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Opinion : La palme de la duperie
Publié le lundi 30 mai 2016  |  Le Clairon






«Par : Giscard AMOUSSOU/Le Clairon »

Suspension encore suspension toujours suspension. La machine du nouveau départ prend l’envol avec son moteur diesel. Plus qu’une grue, elle broie silencieusement. Posément et avec plus d’assurance, la machine du nouveau départ commence par prendre. De façon stratégique et technique, le gouvernement de la rupture montre sa manière de satisfaire ses militants. Le nouveau départ s’engage déjà dans la nomination des hommes nouveaux de façon très habile et technique. Mais, avant les promotions nouveau départ, c’est la rupture qui siège. De manière douce les directions sont occupées sans polémique. Il faut au nom de la rupture, rompre avec l’ancienne bande avant de mettre en place les vrais compagnons du nouveau départ. La suspension est devenue la plus facile des stratégies mises en œuvre par le nouveau départ pour un soi-disant des mesures conservatoires avant de positionner une »compétence » retrouvée soit dans le désert ou la mer. Malgré l’assurance d’un lendemain meilleur, la crainte est grande. Trop de suspensions, ces dernières semaines en enregistrent autant. C’est d’ailleurs le record que bat actuellement le gouvernement du nouveau départ face à tous les gouvernements connus depuis l’avènement du renouveau démocratique. Dans une confusion totale la population constate à travers les réseaux sociaux le relèvement de tel ou tel directeur de sa fonction. Comme le vénin d’un Mamba ou d’un » Djakpata « , le mal atteint le cœur. Ceci laisse quand-même le vent passer avant de retrouver un nouveau locataire à la tête des directions victimes de la loi de rupture. Cette stratégie interpelle tous béninois vue l’ampleur que prennent les suspensions. La grande difficulté dans cette affaire de suspension, est que la fin de la gestion des mises en cause reste relative. Si ce n’est pas le ministre, c’est le président du conseil d’administration qui se charge de cette tâche. Oui le nouveau départ doit nommer ses hommes de main vue que la compétence recherchée dans le désert s’y trouve. Quand on sait que le gouvernement défunt avait procédé par nominations en conseil des ministres, le nouveau départ n’en fera pas ainsi. La suspension reste désormais le seul mot sur lequel la population se réjouit puisque chacun sait que le tsunami doit ravager toute l’administration béninoise » version refondation « . Il faut que le nouveau départ s’attarde sur la compétence au lieu de se cacher derrière les suspensions qui cachent la volonté du gouvernement à faire de manière subtile la chasse aux sorcières.
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