Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Création de la SGI du groupe de la BSIC: Renforcer les moyens des filiales pour une meilleure intégration
Publié le lundi 6 juin 2016  |  La Nation
La
© Autre presse par DR
La Banque d`Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC)






Le Groupe de la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) dispose désormais d’une Société de gestion et d’intermédiation (SGI). L’assemblée générale constitutive de cette société a eu lieu vendredi 3 juin dernier à Cotonou sous la présidence effective du président directeur général du groupe Ali Omar Almoktar avec la présence des directeurs généraux des différentes filiales installées dans plusieurs pays d’Afrique.

La Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) s’implante davantage sur le territoire national du Bénin. C’est l'implantation qui a motivé la visite au Bénin en fin de semaine dernière du président directeur général du Groupe de la Banque Ali Omar Almoktar et à la tête d'une délégation. Une visite qui a deux objectifs. Le premier, rencontrer les autorités béninoises pour discuter avec elles du Groupe de la BSIC et surtout des financements que le groupe peut apporter au Bénin. Le deuxième objectif s’inscrit dans le cadre de la tenue de l’assemblée générale constitutive de la SGI du groupe, une assemblée générale qui a mobilisé les directeurs généraux des filiales installées dans la quinzaine de pays d’Afrique.
En effet, installée dans quatorze pays d’Afrique, la BSIC entend contribuer à l’intégration de ces pays avec le renforcement de ses filiales. Selon le président directeur général, le Groupe entend contribuer au développement économique et social des Etats de la Communautés des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD), à travers le financement des secteurs porteurs de croissance et la fourniture des services bancaires propres à faciliter les échanges commerciaux.
Après avoir énuméré, vendredi dernier, les activités que le Groupe de la BSIC mène dans les différents pays où la banque est installée, le président directeur général a rappelé ses domaines d’intervention. Il s’agit des domaines de l’agriculture, des transports, des communications, des Bâtiments et travaux publics (BTP), l’énergie, la micro finance, etc…

Donner les moyens aux filiales

Ali Omar Almoktar sera appuyé par le directeur du Département crédit du Groupe de la banque, Noomen Hadiji qui souligne qu’en créant la Société de gestion et d’intermédiation, l’objectif du groupe est de contribuer au renforcement des filiales afin qu’elles aient les moyens nécessaires pour financer de gros projets de développement dans leurs pays respectifs.
Au Bénin, la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce (BSIC) a obtenu son agrément en 2002 pour démarrer ses activités en 2004. Elle dispose aujourd’hui de 12 agences et entend dans les prochaines semaines ouvrir deux autres agences à Abomey-Calavi et à Bohicon.
Selon le directeur général de la BSIC-Bénin, Thierno Mamoudou Diallo, le soutien des opérateurs économiques à la BSIC-Bénin est une œuvre citoyenne. Et en cela, la BSIC-Bénin a une approche de développement, de la collaboration à long terme avec les entreprises ; une prise en charge des besoins de l’entreprise et de ses collaborateurs à travers la signature de conventions.
Pour Thierno Mamoudou Diallo, la BSIC-Bénin est soucieuse de la nécessité de bancariser l’économie et travaille activement à cela en favorisant les conditions d’accès à ses services. Elle apporte une contribution significative, selon lui, au développement du secteur financier béninois.
Comme projets phares au Bénin, la BSIC entend finaliser la construction du siège social de la filiale à l’instar des autres pays où elle est implantée ; développer des produits innovants et adaptés au marché ; rapprocher un réseau, articulé et synchronisé entre les pays limitrophes d’implantation et capable de faciliter les échanges régionaux ; puis associer les acteurs économiques au capital de la banque. ?

Bruno SEWADE
Commentaires