Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

A Cotonou, des prisonniers s’opposent à leur transfèrement vers Missérété
Publié le dimanche 29 mai 2016  |  24 heures au Bénin
Akpro-Missérété
© Autre presse par DR
Akpro-Missérété : le TPIR s’inquiète pour la sécurité de ses prisonniers




Une situation inhabituelle a réuni du monde très tôt ce matin du samedi 28 mai 2016 devant la prison civile de Cotonou. Des prisonniers sur le point d’être transféré vers la prison de haute sécurité d’Akpro Missérété ont opposé une vive résistance aux agents chargés de superviser leur transfèrement. Selon les recoupements, ces prisonniers ont purement et simplement refusé de se faire transférer pour plusieurs raisons. Entre autres raisons, on nous renseigne d’une part que les prisonniers ont refusé leur transfèrement parce qu’ils se sentent très bien dans cette maison d’arrêt, et d’autre part, parce que la prison de Missérété est très loin pour que leurs parents puissent librement leur rendre visite. C’est la raison de la résistance de certains locataires de la prison civile de Cotonou ce matin. Mais très tôt, la bourde de ces prisonniers qui a réuni un monde de curieux (populations et surtout les conducteurs de Zemidjan) devant la prison civile de Cotonou a fait dire à certains qu’il y avait affrontement entre populations et policiers devant la prison civile de Cotonou.

Les prisonniers désapprouvent la décision et indexent Candide Azannaï
Pour ces "prisonniers rebelles" il y a pleins d’autres cas (prisonniers) qu’on pouvait transférer de Cotonou vers cette prison d’Akpro Missérété. Ils rejettent cette politique du ministre de la défense Candide Azannaï qui au non du désengorgement de nos maisons d’arrêts, veut les éloigner de leurs parents. Certains parmi eux jurent ne pas rester longtemps à Missérété si on les y conduit contre leur gré. Alors on se pose la question de savoir s’il n’y aura pas encore d’autres évasions d’ici peu.

Amir NABIL
Commentaires

Dans le dossier
Société civile
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment