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Insécurité grandissante ces derniers jours au Bénin : Le Général Kouyami donne les causes des braquages
Publié le mercredi 1 juin 2016  |  ABP
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© Autre presse par DR
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Le Général François Kouyami a accordé une interview à la télévision privée Canal3 Bénin dans son édition de journal télévisé du soir d’hier, mardi 31 mai 2016. Interview au cours de laquelle il a donné, selon lui, les raisons de l’insécurité grandissante qui s’observe ces derniers temps au Bénin.
Trois raisons expliquent, selon le Général François Kouyami, les braquages répétés que connaît actuellement le Bénin, notamment dans les villes de Cotonou, de Porto-Novo. Pour le Général à la retraite, c’est d’abord et avant tout le manque de confiance entre la base et la hiérarchie des forces de l’ordre. » Je suis peiné de la situation sécuritaire qui prévaut actuellement. Ce qui se passe est la matérialisation de manque de confiance entre la base et le sommet. Il faut que la confiance revienne entre les chefs et les subordonnés. En plus, le Chef doit choisir un certain nombre d’éléments en qui il a confiance et s’appuyer sur eux. Les forces de sécurité n’ont plus aussi la confiance des populations « , souligne le Général François Kouyami. Ce dernier ne pense aussi pas que c’est le manque de moyen qui serait la cause de l’inefficacité des forces de sécurité. » C’est un faux problème « , rejette-t-il. Pour le Général Kouyami, c’est l’homme qui est l’élément déterminant. « Les moyens, on n’en n’avait pas aussi mais on faisait le travail correctement », précise-t-il. Troisième raison, le Général François Kouyami montre du doigt la formation des éléments et ceux qui sont recrutés. « On veut faire la politique du nombre. Alors, on forme mal les éléments recrutés et on les paye mal », regrette le Général. Cerise sur le gâteau, il se demande si dans le lot de ceux qui sont recrutés pour former les forces de sécurité, il n’y a pas des bandits et qu’est-ce qu’il dit que parmi les braqueurs, il n’y a pas des forces de sécurités formées ? Evidemment, le Général à la retraite a fait son diagnostic. Il revient aux nouveaux responsables de sécurité de faire le leur afin que cessent les braquages tous azimuts.
Junior Fatongninougbo
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