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Suppression annoncée des universités créées sous l’ancien régime : les enseignants du supérieur mettent en garde le gouvernement
Publié le mardi 14 juin 2016  |  Notre Voix
Le
© aCotonou.com par CODIAS
Le Dr Bio Bigou Bani Léon maitre conference CAMES sécrétaire général de l`UAC. Conférence de presse des membres de la Convergence d`Actions pour l`Unité Nationale (CAUNAB) dans le cadre de la campagne électoral.
Lundi 13 Avril 2015.Cotonou. Le president Adepkedjou Sylvain AKINDES a anime la conférence






Les enseignants du supérieur disent niet à la nouvelle carte universitaire du régime du nouveau départ. Dans une note publique en date de ce lundi 13 juin 2016 et signée du Secrétaire général du Syndicat autonome de la recherche et de l’enseignement supérieur (Synares), le Professeur Fulgence Afouda, ils mettent en garde les nouvelles autorités contre toutes tentatives visant à supprimer l’actuelle carte universitaire, celle du régime précédent qui a consisté à la création de nouveaux centres universitaires qui soulagent la peine des étudiants et de leurs parents.

Selon le Synares, cette nouvelle carte universitaire du régime de la rupture consisterait à regrouper autour des Universités de l’Uac et de l’Up, des centres universitaires, en supprimant les universités récemment créées à savoir celles de Porto-Novo, de Lokossa, d’Abomey, de Kétou et de Natitingou. Il considère cette vision du nouveau départ comme rétrograde, inadmissible et porteuse de graves conséquences non seulement pour les universités, mais aussi pour la population béninoise. A en croire le Professeur Fulgence Afouda, Secrétaire général du Synarès, ces créations ne sont pas fantaisistes comme certains tentent de le faire croire. Elles répondent parfaitement aux nécessités des universités et coïncident avec l’aspiration des populations qui y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux. Ainsi, le Gouvernement devra affronter à la fois les universitaires et les populations pour imposer cette vision d’arrière-garde. Même s’il se pose aujourd’hui des problèmes d’infrastructures et de ressources humaines, les membres du Synarès pensent qu’il s’agit des problèmes ordinaires qui accompagnent les créations nouvelles. Ils disent ainsi non à la compression des universités et à la nouvelle carte universitaire qu’entend leur imposer ce régime. ‘’Aucune université ne naît avec des dents avec des dents complètes!... Au lieu de construire des infrastructures et de les équiper, le pouvoir de Talon démissionne et choisit la facilité’’, regrette le Synarès avant de rappeler que l’actuelle carte universitaire est le produit de réflexions mûries, sur fond des besoins exprimés. Ainsi, demander sa suppression aujourd’hui équivaut à une régression injustifiable et c’est également se retrouver dans la position des années 60 où certains estimaient que les universités étaient un luxe pour les africains.

Benn MICHODIGNI
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