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La Presse du Jour N° 1824 du 13/2/2013

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Terrorisme d’un éléphant solitaire dans la commune de Kalalé : L’administration forestière opte pour l’abattage du pachyderme
Publié le jeudi 21 fevrier 2013   |  La Presse du Jour




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Un éléphant solitaire s’est retrouvé hors de son milieu naturel et en errance dans la commune de Kalalé. Il a commencé à dicter sa loi aux populations de cette commune du département du Borgou. Pour mettre fin au terrorisme de cet animal, l’administration forestière a opté pour son abattage.

L’éléphant en question, pour le peu de temps qu’il a passé hors son milieu naturel, a créé une véritable psychose dans le rang des populations des communes de Kalalé et de Gogounou. En effet, objet d’attraction pour certains curieux de ces localités qui ont osé s’approcher de cet éléphant avec leurs portables pour prétendre le prendre en photo, l’animal qui s’est vu menacé par ces actes a pris sa légitime défense. Il a ainsi mis fin à la vie terrestre de trois personnes dont un directeur d’école, dans des localités et à des jours différents. La dernière victime de l’animal date du dimanche 10 février dernier dans la localité de Dunkassa, commune de Kalalé. Pour mettre fin à la saignée, l’administration forestière a été instruite de prendre ses responsabilités. Aussi a-t-elle décidé d’abattre cet éléphant. Une battue administrative a été organisée à cet effet le dimanche 17 février dernier pour localiser l’animal et le mettre hors d’état de nuire. Cette opération, menée ensemble par l’administration forestière et celle du parc de la pendjari, a permis effectivement d’abattre le pachyderme qui pesait plus de trois tonnes. L’administration justifie l’acte de son abattage par le fait que la vie d’un animal ne peut prévaloir contre celle des hommes. Le commandant Enok Séko N’Goye explique qu’ils sont certes là pour protéger la faune, mais pas au détriment des populations. Il a confié que c’est à contrecœur qu’ils en sont venus à cette solution. Il a fait comprendre que le nombre de victimes, même si ce sont elles-mêmes qui provoquent l’animal, devenant trop, il fallait vite arrêter la saignée. Il attire l’attention de ceux qui optent pour le retour de l’animal dans son biotope sur le fait que si ce dernier l’a délaissé, c’est sans doute parce qu’il a connu des bouleversements qui peuvent s’expliquer par ces périodes de chasses tous azimuts. Le commandant Seko N’Goye informe aussi les uns et les autres sur le fait qu’un animal sauvage, surtout hors de son milieu naturel de vie, a des réactions très imprévisibles. Il a invité les populations a beaucoup de prudence quand elles sont en présence d’un animal sauvage et à ne pas se croire dans un cirque comme elles le voient dans les médias. Après la première réaction qui consiste à la prudence avec un repli en présence d’un animal sauvage, la seconde réaction est de prévenir au plus tôt l’administration forestière, éduque-t-il. A la suite de l’abattage de l’animal, les ivoires et autres parties désirées par l’administration ont été enlevés et sa viande a été mise en consommation au sein des populations.

Boniface Kolawolé Biaou (Corresp Borgou/Alibori)

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