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Premier anniversaire du décès de Jean Pliya: Un colloque et une exposition pour immortaliser l’écrivain
Publié le samedi 14 mai 2016  |  La Nation
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© Autre presse par DR
Premier anniversaire du décès de Jean Pliya: Un colloque et une exposition pour immortaliser l’écrivain




Le Centre international de recherches d’études francophones (Ciref), organise du 12 au 14 mai à l’Infosec de Cotonou, sous le parrainage du ministère de la Culture et du Tourisme, un colloque international sur la vie et l’œuvre de Jean Pliya. Il a été officiellement ouvert par Bienvenu Koudjo, secrétaire général du ministère, le directeur du Ciref, le professeur Adrien Huannou, président du Comité d’organisation et des membres de la famille.

«Le colloque et l’exposition constituent notre manière de marquer le premier anniversaire du décès de Jean Pliya, l’un des plus grands auteurs et hommes de culture de notre pays, l’une des figures les mieux accomplies de notre temps, personnalité polyvalente d’une stature exceptionnelle.», a déclaré Adrien Huannou pour dire que l’admiration du Centre international de recherches d’études francophones (Ciref) pour lui demeure intacte. Pour le directeur du Ciref, la spontanéité des réponses d’appels à communication, traduit le grand intérêt que revêt la production scientifique et artistique multidimensionnelle de Jean Pliya. C’est un auteur dramatique, conteur, nouvelliste et romancier, mais aussi essayiste, éducateur et pédagogue, auteur religieux et prédicateur, a rappelé Adrien Huannou.

En effet, le colloque dont les travaux ont démarré jeudi 12 mai, n’est pas la première manifestation de l’intérêt grandissant de la communauté scientifique nationale et internationale pour la personnalité et l’œuvre de Jean Pliya. Les trente communications qui seront présentées à l’occasion couvrent les principales dimensions de la personnalité et de l’œuvre du disparu d’heureuse et regrettée mémoire. D’ailleurs, l’intervention de la représentante de la famille, Danielle Pliya Tévoèdjrè l’illustre à merveille. Elle s’en est tenue au livre de la sagesse qui résume, selon elle sa vie. Elle se souvient des nuits d’insomnie que passait son père à travailler ses discours et des conseils qu’elle leur prodiguait à être des adeptes de la perfection. « Seul l’effort unique permet d’ajouter quelque chose à l’édifice ; tout homme est un don de Dieu pour l’humanité », ne cessait-il de leur dire, a rappelé Danielle Pliya Tévoédjrè. Pour elle, Dieu était tout pour lui et il était inhibé de la présence de Dieu.

Témoignages

La représentante de la famille a également apporté le témoignage que Jean Pliya avait laissé, un héritage qu’est le centre d’éducation et d’éveil à la vie qui porte d’ailleurs son nom, un centre qui procure la santé par les aliments.

« Au regard des richesses culturelles, spirituelles et mêmes économiques que couvrent la pensée et l’action de papa Jean Pliya, il était normal qu’on fasse une halte pour les revisiter et profiter des conclusions pratiques pour nous-mêmes », a déclaré l’abbé Félicien Kpofondé, représentant de l’archevêque de Cotonou. Son mandateur a désiré lui-même prendre part aux manifestations en cours, a-t-il souligné, en assurant les organisateurs de sa proximité paternelle et spirituelle.
Pour Pacôme Elet, représentant du Berger national du renouveau charismatique, Jean Pliya est passé de l’exercice des talents à l’exercice des charismes qui sont des dons surnaturels. Ainsi, prédicateur de Dieu, guérisseur et libérateur, il fallait associer la raison à la foi, indique-t-il. Car, paraphrase Pacôme Elet, «science sans Dieu n’est que ruine de l’âme».

Lançant officiellement le colloque, Bienvenu Koudjo, secrétaire général du ministère en charge de la Culture, assure que sa conviction est qu’il revient au Bénin de célébrer son digne fils et de promouvoir son héritage culturel. «Il faut célébrer cet homme de théâtre, de nouvelle, de conte, de roman, bref cet artiste, cet humaniste et nationaliste dont l’humilité dépasse les bornes», indique-t-il. Bienvenu Koudjo remercie le Ciref de porter allumée la flamme de la pensée du fils du Bénin. ?


Didier Pascal DOGUE
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