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Examen du baccalauréat de juin 2016: Le ministre Marie-Odile Attanasso rassure les candidats
Publié le vendredi 17 juin 2016  |  La Nation






Après sa visite à l’Office du baccalauréat, Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fait une déclaration pour doper le moral aux candidats, aux parents d’élèves et exhorter les superviseurs et surveillants à jouer leur partition de façon convenable.

En cette veille du baccalauréat de 2016 qui démarre lundi 20 juin, Marie-Odile Attanasso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, s’est adressée aux 115 322 candidats pour les rassurer.

Selon elle, le baccalauréat n’est pas un concours mais juste un devoir surveillé pour évaluer les candidats sur ce que les professeurs leur ont enseigné au cours de l’année scolaire. «Vous ne devez donc pas avoir peur des épreuves. Elles sont à votre protée», a-t-elle dit aux candidats avant d’indiquer son souhait de voir un grand nombre réussir. Elle n’a pas manqué de faire un clin d’œil aux parents à qui elle a demandé de « prendre soin de leurs enfants ». Notamment, elle a insisté sur la vérification des kits d’examen dans le sac des candidats, à savoir la carte d’identité, la convocation et autres. Les parents ne doivent pas non plus oublier de mettre les enfants en confiance.
Quant aux autres acteurs du baccalauréat, elle les a encouragés à « davantage d’ardeur au travail afin de maintenir le label et la crédibilité de l’examen». A cette occasion, elle n’a pas manqué de saluer la cohésion qui règne entre les acteurs du système éducatif et a souhaité qu’elle perdure et soit sauvegardée. « L’école béninoise forme un ensemble, un corps, un tronc à plusieurs branches », a caricaturé Marie-Odile Attanasso.
Par ailleurs, elle n’a pas omis de dénoncer, voire de mettre en garde les établissements privés qui « font de la sous-traitance » alors qu’ils ne sont pas autorisés. Plus grave encore, certains chefs de ces établissements retiennent les convocations des candidats, les empêchant ainsi d’aller composer et d’autres tronquent le cycle régulier de formation des apprenants. «Je les mets en garde de la manière le plus énergique. Les responsables d’établissement qui seront épinglés pour le baccalauréat 2016 subiront les rigueurs de la loi », a-t-elle averti.
En outre, parcourant les statistiques, elle a souligné que sur les 115 322 candidats, ils sont seulement 7454 dans l’enseignement technique (E, F1, F2, F3, F4, G1, G2 et G3) et 172 dans l’enseignement professionnel (filière Eau et Assainissement) et le gros lot, à savoir 107 696 relève de l’enseignement général. Selon elle, les faibles effectifs au niveau des enseignements technique et professionnel doivent interpeller tous les acteurs du système éducatif. Pour la cohérence du système, a-t-elle fait savoir, l’enseignement général devait permettre d’accéder à des études supérieures longues, l’enseignement technique à des études supérieures courtes et l’enseignement professionnel à une insertion directe après le baccalauréat. Toutefois, a précisé Marie-Odile Attanasso, la porte de l’enseignement supérieur est ouverte aux meilleurs élèves de l’enseignement technique.
Cette déclaration du ministre en charge de l’Enseignement supérieur fait suite à une descente qu’elle a effectuée à la direction de l’Office du baccalauréat.

Descente à la DOB

Cette visite lui a permis d’être informée par le directeur de l’Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, du niveau des préparatifs de cet examen qui démarre lundi 20 juin.
Faisant le point à la délégation, Alphonse da Silva a assuré que tout est fin prêt pour le baccalauréat session de juin 2016. Il en veut pour preuve les comptes rendus qui lui sont parvenus des départements du pays. Dans les détails, les travaux confidentiels se sont déroulés normalement, le convoyage des cantines est déjà fait en toute sécurité en commençant par les départements éloignés. Quant aux superviseurs, a-t-il poursuivi, ils sont des responsables. 115 322 candidats sont attendus, un chiffre en baisse par rapport à 2015. Cela s’explique, selon lui, par les mesures prises pour empêcher les inscriptions frauduleuses. Les candidats composeront dans 149 centres dont trois nouveaux sont créés au Collège d’enseignement II de Natitingou, de Za-kpota et au Collège catholique Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Abomey-Calavi.
L’Office du baccalauréat a prévu pour les centres de composition et de centres de correction 298 superviseurs y compris les superviseurs spéciaux. Les chefs centres sont au nombre de 300, avec plus de 8250 surveillants. Les cantines contenant les épreuves sont au nombre de 300.
Au regard des explications à elle fournies, Marie-Odile Attanasso s’est visiblement montrée satisfaite. Toutefois, elle n’a pu s’empêcher d’exhorter tous les acteurs mobilisés autour de l’organisation du baccalauréat à jouer convenablement leur partition pour les épreuves de ce premier diplôme universitaire qui devront se dérouler dans de bonnes conditions. Notamment, elle les invitera à faire preuve de rigueur à tous les niveaux pour que le baccalauréat béninois soit toujours crédible.?

Alain ALLABI
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