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Le syndicat de la police accuse le gouvernement
Publié le samedi 4 juin 2016  |  24 heures au Bénin
Ecole
© Autre presse par DR
Ecole nationale de la Police




L’avalanche de braquages constatée ici et là dans les villes béninoises, serait imputable au gouvernement du nouveau départ. C’est ce qu’on est tenté de croire suite au discours du secrétaire général par intérim du syndicat national de la police (Synapolice), hier jeudi 2 juin 2016 lors de la prise de fonction du nouveau directeur général de la police nationale. Il affirme que les nombreux retraits d’actes d’avancement et des check-points seraient la cause.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les policiers béninois se dédouanent de l’insécurité grandissante qui s’observe depuis quelques semaines au Bénin. Il ne se passe de semaine sans que l’on annonce une prouesse des hors-la-loi dans les centres commerciaux au Bénin. Alors que les populations ne cessent de les accuser à cause de leur incapacité à affronter les malfrats, les policiers béninois, eux qui ont pour mission, d’assurer la sécurité des personnes et des biens se disent pas responsables. Hier, par l’intermédiaire du secrétaire par intérim du Synapolice, ils ont jeté un pavé dans la marre du gouvernement Talon. Après avoir souhaité la bienvenue au nouveau Dgpn, ils ont listé leur chapelet de doléances. Et comme pour dire à l’autorité entrant que la maison va mal, il a commencé par peint un tableau sombre, provoqué par le régime du nouveau départ. Monsieur le Dgpn, mon contrôleur, entrant dit-il, « le seul mot qui hante tous les camarades policiers en ces temps-ci est ‘’retrait’’. Est-ce retrait qui a occasionné tous les retraits faisant place à l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national ? Vous prenez donc le commandement à la tête de la police nationale à un moment où non seulement le système sécuritaire est mis à rude épreuve ………….. Où les hommes chargés d’assurer cette sécurité sont soumis à un traitement à la limite inhumain et dégradant de la part des gouvernants. ». Au nombre des doléances ils exigent la mise à disposition des moyens pour assurer la transmission car ce sont les recettes des check-points qui approvisionnaient les véhicules de patrouille en carburant. Un chapelet de doléances a été soumis à l’autorité entrant car il s’agit de redonner le moral aux flics qui visiblement, sont prêts à laisser les malfrats opérer car très remontés contre les réformes qui tardent à porter leurs fruits. Le nouveau DgpnMoukailaIdrissou a du pain sur la planche car la troupe qu’il entend diriger, a le moral bas. Il urge qu’il intercède auprès des gouvernants pour un début de solution car les populations béninoises, surtout celles des marchés et villes, vivent la peur au ventre.

Armel VIDEGNON/Le Grand Matin
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