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Le sort réservé aux malfrats préoccupe les populations
Publié le samedi 11 juin 2016  |  24 heures au Bénin




Suite aux braquages successifs observés ces derniers jours, la hiérarchie policière comme d’habitude a lancé plusieurs opérations de démantèlement des réseaux de divorcés sociaux. La question qui interpelle le gouvernement est celle du sort réservé aux malfrats et l’opportunité de ces arrestations et de ces descentes musclées de plus en plus fréquentes des forces de l’ordre.

Les braquages de ces derniers temps ont créé la psychose au sein des populations des villes et campagnes du Bénin. Plusieurs mesures d’urgence ont été prises par le gouvernement et les autorités en charge de la sécurité publique. Plusieurs descentes aboutissant à l’arrestation de centaines de malfrats ont été observées. Les principaux réseaux ciblés sont ceux du stade de l’amitié de Cotonou, le ghetto de Guinkomey, xwlakodji, Zogbo et autres. La question qui défraie la chronique est celle du sort réservé aux hors-la-loi après leurs arrestations. Les populations déplorent que les malfrats soient remis en liberté après quelques semaines de détention. L’on se demande si le même cycle se fera de nouveau. Dans cette perspective, qu’elle est l’opportunité de ces descentes musclées sur les ghettos ? Une fois remis en liberté, et n’ayant pas d’activités professionnelles ni de réelles occupations, les malfrats reprennent leur sale besogne. Un autre problème se crée dans le cas où les autorités décident de garder en prison ces hors-la-loi qui ont été arrêtés dans les ghettos. L’engorgement des prisons est encore d’actualité et y ajouter des centaines de voyous ne règle point la situation puisque les prisonniers ont aussi des droits et doivent vivre dans un cadre de vie approprié. Les populations exigent aux dirigeants de réfléchir pour une solution durable au problème de l’insécurité. Car ces descentes suivies d’arrestations ne sont qu’une opération de charme et ne règlent nullement le problème de l’insécurité et du grand banditisme sur le territoire national.

Charles M. AGOSSA/Le Grand Matin
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