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Après l’avènement de Talon au pouvoir : Qui contrôle l’Assemblée nationale ?
Publié le mardi 17 mai 2016  |  Fraternité
Siege
© aCotonou.com par CODIAS
Siege de l`Assemblée nationale du Benin




La roue de l’histoire tourne. A l’Assemblée nationale, depuis l’avènement au pouvoir du président Patrice Talon, comme une horloge, elle ne se donne plus de répit. Elle tourne au point où le score serré de 42 à 41 entre l’opposition et la mouvance pour la bataille du perchoir dans la nuit du 19 mai 2015 relève à présent de l’histoire ancienne. D’ailleurs, tous les analystes étaient unanimes sur l’impact que devrait avoir le dénouement de la présidentielle de 2016 sur la recomposition à l’hémicycle. La règle a été respectée. Le départ de la Marina du président Boni Yayi aura entraîné la déliquescence de ses partisans au parlement.
Evidemment, les lendemains du 6 avril ne sont pas du tout repos pour les thuriféraires de l’ancien régime. Comme cela se constate, les premières semaines du séjour de Patrice Talon à la présidence de la République ont coïncidé avec des bouleversements au sein de la coalition qui a soutenu le candidat Lionel Zinsou pour la présidentielle de mars dernier. Edmond Agoua a ouvert le bal de la rupture avec ses anciens amis.
Par la suite, ce sont des groupes parlementaires des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) qui ont cessé de faire des envieux par leur homogénéité en volant en éclats. Comme si cela ne suffisait pas, la Rupture se charge depuis l’ère Talon, de la redistribution des cartes au palais des gouverneurs. Ainsi, elle a imposé son diktat à la commission des lois avec l’élection de l’He Alexis Agbélessessi, l’un des premiers défenseurs du chantre du Nouveau départ, Patrice Talon.

De nouveaux enjeux ce jour
Et comme l’appétit vient en mangeant, il faut encore compter ce jour avec les ardents défenseurs de la rupture, pour le poste de deuxième secrétaire parlementaire en jeu et le remplacement des anciens députés Candide Azannaï et Sacca Lafia à la Haute cour de justice (Hcj). En tout cas, avant que la plénière de ce jour ne démontre le contraire, c’est le député Dakpê Sossou, un autre fidèle du président Talon qui a le vent en poupe pour briguer le poste du deuxième secrétaire parlementaire.
Avec ces ‘‘dénouements’’ qui se suivent et se ressemblent à l’hémicycle, est-il encore besoin de demander qui en a le contrôle ? Tout est clair. Il ne pouvait même en être autrement après l’échec de la coalition Fcbe-Prd-Rb à la présidentielle de 2016. Si à raison, les plus optimistes ont rêvé d’une opposition de qualité au régime Talon à l’Assemblée nationale avec le Prd, la Rb et des Fcbe homogènes, ils savent désormais à quoi s’en tenir. Au Palais des gouverneurs, le chantre du Nouveau départ, en roue libre, place et déplace ses pions et s’assure qu’au cours de son mandat, le meilleur reste à venir.
Angelo DOSSOUMOU
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