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Fabrication et commercialisation du pain : le Bénin doit aller à l’école de la Côte d’Ivoire pour assainir le secteur
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Notre Voix
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© Autre presse par DR
Le ministre de l`industrie, du commerce et de l`artisanat (Mica), Lazare Sèhouéto






Comme les autres denrées, le pain est aussi vendu depuis quelques années à la sauvette dans les feux, sur les trottoirs. Une activité qui permet aux bonnes dames de pouvoir joindre les deux bouts. Mais force est de constater que la plupart des boulangeries qui fournissent du pain à ces dernières ne respectent pas les normes en vigueur. Un état de chose dénoncé récemment par le Ministre du commerce qui doit aller plus loin dans sa volonté d’assainir ce secteur afin de sauver la vie des Béninois. Le Bénin doit aller à l’école de la Côte d’Ivoire.



‘’Quelle est la qualité du pain que consomment les Béninois?’’. C’est la question qui trottine désormais dans les méninges des béninois. Sans risque de se tromper, la qualité de ces pains laisse à désirer car nombreuses sont ces boulangeries clandestines qui fabriquent des pains qui ne répondent pas aux normes recommandées. Selon certains observateurs bien avertis, certaines boulangeries mettent même du formol dans les pains pour les préserver, choisissant ainsi de bafouer les règles qui régissent leur secteur d’activités. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la santé des populations qui malheureusement consomment cette denrée sans même se préoccuper de sa qualité. Toujours de leurs avis, il faut constater que les pains qui sortent de ces boulangeries hors normes ne ressemblent aucunement à ceux fabriqués dans les boulangeries formelles. Ces pains sont souvent légers, épais et ont parfois une couleur blanchâtre. Ce qui inquiète désormais plus d’un est que ces pains sont vendus un peu partout, sur les trottoirs, dans les feux et même devant les maisons. Au cours d’une rencontre avec les acteurs du secteur, le Ministre du commerce, sans langue de bois, a dénoncé ces boulangeries indélicates qui sont hors normes et qui introduisent dans le pain des substances nuisibles à l’organisme humain. Malgré cela, les populations continuent de consommer le pain qui constitue pour elles une denrée de première nécessité même si leur santé se trouve menacée. Le Ministre ne doit pas s’arrêter en si bon chemin. Il doit aller plus loin en prenant des mesures fortes à l’encontre de ces boulangeries indélicates qui ont délibérément choisi de mettre en péril la santé et la vie des béninois. Aussi, le Bénin doit s’inspirer de l’exemple de la Côte d’Ivoire qui a fixé le prix de vente du pain à 150 Francs CFA et où il n’y a pas de vendeurs à la sauvette dans les feux. Il y a également une volonté politique clairement affichée de la part du Gouvernement de ce pays où la fabrication et la vente du pain sont régies par des textes scrupuleusement respectés par les acteurs intervenant dans ce secteur. Par ailleurs, il urge que l’Etat puisse prendre également des mesures pour protéger les consommateurs par rapport aux pains venus de Lomé et d'Accra où personne ne connaît les conditions de préparation et de commercialisation.
Benn MICHODIGNI

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