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Le Maire Nicaise Fagnon appelle au calme (Il invite ses frères de Savalou au pragmatisme et à l’impartialité)
Publié le mercredi 22 juin 2016  |  L’Opinion Aujourd’hui
Nicaise
© Fraternité par DR
Nicaise Fagnon, initiateur de la commission parlementaire d’enquête sur la gestion du fonds Fadec




L’annonce de la ville de Dassa-Zoumé comme chef-lieu du département des Collines par le Chef de l’Etat Patrice Talon alors qu’il était en déplacement dans la commune de Savalou a été reçu comme un coup de massue par les habitants de cette localité. Pour exprimer leur ras-le-bol ces derniers ont violemment protesté tout en proférant des menaces susceptibles de mettre à mal la cohésion entre ces deux communes qui partagent des liens séculaires. Face à cette situation, le Maire de la Commune de Dassa-Zoumé, Nicaise Kotchami Fagnon, président du Groupement intercommunal des Collines joue la carte d’apaisement. Il a saisi salue l’impartialité du président de la République dans la gestion de ce dossier et invite ces frères à la mutualisation des efforts.
Michel KPODONOU (L'OPINION AUJOURD'HUI)
Suite aux manifestations d’humeur des populations de Savalou relatives au découpage territorial, le Maire Nicaise Kotchami Fagnon invite toutes les populations du département des Collines, notamment celles de Savalou, au calme. Pour ce dernier, la désignation de sa Dassa-Zoumè pour abriter le chef-lieu du département des Collines est un profit collectif pour les six Communes qui forment le département des Collines. Au fond, qu’on le veuille ou non cette décision impactera positivement toute la région des Collines. De ce point de vue, les populations ne se verront plus dans l’obligation de se déplacer jusqu’à Abomey pour se faire délivrer des actes administratifs. Il faut également faire remarquer que toutes les communes de cette région gagnent à ce que le chef-lieu du département soit à Dassa-Zoumé. D’ailleurs, outre les autres critères de sélection subbjectifs, la situation géographique de Dassa-Zoumè plaide en sa faveur. Cette ville est un carrefour stratégique au centre du Bénin. Il serait par exemple incongru de quitter Cotonou ou Parakou et être obligé d’aller dans une autre ville outre Dassa-Zoumè pour se faire bénéficier des services administratifs parce qu’elle serait le chef-lieu dans le département des collines. L’un dans l’autre, il est de l’intérêt du peuple que Dassa-Zoumè soit consacré chef-lieu des Collines loin des calculs politiciens.
Taire les discussions insipides
Aux dires du président du Groupement de l’intercommunal des Collines (GIC), le Maire Nicaise Kotchami Fagnon, l’urgence revendique de chaque fils et filles des Collines travaille ç développer ce département qui trainaille. De ce fait, il faudra inéluctablement taire les débats insipides. L’essentiel doit plutôt être comment faire pour saisir cette opportunité qui est offerte à la région des Collines. Dans un premier temps, il faudra raffermir le développement intercommunal puis dans un second temps faire valoriser les potentialités dont regorge de la région. En addition, il ne serait par superfétatoire de travailler à l’unisson pour allumer la flamme de solidarité autour des idéaux du développement. Toutes les communes doivent donc mutualiser leurs forces pour aller à l’assaut de leur ennemi commun : la pauvreté. Il faut faire remarquer que tout comportement de rébellion pourrait être dommageable à l’unité de l’intercommunal. En clair, à la solidarité entre les populations de la région.
L’impartialité du président Talon salué
Nicaise Kotchami Fagnon s’est arboré de sa double casquette du maire de la commune de Dassa-Zoumé plébiscitée pour abriter le chef-lieu du département des collines et du président du Groupement intercommunal des Collines pour saluer le courage politique du président de la République Patrice Talon pour avoir dans un laps de temps vidé un vieil et brûlant dossier qui remonte des temps des présidents feu Mathieu Kérékou et Boni Yayi. Il a aussi salué surtout l’impartialité dont a fait montre le Chef de l’Etat dans ce gigantesque dossier en désignant par exemple la ville d’Allada pour abriter le chef-lieu du département de l’Atlantique au détriment de sa ville natale, Ouidah.
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