Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Romuald Wadagni à propos des remous au Ministère des finances: « L’ordonnateur reste le ministre des finances et c’est moi »
Publié le mercredi 15 juin 2016  |  L`événement Précis
Romuald
© Autre presse
Romuald Wadagni, Ministre de l`Économie et des Finances du Bénin




Invité au palais des gouverneurs à Porto-Novo lors de l’examen, ce 14 juin 2016, du projet de loi uniforme relative au traitement des comptes dormants dans les livres des organismes financiers en République du Bénin, le ministre des finances, Romuald Wadagni, a réitéré son attachement au dialogue et aux réformes engagées par le gouvernement du Nouveau départ. A en croire ses propos, l’ordonnateur reste le ministre des finances et il n’entend pas céder devant les chantages.

« Ayons le courage d’essayer de nouvelles choses », a réagi le ministre des finances au sujet du sit-in annoncé pour ce mercredi 14 juin. Romuald Wadagni pense qu’ « avec le dialogue, tout peut se calmer ». Il s’agit donc que les uns et les autres aient le courage de faire face aux innovations, à la lumière des propos de l’argentier national. « Au Ministère des finances, la chaine de commandement n’a pas changé. L’ordonnateur reste le ministre des finances. Et c’est moi. J’ai nommé deux assistants dédiés à la qualité des dépenses », explique-t-il. En effet, l’ordonnateur en chef du budget national a nommé deux assistants, deux cadres spécialisés, pour assurer « sécurité » et « ordre » respectivement dans « les recettes » et « la chaine des dépenses publiques ». Ce ne sont donc pas des nominations comme à l’accoutumée, avec des collaborateurs supplémentaires de sorte à alourdir ou violer l’organigramme du Ministère, soutient le ministre suite à une question du député Bida Youssouf qui voulait savoir si ces deux nominations respectent la loi organique portant loi des finances en vigueur dans l’espace l’Uemoa. En appui aux démonstrations du ministre, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale a estimé qu’un tel instrument communautaire n’a pas vocation à réglementer la prérogative de nomination dans un État membre. A en croire le ministre, « le dialogue va continuer avec le syndicat ». Il affirme pouvoir compter sur ses interlocuteurs pour se faire comprendre dans l’intérêt supérieur du pays. Le ministre a-t-il reçu des conseils avisés de l’un de ses mentors politiques à l’Assemblée nationale? Avant la plénière, le deuxième secrétaire parlementaire, DakpèSossou, a eu un entretien avec lui à son cabinet, au Parlement. Celui-ci en a d’ailleurs fait cas sur son compte facebooket signalé qu’ils ont « échangé sur des sujets d’actualité ». Ce qui laisse croire que le député de la 18ième circonscription électorale a fourni, à son jeune frère, quelques recettes susceptibles de lui permettre de juguler la crise qui menace de secouer le Ministère dont il a la charge.

Wandji A.
Commentaires