du Bénin à l’international
C’est par un avion spécial à lui envoyé depuis la présidence togolaise que le professeur émérite béninois s’est rendu à Lomé vendredi dernier pour apporter son appui-conseil au président Faure Gnassigbé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Pendant ce temps, une bande d’individus en quête de notoriété s’est lancée dans une campagne d’intoxication contre l’homme. Alors qu’il venait à peine de rentrer dans sa résidence privée à Porto-Novo, la rumeur de la mort du Prof Tévoèdjrè avait fait le buzz sur les réseaux sociaux. Même la mise en ligne des appels téléphoniques que certaines personnes avaient eus aussitôt avec lui pour la démentir n’ont pas suffi pour arrêter les vils individus commis à cette sale besogne. Qu’est-ce qui peut bien justifier cette campagne d’intoxication pendant que cette icône continue de faire la fierté du Bénin au plan international ? Nombreux sont les Béninois qui s’étaient d’ailleurs étonné de son absence de la Commission nationale technique en charge du projet de réformes politiques et institutionnelles.

Germin DJIMIDO (Coll.)
Commentaires