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Promotion à l’ère de la Rupture : Toujours l’attente dans le rang des proches de Talon
Publié le vendredi 20 mai 2016  |  Matin libre
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© Autre presse par DR
Chef de l`Etat Patrice Talon




Déjà cinq Conseil des ministres, mais peu de nominations. Les admirateurs du Chef de l’Etat qui espèrent obtenir des postes de responsabilité doivent poursuivre leurs prières.

Les nominations se font toujours attendre. Enfin, les remplacements à la tête des offices, directions générales, offices et agences d’Etat tardent encore. L’équipe de la Rupture joue les prolongations. Depuis plusieurs semaines, la majorité de ceux qui ont œuvré pour la victoire de Patrice Talon espèrent le retour de l’ascenseur. Beaucoup restent en effet encore sur leur faim après cinq Conseils des ministres. Les espérances sont énormes, mais Patrice Talon bouge à son rythme. La semaine écoulée, les rumeurs avaient annoncé des centaines de nominations. Les réseaux sociaux ont abondamment relayé ces intoxications sans changer la dure réalité. Le contenu du relevé du Conseil des ministres du 11 mai 2016 a démenti les nouvelles colportées. Plusieurs noms présentés comme des nouveaux promus ont été publiés dans les mêmes réseaux sociaux cette semaine. Ils ont aussi révélé des départs. Mais le Conseil des ministres de ce mercredi n’a pu concrétiser les espoirs de tous les courtisans cités. Selon le communiqué du Conseil, il n’y a eu que trois nominations. Deux au ministère des Transports et une seule au ministère de la Défense. Sans conteste, les méthodes du «Nouveau départ » tranchent avec celles du régime de Yayi Boni. Les nominations, même nombreuses étaient lues à la télévision nationale. Cette pratique est révolue. Autres temps, autres mœurs.

Il est clair que Patrice Talon récompensera ses lieutenants et les gens qui ont mouillé le maillot pour son triomphe. Mais il agira à sa manière. Il y a juste un mois et demi, le Chef de l’Etat accédait au pouvoir. Il a encore le temps d’opter pour les options qui lui semblent les meilleures. Ce qui n’est forcément pas le cas chez certains de ses soutiens qui étalent déjà leur impatience. Et à cette allure, ils risquent bien de commencer à fulminer avant l’ "heure de gloire".

A.S.
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